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Juste avant que la porte ne s'ouvre
Rétrospective bringuebalante de décembre, 11/30. Chaque jour, en décembre, tiré au sort au hasard, un blog.
http://justeavantquela.canalblog.com/
"Juste avant que la porte ne s'ouvre", court feuilleton dessiné entre 2011 et 2012
On peut difficilement faire BD plus maudite que "Juste avant que...". Et quand je dis maudite, pour mon cas, c'est que ça va loin, il ne s'agit pas simplement d'une non-publication éternelle, ça j'en ai bien d'autres et ce statut finit par leur seoir à force, surtout que ce sont pour leur part des BD bel et bien pensées comme terminées, bouclées, accomplies (comme "Le Comptoir" dont on parlait hier).
Non, là, c'est maudit car inachevé dans des conditions désagréables. Désagréables au niveau du ressenti, pourtant j'aimais bien au départ m'immiscer dans ce genre de feuilleton interlope comme au temps jadis où tout pouvait se passer, j'y ai tenté des trucs de langage et de musique, mais c'est comme si j'eus besoin au bout d'un moment d'une confirmation de la route, externe ou interne. Et c'est là que la non-confirmation fut implacablement telle jusqu'au bout, créant l'aspect maudit.
Je me souviens l'avoir envoyé à ce site qui se nommait "Grand Papier" (dont j'ignore d'ailleurs s'il existe encore), histoire qu'une plus grande visibilité, l'inclusion externe dans le "champ" indé, m'entraîne à nouveaux frais intérieurement. Non, ça n'allait pas, ça ne "correspondait pas à la ligne", comme on disait encore en cette époque.
Et c'est là, ou à moins que ça eut lieu avant car je ne crois pas qu'il y ait de rapport de cause à effet (car mon corps a existé et avait déjà vécu avant d'être "indé"), que la physiologie et à travers elle son agitation déboulent, je ne peux plus dire autre chose sur ces pages que mes douleurs, qui prennent alors la place que devraient occuper mes bonhommes et leur porte. Cela devient une "BD autobio de Taïeb" parasitée par les bonhommes et leur porte, ce n'était pas le deal de départ et ça ne me plaît pas, vous n'en trouverez ici que l'ultime page sauvable, qui bascule là-dedans et pas les deux ou trois suivantes qui étaient vraiment trop maudites à lire et que j'ai préféré retirer.
Malédiction dans la malédiction : ces 39 pages firent partie des "bandes" choisies pour mon comité de lecture adoré, celui que je ne remercierai jamais assez, le comité PCCBA en 2019. Le caractère inachevé de la chose n'étant pas rédhibitoire, puisqu'à l'insu de tout le monde (ou presque), "Socles" l'était déjà, inachevé. Non mais tout de même, encore un peu de maudit pour finir : là, "Juste avant que la porte...", ça a failli ; tandis que la moitié du tandem PCCBA l'avait pré-sélectionné, l'autre n'en était pas suffisamment convaincu, de par sa dimension "théâtre de l'absurde" jugée trop appuyée (je ne sais pas si cette observation est vraie ou fausse, je peux juste dire pour ma défense que je n'avais que ces armes à cette période, 2012 est l'année où les mots m'apparaissaient de fait grotesques, c'est "Petits totems", c'est "Reconstitutions", débrouillez-vous avec ça...). J'aurais été "pour" et ça aurait fait deux voix "pour", mais l'édition n'est pas démocratique.
Et puis... pour tout vous dire... je ne sais même pas si j'aurais été pour.
C'est maudit.
Mais ça se lit, comme on dit.
http://justeavantquela.canalblog.com/
"Juste avant que la porte ne s'ouvre", court feuilleton dessiné entre 2011 et 2012
On peut difficilement faire BD plus maudite que "Juste avant que...". Et quand je dis maudite, pour mon cas, c'est que ça va loin, il ne s'agit pas simplement d'une non-publication éternelle, ça j'en ai bien d'autres et ce statut finit par leur seoir à force, surtout que ce sont pour leur part des BD bel et bien pensées comme terminées, bouclées, accomplies (comme "Le Comptoir" dont on parlait hier).
Non, là, c'est maudit car inachevé dans des conditions désagréables. Désagréables au niveau du ressenti, pourtant j'aimais bien au départ m'immiscer dans ce genre de feuilleton interlope comme au temps jadis où tout pouvait se passer, j'y ai tenté des trucs de langage et de musique, mais c'est comme si j'eus besoin au bout d'un moment d'une confirmation de la route, externe ou interne. Et c'est là que la non-confirmation fut implacablement telle jusqu'au bout, créant l'aspect maudit.
Je me souviens l'avoir envoyé à ce site qui se nommait "Grand Papier" (dont j'ignore d'ailleurs s'il existe encore), histoire qu'une plus grande visibilité, l'inclusion externe dans le "champ" indé, m'entraîne à nouveaux frais intérieurement. Non, ça n'allait pas, ça ne "correspondait pas à la ligne", comme on disait encore en cette époque.
Et c'est là, ou à moins que ça eut lieu avant car je ne crois pas qu'il y ait de rapport de cause à effet (car mon corps a existé et avait déjà vécu avant d'être "indé"), que la physiologie et à travers elle son agitation déboulent, je ne peux plus dire autre chose sur ces pages que mes douleurs, qui prennent alors la place que devraient occuper mes bonhommes et leur porte. Cela devient une "BD autobio de Taïeb" parasitée par les bonhommes et leur porte, ce n'était pas le deal de départ et ça ne me plaît pas, vous n'en trouverez ici que l'ultime page sauvable, qui bascule là-dedans et pas les deux ou trois suivantes qui étaient vraiment trop maudites à lire et que j'ai préféré retirer.
Malédiction dans la malédiction : ces 39 pages firent partie des "bandes" choisies pour mon comité de lecture adoré, celui que je ne remercierai jamais assez, le comité PCCBA en 2019. Le caractère inachevé de la chose n'étant pas rédhibitoire, puisqu'à l'insu de tout le monde (ou presque), "Socles" l'était déjà, inachevé. Non mais tout de même, encore un peu de maudit pour finir : là, "Juste avant que la porte...", ça a failli ; tandis que la moitié du tandem PCCBA l'avait pré-sélectionné, l'autre n'en était pas suffisamment convaincu, de par sa dimension "théâtre de l'absurde" jugée trop appuyée (je ne sais pas si cette observation est vraie ou fausse, je peux juste dire pour ma défense que je n'avais que ces armes à cette période, 2012 est l'année où les mots m'apparaissaient de fait grotesques, c'est "Petits totems", c'est "Reconstitutions", débrouillez-vous avec ça...). J'aurais été "pour" et ça aurait fait deux voix "pour", mais l'édition n'est pas démocratique.
Et puis... pour tout vous dire... je ne sais même pas si j'aurais été pour.
C'est maudit.
Mais ça se lit, comme on dit.