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L'enquête sur la porte avant qu'elle ne s'ouvre
Rétrospective bringuebalante de décembre, 25/30. Chaque jour, un blog. Même aujourd'hui.
http://avantquellene.canalblog.com/
J'appréhendais un peu sur quel blog j'allais tomber le 25, vu qu'il m'en reste quelques déprimants à tirer d'ici le 30... Sauf que je suis tombé sur VOTRE PLUS BEAU CADEAU car sans doute LA PLUS DENSE CHOSE QUE J'AI FAITE DERNIEREMENT (en l'occurrence, entre fin 2019 et début 2020).
Cela s'appelle "L'enquête sur la porte avant qu'elle ne s'ouvre" et cela fait près de 100 pages. J'ai tenté d'y mettre tout dedans. C'est un peu galvaudé de dire la chose comme ça, mais en ce moment j'aime bien concevoir la BD improvisée comme une sorte d'émergence progressive du sens qui se fait gros au fil des pages que l'on amasse. Cela ne relève jamais complètement du "hasard" et en même temps ce qu'on vise au départ est bien sûr encore évasif ou je dirais "déqualifié", ça peut venir recueillir diverses significations ou finalités possibles, même si au final, seulement certaines et pas d'autres, certaines même apparaissant comme nécessaires, relevant de notre "raison d'être", viennent se regrouper pour "qualifier" la mosaïque.
Je fabrique cela avec une part de jeu au départ, par exemple je tire au sort des noms de personnages comme je tire au sort ici des blogs, avec quelques contraintes invisibles de combinaison qui ne sont que des aides au mouvement et donc absolument inessentiels au sens, celui-ci étant bien tout le contraire de "gratuit" ou de "contingent" puisqu'il s'agit d'aller à chaque fois au plus près de ce que "je suis", de "où j'en suis" à un instant donné (c'est le même genre de principe actuellement à l'œuvre dans l'espèce de feuilleton immobile "ressassant mais gros du sens qui vient s'y accrocher progressivement à mon insu et sous ma tension demandante" que je fais dans Déconfetti et qui s'appelle "Comment en est-on arrivé là ?").
On y retrouve donc tous les sujets graves de la période (qui sont encore à peu près les miens aujourd'hui, même si parfois colorés autrement) : le retour de Lucas Taïeb à la BD indé alors qu'il pensait avoir rejoint tout autre chose dans un tout autre monde (ce qui renforce le côté parfois onirique), son corps qui l'empêche de pouvoir se penser comme un "soi autonome" ou "responsable" à proprement parler (convocations de Freud et Castoriadis), et ça et là quelques tropismes anthropologico-politiques voire même sexuo-sentimentaux (le blog de textes "Le seul vrai hétéro" y est en quelque sorte résumé en quatre pages, ce qui est pratique pour ses non-lecteurs). Bref, ce n'est pas trop abuser que de dire que j'ai cherché à "tout" y mettre. Avec en plus un trait qui obéit de plus en plus à son propre équilibre, qu'il trouve enfin de façon proprement satisfaisante sur certaines pages, ce qui me permet vraiment de dire que c'est la chose que je préfère de mon come-back post-2018 (pour cela que je l'ai mise en blog, tandis que je suis encore perplexe sur d'autres bandes faites depuis) et que j'aimerais donc un jour que cela débouche sur quelque chose de concret... quitte à devoir trouver un prolongement à tout ça, repartir dans l'enquête, ce qui est toujours plus ou moins prévu quand j'apprécie un "principe" ou un "univers" (mon côté BD, pour le coup !), mais alors il faudra que j'aie l'impression que du nouveau sens pourra s'agréger ainsi. En tout cas, même quand je suis parti sur une forme un peu autre, je crois que je vais conserver précieusement cette "façon de faire" encore quelques temps, dans la situation qui est la mienne. 🙂
J'espère que la Papa Rouge a été généreux, et bonne journée à vous !
http://avantquellene.canalblog.com/
J'appréhendais un peu sur quel blog j'allais tomber le 25, vu qu'il m'en reste quelques déprimants à tirer d'ici le 30... Sauf que je suis tombé sur VOTRE PLUS BEAU CADEAU car sans doute LA PLUS DENSE CHOSE QUE J'AI FAITE DERNIEREMENT (en l'occurrence, entre fin 2019 et début 2020).
Cela s'appelle "L'enquête sur la porte avant qu'elle ne s'ouvre" et cela fait près de 100 pages. J'ai tenté d'y mettre tout dedans. C'est un peu galvaudé de dire la chose comme ça, mais en ce moment j'aime bien concevoir la BD improvisée comme une sorte d'émergence progressive du sens qui se fait gros au fil des pages que l'on amasse. Cela ne relève jamais complètement du "hasard" et en même temps ce qu'on vise au départ est bien sûr encore évasif ou je dirais "déqualifié", ça peut venir recueillir diverses significations ou finalités possibles, même si au final, seulement certaines et pas d'autres, certaines même apparaissant comme nécessaires, relevant de notre "raison d'être", viennent se regrouper pour "qualifier" la mosaïque.
Je fabrique cela avec une part de jeu au départ, par exemple je tire au sort des noms de personnages comme je tire au sort ici des blogs, avec quelques contraintes invisibles de combinaison qui ne sont que des aides au mouvement et donc absolument inessentiels au sens, celui-ci étant bien tout le contraire de "gratuit" ou de "contingent" puisqu'il s'agit d'aller à chaque fois au plus près de ce que "je suis", de "où j'en suis" à un instant donné (c'est le même genre de principe actuellement à l'œuvre dans l'espèce de feuilleton immobile "ressassant mais gros du sens qui vient s'y accrocher progressivement à mon insu et sous ma tension demandante" que je fais dans Déconfetti et qui s'appelle "Comment en est-on arrivé là ?").
On y retrouve donc tous les sujets graves de la période (qui sont encore à peu près les miens aujourd'hui, même si parfois colorés autrement) : le retour de Lucas Taïeb à la BD indé alors qu'il pensait avoir rejoint tout autre chose dans un tout autre monde (ce qui renforce le côté parfois onirique), son corps qui l'empêche de pouvoir se penser comme un "soi autonome" ou "responsable" à proprement parler (convocations de Freud et Castoriadis), et ça et là quelques tropismes anthropologico-politiques voire même sexuo-sentimentaux (le blog de textes "Le seul vrai hétéro" y est en quelque sorte résumé en quatre pages, ce qui est pratique pour ses non-lecteurs). Bref, ce n'est pas trop abuser que de dire que j'ai cherché à "tout" y mettre. Avec en plus un trait qui obéit de plus en plus à son propre équilibre, qu'il trouve enfin de façon proprement satisfaisante sur certaines pages, ce qui me permet vraiment de dire que c'est la chose que je préfère de mon come-back post-2018 (pour cela que je l'ai mise en blog, tandis que je suis encore perplexe sur d'autres bandes faites depuis) et que j'aimerais donc un jour que cela débouche sur quelque chose de concret... quitte à devoir trouver un prolongement à tout ça, repartir dans l'enquête, ce qui est toujours plus ou moins prévu quand j'apprécie un "principe" ou un "univers" (mon côté BD, pour le coup !), mais alors il faudra que j'aie l'impression que du nouveau sens pourra s'agréger ainsi. En tout cas, même quand je suis parti sur une forme un peu autre, je crois que je vais conserver précieusement cette "façon de faire" encore quelques temps, dans la situation qui est la mienne. 🙂
J'espère que la Papa Rouge a été généreux, et bonne journée à vous !