« Les droits de douane de Trump vont faire grimper le prix des masques FFP2, mais les organisations d’autodéfense sanitaire sont prêtes »
motherjones.com/politics/2025/…

Article bien documenté (pour une fois). Synthèse :

La plupart des FFP2 aux Etats-Unis sont importés de Chine et leur prix va donc augmenter en raison de la guerre commerciale lancée par Trump. Par ailleurs, la politique antivax menée par RFK Jr rend impossible l’accès aux vaccins anti-Covid pour une grande partie de la population, donc les masques vont jouer un rôle encore + crucial. Les masks blocs ont vu cela venir et ont anticipé, en structurant des réseaux d´achat et de distribution indépendants. Parmi les personnes actives dans les masks blocs, il y a beaucoup d’handi’es et de malades chroniques, qui savent s’organiser différemment et sur le long terme.

Elles font néanmoins face à une grande hostilité, que ce soit à travers les interdictions de port du masque ou à travers le harcèlement des antivax.

#ARRAVeille

Première administration chez l’Homme du vaccin nasal Lovaltech contre la COVID-19

inrae.fr/actualites/premiere-a…

Essais Mucoboost, le vaccin nasal qui empêchera la transmission du Covid19 : la phase I est lancée la phase II arrive début 2026.

« Les vaccins actuels (y compris à ARNm) sont administrés par voie intramusculaire et sont dits « systémiques » : ils permettent l’activation des cellules immunitaires au niveau du corps entier via un pool de cellules circulant dans le sang, qui peuvent ensuite gagner les organes infectés. […] À l’inverse, une vaccination par voie intranasale induit une réponse immunitaire non seulement systémique mais également locale – directement, donc, au niveau de la porte d’entrée du SARS-CoV-2. L’activation des cellules immunitaires de la muqueuse nasale permettrait ainsi de s’affranchir de la course contre la montre entre le virus (qui se multiplie dans notre système respiratoire) et notre système immunitaire systémique (qui doit se mobiliser jusqu’aux organes les plus concernés) : concrètement, cela permettrait de stopper rapidement le virus et de bloquer ses possibilités de dissémination et réplication dans notre organisme. »

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3. Études, articles et vulgarisation sur le Covid, le Covid Long et l’EM/SFC

« Fuite de la barrière intestinale chez les malades du Covid long présentant un épuisement » / « Gastrointestinal Barrier Disruption in Post-COVID Syndrome Fatigue Patients »
onlinelibrary.wiley.com/doi/10…

Cette étude s’est appuyée sur des données issues de dossiers médicaux et sur une observation de symptômes avant, pendant et après une infection au Covid.

L’étude montre qu’il existe un lien entre des troubles gastro-intestinaux avant un Covid et le développement d’un état d’épuisement après un Covid. Les scientifiques estiment que leurs résultats montrent que le tube digestif joue un rôle central dans le développement de l’épuisement.

Les scientifiques font l’hypothèse que l’infection au Covid endommage des circuits liés à la réponse immunitaire innée (la première ligne de défense contre une infection) et abîme la barrière intestinale (qui sépare le contenu de l’intestin du reste de notre corps).

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« Le trimestre au cours duquel survient une infection par le SARS-CoV-2 permet de prédire de façon différentielle la taille du nourrisson à la naissance, selon les données de la cohorte sur le bilan Covid-19 mère-enfant COMBO »
nature.com/articles/s41390-025…

Cette étude a été menée sur des données de mars à octobre 2020, donc avant que les vaccins ne soient disponibles. D’autres études montrent que les vaccins ont ensuite protégé les personnes enceintes comme les bébés.

Cette étude a analysé les informations sur 544 bébés exposé’es au SARS-CoV-2 au cours de la grossesse, 3325 bébés non exposé’es au SARS-CoV-2 au cours de la grossesse, et 560 bébés né’es en février 2020 comme groupe contrôle pré-pandémique.

Les bébés exposés au SARS-CoV-2 au cours du 1er trimestre de la grossesse avaient un poids, une taille et une circonférence de tête significativement plus petites que les bébés non exposé’es ou exposé’es au cours des 2e ou 3e trimestres. La durée de la grossesse durait par ailleurs moins longtemps pour les bébés exposé’es au cours du 1er trimestre (leur âge gestationnel était plus court).

Les scientifiques précisent que les différences de taille à la naissance permettent de prédire, quand ces bébés auront grandi, des maladies cardiovasculaires et des maladies métaboliques comme le diabète, l’obésité ou l’hypertension. La taille à la naissance est également liée à des troubles dans le développement du cerveau et du système nerveux. Par conséquent, ces bébés auront besoin d’un suivi médical précis.

#ARRAVeille

[Puisqu’on a toujours besoin de répéter les mêmes informations, mais avec des données actualisées]

« Le fardeau d’hospitalisations et de décès dus au Covid-19 par rapport à celui de la grippe au Danemark : étude de cohorte observationnelle nationale de 2022 à 2024 »

Étude : thelancet.com/journals/laninf/…
Commentaire : thelancet.com/journals/laninf/…
Vulgarisation francophone : stillcoviding.ca/fr/nouvelles/…

> La COVID-19 a un impact plus important que la grippe, ce qui entraîne davantage d’hospitalisations et de décès.

> (…) Au cours de cette période, le risque d’hospitalisation en raison de la COVID-19 était environ deux fois plus élevé que le risque d’hospitalisation en raison de la grippe. Le risque de décès était environ trois fois plus élevé.

> (…) Dans le commentaire d’accompagnement, le Dr Yan Xie, chercheur à la faculté de médecine de l’université de Washington, a noté qu’il existe ‘un profond décalage entre les preuves empiriques et les politiques de santé publique, en particulier dans les stratégies de priorisation des vaccins’. Il a ajouté : ‘Les gouvernements doivent accorder la priorité à des systèmes de surveillance et de suivi robustes, à la collecte de données, à l’analyse et à une communication claire sur l’état des menaces infectieuses, y compris les répercussions continues de la COVID-19.’

> Lorsqu’on lui a demandé d’élaborer sur ces points, le Dr Xie a commenté : ‘La déconnexion découle principalement de la notion que la COVID-19 est devenue moins grave et aux yeux de nombreuses personnes une infection sans conséquence.’ »

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« Surmenage du système nerveux sympathique, dysfonction vasculaire et diminution de la capacité d’effort chez les malades du Covid long : étude de long terme des séquelles cardiovasculaires »
journals.physiology.org/doi/ab…

Cette étude a été menée sur de petits groupes : 18 personnes ayant un Covid long et 19 personnes n’ayant pas de problèmes de santé.

Les résultats montrent que, 2 ans après l’infection au Covid, les malades du Covid long présentent :

- une suractivation du système nerveux sympathique (qui assure de nombreuses fonctions automatiques, comme la régulation du rythme cardiaque, le fait de suer ou la rétention des urines),,
- des troubles cardiaques,,
- une réduction de leur capacité à l’effort,,
- une augmentation de particules (les vésicules extracellulaires) produites par les cellules de la couche interne des vaisseaux sanguins (l’endothelium),
- une augmentation du stress oxydatif (un phénomène chimique dans notre corps qui peut endommager nos cellules et causer diverses maladies).

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« Sûreté et efficacité du Pemivibart, un anticorps monoclonal à longue durée d’action, dans la prévention d’un Covid-19 symptomatique : résultats intermédiaires d’un essai clinique randomisé de phase 3 (CANOPY) »
academic.oup.com/cid/advance-a…

Cette étude a été menée fin 2023 sur près de 800 personnes pour voir si un médicament, l’anticorps monoclonal pemivibart, empêche d’être contaminé’e au Covid. Des personnes sans problème de santé et des personnes immunodéprimées ont été incluses dans l’essai clinique.

Certaines personnes ont reçu des perfusions de pemivibart et d’autres ont reçu des perfusions de placebo.

Le pemivibart s’est montré efficace pour empêcher une infection au Covid pendant 12 mois.

Cependant, 4 personnes sur les 600 qui ont reçu du pemivibart ont fait une réaction allergique, qui a été grave pour 2 personnes. Cela reste un risque sérieux sur le plan de la sécurité.

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« Essai randomisé de fourniture rapide à domicile de tests Covid, de téléconsultation médicale et de médicaments sur ordonnance pour les personnes immunocompromises »
sciencedirect.com/science/arti…

Cette étude a été menée avec près de 700 personnes immunocompromises ou âgées.

Le fait de fournir rapidement à ces personnes des tests Covid, une téléconsultation médicale et du Paxlovid le jour-même de la prescription, a réduit la gravité du Covid et a fortement réduit le risque d’admission en soins intensifs.

L’incidence du Covid et celle de l’hospitalisation n’a cependant pas beaucoup baissé avec ce dispositif.

Les scientifiques estiment que cela a permis d’économiser environ 3500€ en soins Covid par personne.

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« Émergence de complications psychiatriques des suites d’un Covid, aggravation conséquente de symptômes liés au Covid et complications dans les systèmes d’organes pendant 24 mois »
sciencedirect.com/science/arti…

Cette étude a été menée à partir de la BioBanque Québécoise de la Covid-19. Elle a analysé les données d’adultes sans problème psychiatrique antérieur, ayant eu un test positif au Covid-19 et ayant ensuite eu au moins une visite médicale de contrôle.

Au cours des deux années suivant l’infection au Covid, entre 2,1 % et 8,5 % (selon les mois) de ces adultes présentaient un symptôme psychiatrique nouveau.

Les symptômes psychiatriques étaient : angoisse, dépression, sautes d’humeur. Leur apparition était liée à d´autres symptômes, comme des troubles de la fonction sensorielle, des douleurs, des troubles systémiques.

Des séquelles cardiovasculaires, respiratoires et neurologiques du Covid permettaient de prédire l’apparition de symptômes psychiatriques.

Le risque psychiatrique augmentait au fil des mois.

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« Bilan neurologique et psychologique deux ans après un syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C) chez les enfants »
jamanetwork.com/journals/jaman…

Cette étude a été menée avec un petit groupe de 59 enfants ayant été hospitalisé’es à cause d’un syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C) en 2020-2021 et 36 enfants n’en ayant pas développé. Le MIS-C est l’une des complications provoquées par une infection au Covid-19 chez les enfants.

Après deux ans, les enfants ayant eu un MIS-C présentaient davantage de symptômes corporels (troubles de l’énergie, de l’appétit, du sommeil) que les enfants n’en ayant pas eu. Cela était particulièrement marqué pour les enfants ayant dû être admis’es en soins intensifs.

Cependant, au fil de ces deux années, les enfants ayant eu un MIS-C présentaient une amélioration progressive de leurs symptômes neurologiques et psychologiques. Sur ce plan iels arrivaient au bout de deux ans au même niveau que les enfants n’ayant pas eu de MIS-C

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Entretien avec l’un des auteurs de l’étude, Rob Wüst, spécialiste de physiologie musculaire. Il dément l’hypothèse du déconditionnement musculaire des malades Covid long et EM/SFC.
youtube.com/watch?v=a8RhrPKI9P…

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« Des scientifiques étatsunien’nes explorent le potentiel des anticorps contre le Covid long »

socialnews.xyz/2025/05/03/us-s…

> L’équipe de la Nova Southeastern University (NSU) et de la Schmidt Initiative for Long Covid (SILC) a annoncé le lancement d’un essai clinique pour évaluer l’efficacité et la sûreté du sipavibart comme traitement contre le Covid long. Il s’agit d’un anticorps monoclonal au long cours développé par l’entreprise pharmaceutique britannique AstraZeneca.

Communiqué de presse de l’équipe scientifique : silc.org/news/clinical-trial-u…

L’objectif de cet essai clinique mené avec 100 malades est de soulager les symptômes du Covid long mais aussi d’en guérir complètement. Le sipavibar est déjà utilisé à titre de prévention pré-exposition au Japon et en Europe.

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