À #Tours les enfants dorment dans la rue : rdv le #2avril à 18h30 pour un apéro solidaire à l'école Michelet, 40 rue G. Thiou. Stoppons la chasse aux pauvres, des logements pour tout·es !
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1er avril : Un logement digne pour tous et toutes 28/03
Prix des loyers, flambée de l’immobilier, spéculation, expulsions, ségrégation urbaine, lutte contre la gentrification, réquisitions de logements vides… Ce 1er avril, à l’occasion de la journée européenne d’actions pour le droit au logement, mobilisons nous !
1) Etat des lieux du logement.
La trêve hivernale se terminera le 31 mars dans un contexte plus difficile que jamais. L’inflation et la hausse du prix de l’énergie se conjuguent à celle des loyers et font craindre à de nombreux·ses locataires la perte de leur logement. Dans cette perspective 13 manifestations dans 12 villes sont organisées pour réclamer un logement digne pour toutes et tous.
2) La loi Kasbarian
Alors que l’Insee comptait en 2023 trois millions de logements inoccupés (soit une hausse de plus de 60 % depuis 1990), la loi Kasbarian-Bergé a été adoptée en juillet 2023 dans une dynamique de criminalisation de la pauvreté. Cette loi « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite » vise en faite à considérer les locataires comme des délinquant·es : accélération des procédures d’expulsion pour loyer impayé, triplement des sanctions encourues par les squateur·ices et création d’un délit punissant « la propagande ou la publicité en faveur de méthodes encourageant la violation de domicile ». En plus de l’exploitation au travail, les travailleurs et travailleuses se prennent la violence capitaliste jusqu’à dans leur logement et particulièrement pour les habitant·es des quartiers populaire dont la vie est de plus en plus sacrifiée aux bénéfices des marchand·es de sommeil et des spéculateur·ices. En ayant nommé Guillaume Kasbarian – porteur de cette loi « antisquat » – ministre du Logement en début d’année, le gouvernement dont la moitié sont millionnaires montre à nouveau son mépris pour les classes populaires.
3) Le logement du point de vue de l’UCL ou des communistes libertaires
Nous promouvons l’action directe des premièr·es concerné·es pour remettre en cause la propriété privée et le marché capitaliste du logement. Préalable nécessaire à la construction d’un service publique socialisé du logement. C’est pourquoi nous soutenons l’action des collectifs et associations de lutte contre le mal logement comme le DAL.
Nous considérons que la lutte pour l’amélioration immédiate des conditions de vie pourra amener à cette rupture. C’est pourquoi nous revendiquons :
– Le blocage des loyers.
– La réquisition des logements laissés vides à des fins spéculatives.
– Une taxe dissuasive sur les mètres carrés inoccupés.
– Le respect du SRU qui impose un seuil minimal de logement sociaux aux communes qui restent encore largement non suivi.
– L’isolation du bati afin de minimiser la facture énergétique des locataires et des normes environnementales élevées.
– L’accès aux logements sociaux pour les personnes sans papiers.
– Pas d’expulsion des bidonvilles sans relogement social durable prenant en compte les situations familiales.
– Un contrôle renforcé pour détecter et sanctionner les marchands de sommeil.
– Une réelle politique d’accompagnement renforcée pour les personnes sans-abris afin de ne laisser personnes à la rue.
– Une augmentation des capacités des hébergements d’urgence, pour les sans-abris avec ou sans-papiers, mais également pour les femmes victimes de violences conjugales.
– Un sans abri sur quatre en France est passé par l’ASE. Il faut plus de moyen pour la protection de l’enfance, un toit et un revenu pour chaque jeune autonome.
Soyons dans la rue le premier avril pour le droit à un logement digne pour toutes et tous !