La sortie de l’OTAN et de l’UE est le plus grand devoir patriotique de notre temps

par Joël Perichaud, Secrétaire national du Pardem aux relations internationales

Il est temps pour les peuples de dire «ça suffit !» à l’OTAN/UE. Oui car les faucons de l’OTAN, Macron en tête, et des États-Unis poussent à l’élargissement de l’UE et du conflit OTAN-Russie pour une « bonne » raison : la fiction d’une victoire ukrainienne sur le champ de bataille ne résiste pas à la réalité, et, contrairement à la fanfaronnade de l’inénarrable Bruno Lemaire, elle ne pourra pas « affaiblir » la Russie sur le plan international. Mais, de fait, la victoire de la Russie décrédibiliserait durablement l’OTAN/UE. Plutôt que de la perdre sont-ils prêts à tout, y compris à une guerre sur le terrain avec des troupes états-uniennes et des pays européens ? Rien n’est moins sûr.
C’est pourquoi, en attendant la sortie de la France de l’UE et de l’OTAN, nous parions sur la victoire de la Russie. Par pur patriotisme.

Le 9 juin, les Français ont été appelés aux urnes pour élire leurs «euro-députés»
Avant cette date, les citoyens subissaient une avalanche de « propositions électorales », de pseudo-programmes, de slogans, de mensonges et de propagande des partis européistes afin de gagner des positions… Cependant, alors qu’ils avaient plein la bouche des mots France et souveraineté, aucun des partis ayant la possibilité d’obtenir des élus n’a proposé une évidence pour ceux qui veulent la paix, la justice et la souveraineté de notre Patrie : la promesse de sortir la France de l’OTAN/UE.
Pourtant, contrairement à ce qu’affirment la Macronie, les eurolâtres serviles et leurs médias dévoués, l’OTAN et l’UE constituent un seul et même paquet : dans les faits, l’UE n’est rien d’autre que le bras politique de l’OTAN, et l’OTAN l’appareil militaire des élites mondialistes néolibérales guerrières.
En effet, depuis des décennies, ce sinistre tandem OTAN/UE et ses fonctionnaires que personne n’a élus, ne servent que leurs maîtres. Ils obéissent servilement à la Maison-Blanche, ils sont hautains et arrogants envers les faibles, mais tyranniques lorsqu’ils sont confrontés à une puissance capable de leur tenir tête… « Rien n’est plus bas et vil que d’être hautain avec les humbles », disait Sénèque il y a deux mille ans.
Pour saisir la bassesse morale des racailles qui se protègent sous les acronymes UE et OTAN, il suffit de passer en revue quelques déclarations récentes.

Le président tchèque, Petr Pavel, a déclaré que «tous les Russes vivant dans les pays occidentaux devraient être surveillés de beaucoup plus près que par le passé», rappelant qu’à l’époque de la Seconde Guerre mondiale, les descendants de Japonais vivant aux États-Unis étaient également soumis à «un régime de surveillance stricte». Pour ceux qui l’ignoreraient, Petr Pavel a tous simplement appelé à appliquer aux Russes le régime que la Maison-Blanche avait imposé à 120 000 Japonais, en les plaçant dans des camps de concentration aux conditions inhumaines, en les expropriant de leurs biens et en les soumettant à un test de « loyauté » qui comprenait non seulement le rejet de l’empereur du Japon, mais aussi l’acceptation d’aller faire la guerre dans les rangs de l’armée américaine, alors que nombre d’entre eux étaient déjà des citoyens américains à part entière. Petr Pavel est le représentant de la Tchéquie Otanienne et des « valeurs européennes ».

Le corps des volontaires polonais a admis avoir collaboré avec le corps des volontaires russes, combattant aux côtés des forces armées ukrainiennes, pour attaquer plusieurs villages de Belgorod (province frontalière de la Russie) tuant des civils et en blessant d'autres. Le Washington Post a révélé que ces groupes extrémistes ont attaqué des civils avec des armes de l’OTAN. Voilà donc de « braves » Polonais pratiquant le terrorisme selon les « valeurs européennes ». Quelle grandeur, quel héroïsme à la gloire de l’OTAN/UE !

Mario Draghi, ex-Premier ministre de l’Italie, ex-président de la Banque centrale européenne (BCE), ex-président du Conseil de stabilité financière, gouverneur de la Banque d’Italie et ex-employé de Goldman Sachs, a déclaré dans un discours au MIT de Boston sur la guerre de l’OTAN en Ukraine : « Le slogan est unique, catégorique et contraignant pour tous. Il vole déjà et enflamme les cœurs, des Alpes à l’océan Indien : « Gagnons ! et nous gagnerons ! ». Les États-Unis, l’Europe et leurs alliés n’ont pas d’autre choix que de s’assurer que l’Ukraine gagne cette guerre, sinon ce sera la fin de l’UE ». Pour lui, l’existence de l’UE dépendrait donc de la victoire et du maintien au pouvoir de la marionnette américaine Zelensky… Mario Draghi, représente les « valeurs européennes »… En contradiction flagrante avec l’article 11 de la Constitution Italienne : « l’Italie répudie la guerre en tant que […] moyen de règlement des différends internationaux ». Ce n’est pas la première fois que le banquier Draghi nous enseigne « les valeurs européennes ». On se souvient que, dans un discours au Parlement italien, il avait rendu un hommage à Robert Kagan, le mari de Victoria Nuland, activiste américaine du coup d’État de Maidan en 2014 et figure clé des cercles qui alimentent le conflit ukrainien. Robert Kagan est le fils de Donald Kagan, fondateur du mouvement néo-conservateur américain…

L’ancien secrétaire de l’OTAN, Anders Rasmussen, a récemment rejoint Zelensky en tant que conseiller présidentiel. Dans un récent discours résumé par le journal britannique The Guardian, il dit : «Un groupe de pays de l’OTAN pourrait être prêt à déployer des troupes sur le terrain en Ukraine si les États membres, y compris les États-Unis, ne fournissent pas de garanties de sécurité tangibles à Kiev lors du sommet de l’Alliance à Vilnius ». Les nations qui, selon M. Rasmussen, seraient prêtes à envoyer des troupes en Ukraine seraient la Pologne et les États baltes. Mais Macron semble leur avoir volé la première place des va-t-en-guerre risquant ainsi d’entraîner toute l’Europe (le continent) dans une troisième guerre mondiale…
Notons que l’intervention d’une « coalition de volontaires » en Ukraine est semblable à celle formée pour l’invasion de l’Irak préconisée à l’époque par le général David Petraeus, principal protagoniste des guerres sans fin menées par les États-Unis dans leur volonté de dominer un monde «unipolaire».

La liste des déclarations de représentants de l’auto-proclamé « monde libre », avec son « ordre fondé sur des règles » (les leurs) est longue…Trop longue mais donne une vision claire (et sombre) de la nature réelle de ces organisations supranationales que sont l’UE et l’OTAN.
Les citoyens des États-Unis et des pays membres de l’UE ne sont pas et ne seront jamais consultés sur les prises de positions guerrières de leurs pseudo-représentants. Ces derniers alimentent ou déclarent la guerre comme bon leur semble, sans consulter les peuples. Ils appliquent des « sanctions » illégales au regard du droit international et ciblent la Russie et la Chine comme une menace sans que nous ayons voix au chapitre. En revanche, les peuples paient pour envoyer des milliards de dollars et d’euros au régime pro-nazi de Zelensky, pour lui fournir armes et munitions, « instructeurs » militaires, services de renseignements et militaires. Si nous laissons l’UE et l’OTAN faire, ils enverront bientôt nos enfants combattre et verser leur sang.

La Macronie veut faire croire aux Français que nous avons le gouvernement le plus « raisonnable » et le plus « progressiste » de ces dernières décennies. En réalité, il s’agit du gouvernement le plus droitier, le plus menteur, le plus injuste, le plus anti-social, le plus vendu à l’UE et à l’OTAN, bref le plus anti-national et le plus anti-français des dernières décennies. La Macronie, ses affidés et tous les partis pro-UE considèrent que les Français sont prêts à vendre leur dignité, leur souveraineté, leur indépendance et leur liberté pour quelques fonds européens qui ne sont, en fait, qu’une faible partie de la contribution financière de la France, c’est-à-dire des citoyens français, au gouffre financier « européen ».

Il est donc temps pour les peuples de dire «ça suffit !» à l’OTAN/UE.

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