L'#UnionCommunisteLibertaire de Nantes était invitée à prendre la parole au dernier meeting du NPA : notre force, c'est la grève ! L'#Autogestion doit être un levier pour les luttes ! L'UCL porte une volonté particulière d'organiser, de syndicaliser les secteurs féminisés.
Violence sociale imposée par cette projet de loi d’où une mobilisation énorme - le gouvernement qui impose son silence. C'est évidement un choix stratégique pour casser tout espoir de ceux et celles qui espéraient que sortir dans la rue pouvait soutenir des négociations, une forme de dialogue social. Plus qu'un choix stratégique c'est encore une fois, le preuve du mépris pour les travailleurs et les travailleuses, de nos conditions de vie (coût de la réforme pour les salariés, coût de la grève). le mépris impose l'arrêt de l'économie pour nous faire entendre contre ce gouvernement responsable du blocage du pays Avec l'utilisation du 49-3 le gouvernement a définitivement acté son isolement, mais aussi sa fragilité. Ce sont nos grèves et nos manifestations qui ont imposé ce choix. Nous devons continuer jusqu'au retrait de la loi.A l'UCL, nous en sommes convaincu·es, notre force, c'est la grève. Et la mobilisation contre la réforme des retraites le prouve. Mais l'expérience des luttes prouve aussi qu'une grève ne se décrète pas, elle se construit dans le temps. Ce n’est pas la mise en scène de scandales au parlement qui va soutenir la protestation, pas la NUPES qui va faire le tour des boîtes et des services pour convaincre équipes par équipes qu'il y a besoin de tout le monde. Les syndicats restent l'outil et le mode d'organisation essentiel pour notre classe. C'est grâce à eux que les grèves se sont renforcées et diffusées sur le territoire. Ici, la mobilisation de agents et agentes de Nantes en est un bel exemple… Nous défendons l'action syndicale qui permet aux salarié·es de s'organiser et de construire la lutte depuis leur lieu de travail. Il ne s'agit pas d'attendre des directives, mais de pousser à l'organisation d'AG régulières pour diffuser l'information, impliquer les collègues, faire du lien avec les autres sites. Écarter l'idée que certains secteurs auraient la force de " faire grève pour les autres " et envisager la grève reconductible. C'est dans ce sens que l'autogestion doit être un levier pour les luttes.
Ce qui semble évident aussi dans cette mobilisation c'est qu'elle concerne violemment toute notre classe. La colère est générale. Mais on entend aussi clairement que la colère va au-delà des retraites, les salaires, la précarité énergétique, la situation catastrophique de tout le secteur de la santé (les moyens à y consacrer, révélés suite à la crise sanitaire et à la pandémie de Covid, n'auront été qu'une indignation hypocrite..).... Il faut continuer à expliquer que toutes ces injustices sociales vont de pair.
Dans cette lutte ce sont aussi les revendications féministes qu'il est essentiel de mettre en avant. Et le mot d'ordre de la grève a pu s'incarner spécifiquement le 8 mars. La grève est aussi une force pour les femmes face aux oppressions qu'elles subissent au travail, dans la rue, chez elles.
Être communiste libertaire, c'est aussi porter nos revendications émancipatrices partout. On peut se réjouir que l'idée d'une grève des femmes est pris de la consistance. Inscrite dans un mouvement social d'ampleur, il a été plus facile de dire "je fais grève, aussi parce que je suis une femme".
L'UCL porte une volonté particulière d'organiser, de syndicaliser les secteurs féminisés.