La répression est généralisée, Olivier Besancenot proposait à #Tours mercredi dernier un front unitaire #antirepression : c'est une préoccupation majeure pour l'#UnionCommunisteLibertaire 37. Nous en discuterons en interne cette semaine : nous sommes dispo pour toute initiative !
SOLIDARITÉ TOTALE FACE À LA RÉPRESSION ❗communiqué UCL-FINISTÈRE
L'espoir d'un essoufflement du mouvement a été de nouveau douché ce jeudi 23 mars. En vérité il n'y a que le gouvernement pour être surpris de la situation, enfermé qu'il est dans une "pensée positive" propre à l'intégrisme néo-libéral.
Après que le mouvement ait enflé pacifiquement depuis janvier sans être entendu, après qu'il ait passé un premier cap en mettant la France à l'arrêt le 7 mars sans que ça n'inquiète plus que ça les déconnecté·es au pouvoir, le passage en force par l'utilisation abusive de tout l'arsenal anti-démocratique que permet une constitution autoritaire aura fini de convaincre l'immense majorité de la population, y compris les plus légalistes et pacifistes, que le durcissement de la contestation était nécessaire et inévitable. À la contestation de la réforme en elle-même, cristallisant déjà de multiples colères (inflation, salaire, conditions de travail...), s'ajoute maintenant la question démocratique et celle de la légitimité du régime en place.
Après le mutisme et le mépris, le gouvernement passe donc à la matraque. Depuis l'annonce du 49.3 les violences policières se succèdent. Gazage, matraquage, utilisation des véhicules contre les manifestant·es, jusqu'à des agressions sexuelles. Des centaines d'opposant·es ont été arrêté·es, la plupart du temps pour être libéré·es sans aucune poursuite. La stratégie est donc en même temps celle de la peur, celle de la communication par la mise en scène de la répression, du fichage intensif et celle de la division classique entre bon·nes et mauvais·es manifestant·es.
Loin d'être limitée aux grande villes, comme c'est le cas habituellement, la répression touche l'ensemble du territoire. Brest n'échappe donc pas au phénomène. Des arrestations ont eu lieu le soir du vote des motions de censure jeudi dernier. Vendredi matin deux syndicalistes ont été arrêtés pendant une action de blocage économique. Ils auront passé une journée en garde à vue.
Nous exprimons toute notre solidarité à l'ensemble des victimes de l'état policier.
Nous appelons à faire bloc contre la répression de l'ensemble du mouvement. Ne cédons ni à la peur, ni à la division. Le musèlement par la force est la dernière cartouche du gouvernement, il nous faut tenir bon.
Mardi prochain sera l'occasion de lui signifier que sa nouvelle méthode ne fonctionne pas plus que les autres. D'ici là, continuons les blocages, les grèves et les manifs. Nous avons le nombre et la colère, nous pouvons l'emporter.
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