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Enfans têtus
Rétrospective bringuebalante de décembre, 15/30. Chaque jour, en décembre, un tirage au sort de blog. On en est déjà à la moitié !
lucastaieb.tumblr.com
Le fameux Tumblr maudit dont je ne peux pas donner le lien sur Facebook vu qu'il est bloqué pour une raison que j'ignorerai toujours ! Il faut quand même le faire, ça : à peine je décide d'aller sur une plateforme plus "pro", plus esthétique, à peine on m'en empêche. Fort heureusement, la paranoïa n'est pas inscrite dans la disposition de mes neurones, qui plus est ce blog aura hébergé une belle renaissance (qui aura même mené à du papier, c'est dire, le si rare papier !)
Je ne parlerai ici que de la première partie de ce blog, ce pour quoi il a été créé et qui s'appelait "Enfants têtus", indépendamment de la série de pages qui a suivi et qui donne le nouveau titre "Comment leur faire croire ?", cette dernière étant considérée de mon côté comme "encore en cours", simplement empêchée par la malédiction du Tumblr. "Enfants têtus", donc, rien que "Enfants têtus", ici, dans la rétrospective. Nous sommes en 2018. La renaissance.
Je ne suis plus chez moi, je suis dans un endroit où il y a une très grande table à dessin. Cela fait à peu près trois ans que je n'ai à peu près rien dessiné. C'est dur de dire précisément, car on peut considérer d'un autre point de vue que j'ai repris en 2017 avec quelques pages de journal intime dessiné dont le seul lecteur sera mon meilleur ami, série absolument centrale dans ma pratique mais qui est forcément à "situer" à part, du moins faisons comme si. Bref, été 2015, j'arrêtais tout, j'arrêtais entre autres "Enfants têtus" à cause des douleurs, et trois ans plus tard, été 2018, devant cette grande table à dessins, je reprends ce petit carnet sur lequel j'ai inscrit "enfants têtus" et qui ne contient que cinq pages de 2015.
Je me sens obligé d'expliquer ce silence, de parler de mes douleurs, de mes oreilles, de dire que je mettrai plus tard toutes les pages dans le désordre mais qu'il faudra bien savoir que les cinq premières pages seront cachées parmi elles et qu'elles seront à considérer de façon à part, comme le prélude de ce long silence dont je reviens. Et si j'essayais de faire des pages sur la douleur, des petites pages de six cases chacune mais des petites pages quand même ? Je les intercalerai parmi d'autres pages de six cases où j'essaierai de faire revivre des traits et des bonhommes, comme il y a trois ans. Sur cette grande table à dessin. En essayant d'écouter de la musique à un niveau acceptable. En parlant, quand le besoin se fera sentir, de la douleur. Mais pas tout le temps : intercalée parmi d'autres langages qui seront, eux, leur propre fin. Histoire de montrer qu'il y a toujours une porte de sortie possible, avec l'art. Ou du moins que je l'ai retrouvée ici, sur cette table à dessin, à l'été 2018 qui me voit en tout point désorienté par rapport à il y a un an à la même période. Allez, comme quoi, finalement ça peut être inespéré, l'art.
Cette série désordonnée de pages retiendra l'attention du camarade Lucas Méthé qui en sélectionnera une importante quantité (la majorité, il me semble) pour son Tchouc-Tchouc n°6 (habillé d'un bel hérisson de M. Bukulin : https://tchouctchouc.blogspot.com/2019/05/numero-6.html ).
Il faut noter que parmi les pages écartées, on trouve toutes celles sur la douleur. Comme quoi, elles étaient peut-être juste là pour accoucher de la renaissance, comme appui initial, comme doublure dans l'ombre, logistique technico-existentielle secrète, sous-série parallèle à retracer ou pas parmi les traits dévoilés. Je vous les mets en commentaires, puisqu'elles forment comme l'envers de l'endroit des "Enfants têtus". Merci à L.M. pour cette publication.
lucastaieb.tumblr.com
Le fameux Tumblr maudit dont je ne peux pas donner le lien sur Facebook vu qu'il est bloqué pour une raison que j'ignorerai toujours ! Il faut quand même le faire, ça : à peine je décide d'aller sur une plateforme plus "pro", plus esthétique, à peine on m'en empêche. Fort heureusement, la paranoïa n'est pas inscrite dans la disposition de mes neurones, qui plus est ce blog aura hébergé une belle renaissance (qui aura même mené à du papier, c'est dire, le si rare papier !)
Je ne parlerai ici que de la première partie de ce blog, ce pour quoi il a été créé et qui s'appelait "Enfants têtus", indépendamment de la série de pages qui a suivi et qui donne le nouveau titre "Comment leur faire croire ?", cette dernière étant considérée de mon côté comme "encore en cours", simplement empêchée par la malédiction du Tumblr. "Enfants têtus", donc, rien que "Enfants têtus", ici, dans la rétrospective. Nous sommes en 2018. La renaissance.
Je ne suis plus chez moi, je suis dans un endroit où il y a une très grande table à dessin. Cela fait à peu près trois ans que je n'ai à peu près rien dessiné. C'est dur de dire précisément, car on peut considérer d'un autre point de vue que j'ai repris en 2017 avec quelques pages de journal intime dessiné dont le seul lecteur sera mon meilleur ami, série absolument centrale dans ma pratique mais qui est forcément à "situer" à part, du moins faisons comme si. Bref, été 2015, j'arrêtais tout, j'arrêtais entre autres "Enfants têtus" à cause des douleurs, et trois ans plus tard, été 2018, devant cette grande table à dessins, je reprends ce petit carnet sur lequel j'ai inscrit "enfants têtus" et qui ne contient que cinq pages de 2015.
Je me sens obligé d'expliquer ce silence, de parler de mes douleurs, de mes oreilles, de dire que je mettrai plus tard toutes les pages dans le désordre mais qu'il faudra bien savoir que les cinq premières pages seront cachées parmi elles et qu'elles seront à considérer de façon à part, comme le prélude de ce long silence dont je reviens. Et si j'essayais de faire des pages sur la douleur, des petites pages de six cases chacune mais des petites pages quand même ? Je les intercalerai parmi d'autres pages de six cases où j'essaierai de faire revivre des traits et des bonhommes, comme il y a trois ans. Sur cette grande table à dessin. En essayant d'écouter de la musique à un niveau acceptable. En parlant, quand le besoin se fera sentir, de la douleur. Mais pas tout le temps : intercalée parmi d'autres langages qui seront, eux, leur propre fin. Histoire de montrer qu'il y a toujours une porte de sortie possible, avec l'art. Ou du moins que je l'ai retrouvée ici, sur cette table à dessin, à l'été 2018 qui me voit en tout point désorienté par rapport à il y a un an à la même période. Allez, comme quoi, finalement ça peut être inespéré, l'art.
Cette série désordonnée de pages retiendra l'attention du camarade Lucas Méthé qui en sélectionnera une importante quantité (la majorité, il me semble) pour son Tchouc-Tchouc n°6 (habillé d'un bel hérisson de M. Bukulin : https://tchouctchouc.blogspot.com/2019/05/numero-6.html ).
Il faut noter que parmi les pages écartées, on trouve toutes celles sur la douleur. Comme quoi, elles étaient peut-être juste là pour accoucher de la renaissance, comme appui initial, comme doublure dans l'ombre, logistique technico-existentielle secrète, sous-série parallèle à retracer ou pas parmi les traits dévoilés. Je vous les mets en commentaires, puisqu'elles forment comme l'envers de l'endroit des "Enfants têtus". Merci à L.M. pour cette publication.