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Autant rien faire
Rétrospective bringuebalante de décembre, 29/30. Chaque jour, un blog. Jusqu'à demain.
http://autantrienfaire2.canalblog.com/
Avant que vous me connaissiez comme vous me connaissez, j'ai été un auteur autobiographique. C'est ça qui m'a donné envie de faire ce qu'on appelle parfois curieusement "de la bande dessinée" et c'est comme cela que je suis apparu sur l'internet en 2007. Mes quatre premiers blogs ne parlaient que de "je" et se nommaient, par ordre chronologique, "Après l'intensité", "Mes deux facettes / À l'extérieur", "Mon passé, mon présent et mon futur" et "Autant rien faire". J'ai supprimé les quatre. Mais le premier et le quatrième, surtout le quatrième dont nous parlons aujourd'hui, ont été partiellement repostés en 2013 à l'occasion de "correspondances" psychologiques et/ou existentielles établies avec ce qu'exposait "Immobile et agité", dont nous avons parlé hier.
(Je suis même allé jusqu'à me séparer physiquement des pages ultra-mini format, compliquées à conserver de "Mon passé, mon présent et mon futur", que j'aimerais pourtant relire aujourd'hui. Si quelqu'un par hasard se souvient de ce blog, qu'il me le transmette par télépathie.)
Je m'aperçois que tandis que "Immobile et agité" prenait à bras le corps (c'est le cas de le dire) le problème du corps, "Autant rien faire" (2008-2009) se concentrait sur les supplices occasionnés par mon cerveau. Encore aujourd'hui, je ne sais pas comment m'en sortir avec mon cerveau. (Si quelqu'un par hasard dispose d'une solution, qu'il me la transmette par télépathie (c'est le cas de le dire)).
Je poste ici-même les pages dont je me sens encore proche. Il faut dire que le contexte de solitude est assez similaire avec celui de l'époque. C'est dingue comme la solitude disproportionne le cerveau. N'empêche que sans celle-ci, toute une versant de mon "travail", comme on dit, n'aurait pas vu le jour, versant que quelqu'un a nommé un jour, bien que je récuse pour ma part ce terme, le versant "dépressif" de mon "travail" (si je le récuse, c'est parce qu'aucun diagnostic ne m'a pour l'instant décrit comme tel), à savoir son versant ratiocinant, ressassant, j'aime bien dire "déchirant" en ce moment de par mon goût pour les choses affectées, la plainte, etc. Quoi qu'il en soit, les ratiocinations du "je" font partie des principaux objectifs esthético-langagiers qu'il m'a toujours plu de poursuivre et... vous savez ce dont j'ai envie, du coup, depuis que ma principale facette "officielle", celle publiée par PCCBA, fait la part belle à l'autre versant, presque opposé, "l'absurde" et le "truculent" ? Hé bien de tordre le bâton dans l'autre sens, de revenir à ma facette ratiocinante, hyper-intérieure, super-hyper-auto-penchée (terme plus aimable que "auto-centré" puisqu'en me plongeant ainsi dans le moi du moi du moi, dans l'intériorité de l'intériorité de l'intériorité, c'est bien le monde du monde du monde, ses espoirs déçus ou poursuivis, ses universaux, ses éclaircies globales que je vise). Ou en tout cas de mêler perpétuellement les deux.
Car je suis les deux, que ça vous plaise ou non.
Je me rappelle en tout cas de cette époque, de "Autant rien faire", où la gloire ultime était d'être repris sur un skyblog de collégien. Oui, je l'ai été. Par l'une de mes pages apparemment "déchirantes", dignes de ces affects qui nous meuvent à ces âges, qui durent plus ou moins selon les personnalités et les occasions.
Ah, c'était un autre temps, le "bon temps" je sais pas, sûrement pas, mais disons qu'on avait de quoi voir venir, comme qui dirait.
À demain pour la clôture de la rétrospective avec, ironie du sort, mon dernier blog remémoratif en date, réalisé pile dix ans après "Autant rien faire", à savoir le dénommé "Lucas Taïeb n'a rien à faire ici" (2018-2019).
http://autantrienfaire2.canalblog.com/
Avant que vous me connaissiez comme vous me connaissez, j'ai été un auteur autobiographique. C'est ça qui m'a donné envie de faire ce qu'on appelle parfois curieusement "de la bande dessinée" et c'est comme cela que je suis apparu sur l'internet en 2007. Mes quatre premiers blogs ne parlaient que de "je" et se nommaient, par ordre chronologique, "Après l'intensité", "Mes deux facettes / À l'extérieur", "Mon passé, mon présent et mon futur" et "Autant rien faire". J'ai supprimé les quatre. Mais le premier et le quatrième, surtout le quatrième dont nous parlons aujourd'hui, ont été partiellement repostés en 2013 à l'occasion de "correspondances" psychologiques et/ou existentielles établies avec ce qu'exposait "Immobile et agité", dont nous avons parlé hier.
(Je suis même allé jusqu'à me séparer physiquement des pages ultra-mini format, compliquées à conserver de "Mon passé, mon présent et mon futur", que j'aimerais pourtant relire aujourd'hui. Si quelqu'un par hasard se souvient de ce blog, qu'il me le transmette par télépathie.)
Je m'aperçois que tandis que "Immobile et agité" prenait à bras le corps (c'est le cas de le dire) le problème du corps, "Autant rien faire" (2008-2009) se concentrait sur les supplices occasionnés par mon cerveau. Encore aujourd'hui, je ne sais pas comment m'en sortir avec mon cerveau. (Si quelqu'un par hasard dispose d'une solution, qu'il me la transmette par télépathie (c'est le cas de le dire)).
Je poste ici-même les pages dont je me sens encore proche. Il faut dire que le contexte de solitude est assez similaire avec celui de l'époque. C'est dingue comme la solitude disproportionne le cerveau. N'empêche que sans celle-ci, toute une versant de mon "travail", comme on dit, n'aurait pas vu le jour, versant que quelqu'un a nommé un jour, bien que je récuse pour ma part ce terme, le versant "dépressif" de mon "travail" (si je le récuse, c'est parce qu'aucun diagnostic ne m'a pour l'instant décrit comme tel), à savoir son versant ratiocinant, ressassant, j'aime bien dire "déchirant" en ce moment de par mon goût pour les choses affectées, la plainte, etc. Quoi qu'il en soit, les ratiocinations du "je" font partie des principaux objectifs esthético-langagiers qu'il m'a toujours plu de poursuivre et... vous savez ce dont j'ai envie, du coup, depuis que ma principale facette "officielle", celle publiée par PCCBA, fait la part belle à l'autre versant, presque opposé, "l'absurde" et le "truculent" ? Hé bien de tordre le bâton dans l'autre sens, de revenir à ma facette ratiocinante, hyper-intérieure, super-hyper-auto-penchée (terme plus aimable que "auto-centré" puisqu'en me plongeant ainsi dans le moi du moi du moi, dans l'intériorité de l'intériorité de l'intériorité, c'est bien le monde du monde du monde, ses espoirs déçus ou poursuivis, ses universaux, ses éclaircies globales que je vise). Ou en tout cas de mêler perpétuellement les deux.
Car je suis les deux, que ça vous plaise ou non.
Je me rappelle en tout cas de cette époque, de "Autant rien faire", où la gloire ultime était d'être repris sur un skyblog de collégien. Oui, je l'ai été. Par l'une de mes pages apparemment "déchirantes", dignes de ces affects qui nous meuvent à ces âges, qui durent plus ou moins selon les personnalités et les occasions.
Ah, c'était un autre temps, le "bon temps" je sais pas, sûrement pas, mais disons qu'on avait de quoi voir venir, comme qui dirait.
À demain pour la clôture de la rétrospective avec, ironie du sort, mon dernier blog remémoratif en date, réalisé pile dix ans après "Autant rien faire", à savoir le dénommé "Lucas Taïeb n'a rien à faire ici" (2018-2019).