Retour sur terre

par Patrick Reymond

Mathieu Kassovitz vient de casser la baraque. «La pollution n’existe pas». De fait, pour une fois, pour une fois qu’il a raison, il faut le saluer. De fait, tout ce qui est sur terre, vient de terre, où alors, je n’ai pas encore trouvé les statistiques d’importations extra-terrestres.
De fait, une pollution, c’est la concentration sur un endroit, de choses provenant d’autres, sous une autre forme.
Si j’en crois mon département, connu pour être rural et peu pollué, il s’est quand même tapé l’existence de 800 mines diverses et variées, qui ont pollué en leur temps.
Depuis, comme il a dit, la nature a repris le dessus.

Comme le ridicule ne tue pas, l’Arcom a été saisie, et ce, pour quoi faire ? L’Arcom va déposer plainte ???

«C’est une opinion contredisant des faits scientifiques établis». De fait, il y a erreur, le richomemenclimatic n’est pas «scientifiquement établi», c’est seulement «médiatiquement établi», parce que même si 99% des scientifiques disent au plus qu’ils n’en savent rien, le 1% largement corrompu subventionné a seul accès aux médias.

De fait, il ne faut pas prendre au pied de la lettre ce qui dit Mathieu Kassovitz. Il veut simplement dire qu’il faut raison garder.

Pour les égrenages de catastrophes naturelles, dont on décerne le mérite au richofemenclimatic, je citerais un auteur, il s’appelle Lucien Bodard. C’est un homme qui est né en Chine, son père y était consul. Il dit qu’écraser une jonque pleine de monde (évidemment noyés) pour son vapeur qui remontait le Yang Tsé, c’était un incident sans importance, dans cette Chine des seigneurs de la guerre où perdre 10 millions de personnes dans une inondation ne faisait pas une ligne dans les journaux de Shangaï. Réchauffement climatique des années 1920 ? Ou simple effet de l’effondrement de l’état central chinois ?

D’ailleurs, le droit politique chinois nous dit que le «mandat du ciel», quand il est retiré à une dynastie, se manifeste par une succession de catastrophes naturelles. De fait, ces catastrophes, n’en sont pas. C’est la perte de l’autorité de l’état, qui se manifeste par de multiples accidents, dues à des décennies d’incuries multiples. Dans la Chine ancienne, les inondations sont souvent la conséquence, plus des canaux non curés, que des intempéries. Mais je vous rassure, officiellement, ces budgets d’entretien sont toujours dépensés, même si rien n’est fait. Ou alors, on a fait des économies pour rééquilibrer le budget.

Dans la Défense, le quartier, les bureaux sont à l’abandon, de plus en plus. Les bureaux les plus anciens se vident, au profit (c’est le cas de le dire), des nouveaux. Sans doute, les nouveaux font des efforts sur les prix et ne sont pas obsolètes contrairement aux anciennes des années 1960 à 1970. Pire, les nouvelles entreprises qui s’implantent sont petites.

Dans le cas de la Défense, aucune trace de richofemenclimatic, seulement un changement de paramètres économiques.

Pour l’autorité de l’État, je dirais qu’aujourd’hui, l’autorité de l’État français, ça fait rire. De fait, on a «privilégié» l’indemnisation (de manière pingre), des victimes, ce qui évite de faire le reste…

Milee, distributeur de prospectus papier, est en faillite, liquidé, les salariés, non payés, mutation économique aussi, le prospectus ne se vend plus.

Devant un monde qui s’écroule, une bande de gogos naïfs ont besoin de croyances apocalyptiques, pour ne pas voir la réalité. La simple dislocation de notre monde est DÉJÀ quelque chose qui nous emmène vers l’horrible.

source : La Chute

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