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Le mouvement LGBTI en première ligne des attaques fascistes
Depuis plusieurs mois, les militant·es LGBTI documentent avec effroi la longue liste des attaques qu’ielles subissent. Pourtant, l’assaut transphobe et homophobe auquel nous assistons n’est ni une surprise, ni un hasard, mais bien le résultat d’une stratégie délibérée des mouvements réactionnaires.
Si les militant·es trans ont dans un premier temps fait part de leurs inquiétudes sur l’offensive contre les droits des personnes trans aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les attaques n’ont pas tardé à se répandre en France.
Un nouvel épisode a eu lieu le 18 mai dernier, à Nantes, quand le centre LGBT Nosig [1] a, de nouveau, été dégradé en étant recouvert de symboles d’extrême droite et d’un slogan visant particulièrement les personnes trans.
Cette attaque nous rappelle que la multiplication des discours de haine, qu’ils soient racistes, homophobes, transphobes ou misogynes, n’est jamais qu’une multiplication de « discours » que l’on pourrait déconnecter de leurs effets sur le monde. Le déchaînement de violences dans les discours politiques a toujours une conséquence sur le déchaînement de violence sur les corps.
C’est ce que vient, de nouveau, démontrer le dernier rapport annuel de SOS Homophobie (à retrouver sur leur site internet) en constatant une hausse de 27 % des témoignages de transphobie par rapport à 2021.
Dans ce contexte, construire la riposte antifasciste signifie aussi soutenir et renforcer les contre-pouvoirs LGBTI.
Union Communiste Libertaire
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