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La mission
Rétrospective bringuebalante de décembre, 26/30. Chaque jour, un blog. Encore aujourd'hui.
http://lamissionbd.canalblog.com/
(AVEC UNE SURPRISE À LA FIN DE CE MESSAGE DONC RESTEZ JUSQU'AU BOUT)
Il est risqué de donner le lien d'un blog qui a donné un livre encore disponible ( http://www.le-terrier.net/pccba/taieb3/ ), mais il paraît que ça ne rebute pas les gens, qu'ils se font une première idée puis qu'ensuite ils vont respirer le papier. Dont acte.
Il s'agit donc de "La mission", réalisée en 2013 et que j'ai longtemps considérée comme ma BD formellement la plus "aboutie", comme on dit couramment. Surtout que j'aurai morflé ; j'en ai en effet un souvenir épuisant musculairement, preuve que même en situation de minimalisme, la BD est une discipline physique. Cela devait même au départ être un peu plus long, mais je commençais à trop (me) forcer dans tous les sens du terme, donc j'ai préféré en rester à 30 pages ; sans savoir que cela faciliterait ensuite sa mise en papier par PCCBA, ce qui ma foi est un parfait rebondissement, même si j'ai bien tenté de la faire entrer dans des maisons plus grandes, avec notamment un avis très encourageant de l'un des messieurs les plus en vue de la place parisienne, ce qui m'aura fait patienter en conservant toujours un regard de considération envers cette chose (ce qui n'est le cas que pour très peu de mes travaux, à part peut-être le reste de mon fameux "podium" qui contient aussi, pour rappel, "Le comptoir" et "Un grand homme" qui restent pour leur part encore ignorés voire bafoués en 2021).
Marrant comme je parviens enfin à sortir d'un "minimalisme à crayonnés" trop propre et raide dans lequel je ne me suis jamais retrouvé et auquel j'ai trop longtemps voulu coller. C'était l'une de mes plus grandes interrogations concrètes : pourquoi, en BD indé, les auteurs minimalistes sont-ils des propres, des maniaques, des méticuleux ? J'ai voulu très tôt être à la fois minimal et bordélique et ce n'est qu'avec "La mission" que j'y suis vraiment parvenu. Ouf.
Il était prévu que j'embraye ensuite sur "La fiction", puis "La miction", puis pourquoi pas "La fission" (sans rire), mais j'étais vraiment HS au niveau BD et est alors arrivée la fameuse période de dégoût et l'envie d'écriture. Une BD récente et encore gardée secrète, intitulée "La seule écurie digne de ce nom", constitue néanmoins une sorte de petite sœur formelle, notamment au niveau de son format de page : horizontal. Autre interrogation concrète que j'avais depuis longtemps : pourquoi les dessinateurs dessinent-ils si peu en format à l'italienne ? C'est quand même bien mieux, non ? En tout cas moi je trouve ça bien mieux, je suis plus à l'aise.
ET ON EN ARRIVE À LA SURPRISE PROMISE :
AVIS À CELLES ET CEUX QUI ONT DEJA LU LA MISSION, CE QUE VOUS NE SAVEZ PAS C'EST QU'ELLE CONTENAIT à l'origine (bon, j'arrête de gueuler) une "Annexe-Epilogue" explicite (dans tous les sens du terme) jugée trop appuyée ou démonstrative par l'éditeur, et qui ne figure donc pas dans le recueil. Bien entendu, elle est sur le blog et vous pouvez donc aller la consulter, pas plus loin qu'ICI : http://lamissionbd.canalblog.com/archives/p30-10.html
Je vous souhaite un très bon dimanche en compagnie de qui vous voulez et vous dis à demain.
http://lamissionbd.canalblog.com/
(AVEC UNE SURPRISE À LA FIN DE CE MESSAGE DONC RESTEZ JUSQU'AU BOUT)
Il est risqué de donner le lien d'un blog qui a donné un livre encore disponible ( http://www.le-terrier.net/pccba/taieb3/ ), mais il paraît que ça ne rebute pas les gens, qu'ils se font une première idée puis qu'ensuite ils vont respirer le papier. Dont acte.
Il s'agit donc de "La mission", réalisée en 2013 et que j'ai longtemps considérée comme ma BD formellement la plus "aboutie", comme on dit couramment. Surtout que j'aurai morflé ; j'en ai en effet un souvenir épuisant musculairement, preuve que même en situation de minimalisme, la BD est une discipline physique. Cela devait même au départ être un peu plus long, mais je commençais à trop (me) forcer dans tous les sens du terme, donc j'ai préféré en rester à 30 pages ; sans savoir que cela faciliterait ensuite sa mise en papier par PCCBA, ce qui ma foi est un parfait rebondissement, même si j'ai bien tenté de la faire entrer dans des maisons plus grandes, avec notamment un avis très encourageant de l'un des messieurs les plus en vue de la place parisienne, ce qui m'aura fait patienter en conservant toujours un regard de considération envers cette chose (ce qui n'est le cas que pour très peu de mes travaux, à part peut-être le reste de mon fameux "podium" qui contient aussi, pour rappel, "Le comptoir" et "Un grand homme" qui restent pour leur part encore ignorés voire bafoués en 2021).
Marrant comme je parviens enfin à sortir d'un "minimalisme à crayonnés" trop propre et raide dans lequel je ne me suis jamais retrouvé et auquel j'ai trop longtemps voulu coller. C'était l'une de mes plus grandes interrogations concrètes : pourquoi, en BD indé, les auteurs minimalistes sont-ils des propres, des maniaques, des méticuleux ? J'ai voulu très tôt être à la fois minimal et bordélique et ce n'est qu'avec "La mission" que j'y suis vraiment parvenu. Ouf.
Il était prévu que j'embraye ensuite sur "La fiction", puis "La miction", puis pourquoi pas "La fission" (sans rire), mais j'étais vraiment HS au niveau BD et est alors arrivée la fameuse période de dégoût et l'envie d'écriture. Une BD récente et encore gardée secrète, intitulée "La seule écurie digne de ce nom", constitue néanmoins une sorte de petite sœur formelle, notamment au niveau de son format de page : horizontal. Autre interrogation concrète que j'avais depuis longtemps : pourquoi les dessinateurs dessinent-ils si peu en format à l'italienne ? C'est quand même bien mieux, non ? En tout cas moi je trouve ça bien mieux, je suis plus à l'aise.
ET ON EN ARRIVE À LA SURPRISE PROMISE :
AVIS À CELLES ET CEUX QUI ONT DEJA LU LA MISSION, CE QUE VOUS NE SAVEZ PAS C'EST QU'ELLE CONTENAIT à l'origine (bon, j'arrête de gueuler) une "Annexe-Epilogue" explicite (dans tous les sens du terme) jugée trop appuyée ou démonstrative par l'éditeur, et qui ne figure donc pas dans le recueil. Bien entendu, elle est sur le blog et vous pouvez donc aller la consulter, pas plus loin qu'ICI : http://lamissionbd.canalblog.com/archives/p30-10.html
Je vous souhaite un très bon dimanche en compagnie de qui vous voulez et vous dis à demain.