France: On renewable strike from January 31!
Our leafleft for the #GeneralStrike january 31 translated by #AWSM ! Feel free to write to our local group or to our federation @UnionCoLib about the pensions' counter reform and workers' resistance !
Want to help to translate in your language our texts ? DM !
#greve31janvier
France: On renewable strike from January 31!
We have to win…
The current attack of the capitalists against our camp is of an unheard-of violence. Not content with wanting to impose on us a reform of social regression attacking first and foremost women and precarious workers, now the government is talking about attacking the right to strike, and the right is proposing an amendment aimed at reversing the 35h .
We have no other possible outcome than victory: if we lost the battle for pensions, the capitalists would feel their wings growing to continue their offensive against our rights, not to mention the extreme right waiting in ambush. The struggle against this reform is today a historic requirement for our class.
We can win.
The proof, we won against the last pension reform, thanks to the big strike which started on December 5, 2019. Remember that this victory is not due to the pandemic: other bills, such as the law of research programming (LPR), are passed during the confinements. The 2019 reform project has not been ” paused ” as announced at the time, it has definitely disappeared: there is no longer any question of ” point pensions ” in the current reform. It was therefore the long-lasting strike of 2019-2020 that defeated the previous pension reform project. And nothing prevents us from doing it again ! All the conditions are met.
No one wants this unjust and useless reform: 80% of the population is against it, and this score rises to 93% among active men and women. The first day of national mobilization, on January 19, confirmed the power of this opposition with a well-attended strike and massive demonstrations bringing together nearly two million people in the streets.
We will win !
The next national deadline is January 31. This leaves us a few days to make this date an even greater success than the 19th, and, given the scale of the attack we are facing, to also and above all make it the starting point for a strike. renewable which is not limited, as in 2019-2020, to one or two sectors considered blocking, but which demonstrates its strength by rapidly extending to all sectors. The first confinement clearly demonstrated that many sectors, starting with the most feminized and the most precarious (supermarkets, care, parcel delivery, national education, security, maintenance, etc.) are blocking in the same way as public transport. common or refineries. No question therefore of striking by proxy.
From now on, each and every one of us must become a strike activist.
By working all together, at the base, in our clubs, our GAs, and our neighborhoods, to build a general strike that can be extended from January 31, we can not only win against this reform, but also obtain concrete progress.
“ February will not take place ! »
The starting point is given: it is January 31st. The point of arrival, it is now up to the AG of strikers to decide. The withdrawal of the reform ? retirement at 60 ? the 32-hour week ? a substantial rise in the minimum wage ? a sixth week of paid vacation ? equal pay for men and women ? a salary for students ? resources for public services ? all at the same time… ?
And why not resume work only after having really pushed the revolutionary logic of a general strike to the end, with the expropriation of the capitalists and the socialization of the major means of production, to restart, in self-management and up to the challenge climatic conditions, only the productions collectively deemed necessary.
Libertarian Communist Union, January 22, 2023
unioncommunistelibertaire.org/…
En grève reconductible à partir du 31 janvier ! – UCL - Union communiste libertaire
Le point de départ est donné : c'est le 31 janvier. Le point d'arrivée, il appartient désormais aux AG de grévistes d'en décider. Et pourquoi pas ne reprendre le travail qu'après avoir vraiment poussé au…UCL - Union communiste libertaire
Monasphère promeut l'intégrisme catho
Le projet n'est pas totalement abandonné pour l'#IndreEtLoire et pire, le projet de la #FraterniteSaintPieX de regrouper toutes ses implantations de #ToursMetropole à Chanceaux sur Choisille structurera les intégristes catho sur le 37
+ d'infos collectiflaicitechanceaux@gmail.com
Tract grève UCL Caen
Et vous comment faites-vous pour toucher les " dépolitisé·es " ?
Tract BD UCL Contre réforme des retraites
La lutte contre la réforme des retraites est une lutte féministe
unioncommunistelibertaire.org/…
Aujourd’hui en France, les femmes touchent une pension de retraite inférieure de 40% à celles des hommes. La cause ? Les femmes sont souvent cantonnées à un travail salarié moins bien payé, plus précaire, et à des carrières hachées. Le projet de réforme va aggraver ces inégalités, mais toutes ensemble, les travailleuses peuvent gagner.
Double journée - demi-retraite
Si les femmes touchent des pensions de retraites presque moitié moindre à celles des hommes, cela est dû d’abord aux inégalités salariales : en 2022 encore, le salaire moyen des femmes est inférieur de 22%). Or qui dit bas salaires, dit basses cotisations, puis faibles pensions.
En plus d’être moins payées, les femmes sont davantage contraintes à des carrières hachurées car elles assurent l’essentiel du travail domestique. C’est la double journée de travail : au boulot et à la maison. Cela précarise nos carrières : ce sont très majoritairement les mères qui s’ajustent aux naissances (baisse du temps de travail, interruption d’activité) et connaissent ensuite des difficultés à retrouver un poste équivalent voire un poste tout court.
L’épuisement ou la misère
Aujourd’hui, 2 fois plus de femmes que d’homme sont contraintes de travailler jusqu’à 67 ans pour partir sans décote ! Avec le passage à 43 annuités dès 2027, jusqu’à quel âge nos corps épuisés devront-ils enrichir les patrons, pour que nous puissions partir avec une retraite décente ?
Cela est d’autant plus intolérable que la précarité nous empêche, à tout âge, de fuir les conjoints violents. Les retraitées ne font tristement pas exception, elles représentent 21% des féminicides. Des pensions de plus en plus misérables ne feront qu’aggraver la situation.
Derrière les annonces, l’arnaque
Le gouvernement pare sa réforme de mesures d’esbrouffe soi-disant progressistes pour les femmes : ce n’est que mensonge. La prise en compte des congés parentaux se limite à 4 trimestre et n’intervient que pour les carrières longues, (si on a travaillé 5 trimestres avant 20 ans). Tant pis pour celles qui n’ont pas une carrière complète ou qui ont eu des congés parentaux plus longs.
La pension minimum à 1200€ brut, en dessous du seuil de pauvreté, existe depuis 2003 sans être appliquée. Elle ne concerne que les carrières longues enitèrement rémunérées au SMIC, sans interruption ni temps partiels. D’après un rapport de 2018, cela concernerait… 48 personnes sur 2,5 millions. Une annonce qui ne changera rien, surtout pas pour les femmes !
Notre force : nous sommes indispensables
La crise sanitaire a montré que les femmes travaillent très majoritairement dans les secteurs essentiels pour que la société puisse simplement fonctionner. Cela montre autant l’absurdité et l’injustice des inégalités de salaires et de retraite que l’efficacité du rapport de force que nous pouvons imposer en construisant la grève.
Nous voulons l’égalité !
L’égalité salariale, qui remplirait les caisses de retraites de 7 milliards d’euros.
La prise en compte de la pénibilté, indispensable dans les secteurs féminisés (les infirmières ont en moyenne 7 ans d’espérance de vie de moins )
La prise en compte de tous les congés parentaux dans le calcul de la retraite, comme reconnaissance du travail gratuit des femmes.
Retraite à 60 ans, sans conditions d’annuités.
Quand les femmes se lèvent, le peuple avance !
Toutes en grève aujourd’hui pour nos retraites, le 8 mars pour l’égalité totale !
Union communiste libertaire, le 26 janvier 2023
La lutte contre la réforme des retraites est une lutte féministe – UCL - Union communiste libertaire
Aujourd'hui en France, les femmes touchent une pension de retraite inférieure de 40% à celles des hommes. La cause ? Les femmes sont souvent cantonnées à un travail salarié moins bien payé, plus…UCL - Union communiste libertaire
En grève reconductible à partir du 31 janvier !
unioncommunistelibertaire.org/…
On doit gagner…
L’actuelle attaque des capitalistes contre notre camp est d’une violence inouïe. Non contents de vouloir nous imposer une réforme de régression sociale s’attaquant en premier lieu aux femmes et aux précaires, voilà que le gouvernement parle de s’en prendre au droit de grève, et que la droite propose un amendement visant à revenir sur les 35h.
Nous n’avons pas d’autre issue possible que la victoire : si nous perdions la bataille des retraites, les capitalistes se sentiraient pousser des ailes pour poursuivre leur offensive contre nos droits, sans parler de l’extrême droite qui attend en embuscade. La lutte contre cette réforme est aujourd’hui une exigence historique pour notre classe.
On peut gagner.
La preuve, on a gagné contre la dernière réforme des retraites, grâce à la grande grève qui a démarré le 5 décembre 2019. Rappelons que cette victoire n’est pas due à la pandémie : d’autres projets de lois, telle que la loi de programmation de la recherche (LPR), sont passées pendant les confinements. Le projet de réforme de 2019 n’a pas été « mis en pause » comme annoncé à l’époque, il a définitivement disparu : il n’est plus question de « retraites à points » dans la réforme actuelle. C’est donc bien la grève durable de 2019–2020 qui a mis en échec le précédent projet de réforme des retraites. Et rien ne nous empêche de recommencer ! Toutes les conditions sont réunies.
Cette réforme injuste et inutile, personne n’en veut : 80 % de la population est contre, et ce score monte à 93 % parmi les actifs et actives. La première journée de mobilisation nationale, le 19 janvier dernier, a confirmée la puissance de cette opposition avec une grève bien suivie et des manifestations massives rassemblant près de deux millions de personnes dans les rues.
On va gagner !
La prochaine échéance nationale est le 31 janvier. Cela nous laisse quelques jours pour faire de cette date une réussite encore plus grande que le 19, et, vue l’ampleur de l’attaque à laquelle nous faisons face, d’en faire aussi et surtout le point de départ d’une grève reconductible qui ne se limite pas, comme en 2019–2020, à un ou deux secteurs jugés bloquants, mais qui fasse la démonstration de sa force en s’étendant rapidement à tous les secteurs. Le premier confinement a bien démontré que de nombreux secteurs, à commencer par les plus féminisés et les plus précarisés (grande distribution, soin, livraison de colis, éducation nationale, sécurité, entretien, etc.) sont bloquants au même titre que les transports en commun ou les raffineries. Pas question donc de faire grève par procuration.
Désormais, chacune et chacun d’entre nous se doit de devenir un·e militant·e de la grève.
En travaillant tous et toutes ensemble, à la base, dans nos boîtes, nos AG, et nos quartiers, à la construction d’une grève générale reconductible à partir du 31 janvier, on peut non seulement gagner contre cette réforme, mais aussi obtenir des avancées concrètes.
« Février n’aura pas lieu ! »
Le point de départ est donné : c’est le 31 janvier. Le point d’arrivée, il appartient désormais aux AG de grévistes d’en décider. Le retrait de la réforme ? la retraite à 60 ans ? la semaine de 32h ? une hausse conséquente du SMIC ? une sixième semaine de congés payés ? l’égalité salariale femmes-hommes ? un salaire pour les étudiant·es ? des moyens pour les services publics ? tout ça en même temps… ?
Et pourquoi pas ne reprendre le travail qu’après avoir vraiment poussé au bout la logique révolutionnaire d’une grève générale, avec l’expropriation des capitalistes et la socialisation des grands moyens de productions, pour redémarrer, en autogestion et à la hauteur du défit climatique, seulement les productions collectivement jugées nécessaires.
Union communiste libertaire, le 22 janvier 2023
En grève reconductible à partir du 31 janvier ! – UCL - Union communiste libertaire
Le point de départ est donné : c'est le 31 janvier. Le point d'arrivée, il appartient désormais aux AG de grévistes d'en décider. Et pourquoi pas ne reprendre le travail qu'après avoir vraiment poussé au…UCL - Union communiste libertaire
Gagner, c'est possible ! (tract)
Gagner c'est possible affirment nos camarades de l'#UnionCommunisteLibertaire de Nantes avec réunions, des AG de grévistes, des piquets et des actions de grévistes communes… pour créer les conditions d’un mouvement fort et radical : #greve31janvier
facebook.com/unioncommunisteli…
Gagner, c'est possible !
La journée de mobilisation du 19 janvier contre le projet de réforme des retraites est un indéniable succès. Il doit nous donner confiance en notre force. Mais les obstacles sont nombreux, et les perspectives incertaines nous laissent dans le flou alors qu'une nouvelle journée est annoncée pour le 31 janvier. Alors que pouvons-nous faire ?
Un raz de marée encourageant
L'intersyndicale 44 annonce plus de 50 000 personnes à Nantes, un chiffre qui n'est pas exagéré. Comme dans beaucoup d'endroits, c'est davantage que le 5 décembre 2019, et du jamais vu depuis le mouvement retraites de 2010. Plus encore que dans les grandes métropoles c'est dans les petites et moyennes villes du département qu'on mesure l'ancrage de la mobilisation : 16 000 à Saint-Naz, 4 000 à Ancenis, 2 500 à Châteaubriant...
L'arc syndical unitaire a joué dans la réussite numérique du 19. Cette unité a compté pour motiver beaucoup de salarié.es, celles et ceux qui ont été sur le terrain dans les entreprises ont pu s'en rendre compte. A Nantes, le cortège CFDT en a surpris plus d'un par sa taille. Cette unité syndicale est bien sûr fragile. Tout le monde s'attend à la défection prochaine des "syndicats d’accompagnement" qui n'ont aucune envie de se retrouver partie prenante d'un mouvement de contestation qui pourrait s'ancrer et se radicaliser. Cette unité présente aussi des inconvénients car elle force les syndicats plus combatifs à bien des compromis pour ne pas briser l'unité. Malgré tout, cette unité nous reste profitable à l'heure actuelle en nous permettant de mobiliser plus largement.
Au delà du nombre, la manifestation a réuni un public plus hétérogène, dépassant largement les habituels bastions syndicaux. Beaucoup de salarié.es du privé, de petites et moyennes entreprises... Des gens venus en famille aussi, malgré la réputation plus ou moins fondée des manifestations nantaises. Cette plus large représentation du monde du travail montre l'étendue du rejet de cette réforme et de ce qu'elle représente politiquement. La pluie soutenue, quasiment tout du long de la manif, ne semble pas avoir entamé la détermination de la foule à marcher, un autre témoin de la colère. Au sortir de la manif, l'écrasante majorité des collègues présent.es témoignait sa satisfaction devant l'ampleur de la manifestation, mais aussi vis à vis de l'ambiance bon enfant et de l'absence d'affrontements.
Une grève forte mais peu vivante
Mais la journée du 19 présente aussi des faiblesses et en premier celle d'Assemblées Générales de grévistes aussi peu nombreuses que vivantes. Très peu d'AG de grévistes ont été organisées, même là où les taux de grève pouvaient être importants.
Là où elles existaient, comme à la SNCF, les AG étaient peu garnies et l'ambiance n'était pas celle d'un début de grande bataille. Les discussions entre collègues sur les suites étaient timides. A Nantes l'AG a réuni environ 150 grévistes, moitié moins que le 5 décembre 2019 par exemple et les discussions n'ont guère débordé les déclarations syndicales habituelles. L'AG du secteur éducation de l'après-midi, sans être ridicule était loin de pouvoir impulser une quelconque reconduction de la grève en l'état.
Les assemblées générales sont le préalable indispensable pour que la grève appartienne aux grévistes et que soit discutée la possibilité de la reconduire. Aussi, restons méfiants des calendriers d'actions bien définis vendus par certains, avec des grèves séquencées définies à l'avance. Il faut laisser aux grévistes de la souplesse.. la reconduction de la grève dans un secteur ou dans une entreprise peut parfois être le départ d'une généralisation des grèves, l'histoire nous l'a montré a bien des occasions.
Construire la grève, mais pas que...
C'est bien là une des difficultés que nous rencontrons : aucun secteur ne semble aujourd'hui réellement prêt à entamer une grève reconductible, même si il est possible que le succès du 19 augmente la combativité de certain.es. Car la grève reconductible, c'est bien ce dont nous avons besoin pour ancrer la contestation et faire céder le gouvernement. Les grosses manifestations comme celle du 19 ne suffiront pas. La grève, en bloquant l'économie, reste la force première de notre classe.
Il faut pour cela la généraliser, l'étendre partout où c'est possible et éviter à tout prix l'écueil de la grève par procuration. C'est-à-dire l'idée que certaines grèves seraient inutiles pendant que d'autres disposeraient d'un pouvoir bloquant, comme dans le rail ou dans les raffineries... Mieux vaudrait donc soutenir ces secteurs stratégiques que de faire grève soi même... Mais la grève par procuration a déjà montré son inefficacité : les secteurs qui sont isolés dans la grève se démoralisent et le gouvernement joue le pourrissement. Les travailleurs.euses des entreprises du transport qui ont été fer de lance de la grève de 2019 gardent un souvenir amer de leur isolement et n’ont de cesse de rappeler dans les discussions qu’ils ne veulent pas constituer la locomotive du mouvement cette fois-ci. L’entrée en grève d’entreprises du privé pourrait changer la donne, à condition que les grévistes se rencontrent et discutent.
Il faut donc convaincre autour de nous que la grève ça doit être l'effort de tout le monde quand cela est possible, même des débrayages d'une heure ou deux seulement...Il s'agit parfois d'un travail de fourmis, à petite échelle. Mais il sera toujours plus efficace que d'invoquer, en vain, la grève générale reconductible du jour au lendemain.
La précarité des emplois, les déserts syndicaux mais encore plus, la terrible pression de l'inflation sur les salaires ne permettra pas à beaucoup de salarié.es de multiplier les journées de grèves. Dans la manifestation du 19, beaucoup sont d'ailleurs venu.es sur des congés ou RTT.. Cette difficulté doit nous pousser à articuler différentes formes d’actions : manifs de masse, grève reconductible, actions coup de poing (coupure d’électricité, actions de blocage...), manifs le samedi et bien plus encore ! Il va falloir être souple et inventif. Ce qui compte : que ces actions impliquent la participation réelle des travailleurs et travailleuses et pas seulement des petits milieux militants car dans ce cas, elles ne feront peur à personne !
Préparer le 31 janvier et passer la seconde
Parmi les plus militant.es beaucoup sont déçu.es que la prochaine journée de grève n'intervienne pas plus tôt. Un sentiment beaucoup moins partagé en dehors des cercles militants. En réalité, tout dépend de ce que nous faisons des 10 jours qui séparent les deux dates. Ce temps peut nous permettre de construire ce qui nous manque actuellement : des secteurs prêts à l'idée de reconduire la grève. Une journée plus en amont n'aurait pas permis de changer la donne dans des secteurs soumis à des déclarations préalables de 48h comme dans les transports. Dix jours pour convaincre, pour aller chercher ceux et celles qui n'étaient pas là, pour organiser de vraies AG, pour faire de l'agitation en se basant sur la démonstration de force que nous avons réalisé le 19, ce n'est pas de trop ! À nous de construire le 31 janvier comme une nouvelle étape et non comme une simple nouvelle journée de mobilisation, au risque de rentrer dans un cycle de journées saute-moutons qui ne nous permettra pas de gagner.
Et la jeunesse ?
Comme toujours, lycéen.nes et étudiant.es disposent d’une force considérable. Leur entrée massive dans la lutte peut en changer nettement l’ambiance. La jeunesse en lutte est une force d’agitation à même d’installer dans le pays une ambiance de mouvement utile à rompre l’isolement des grèves. Elle constitue un possible facteur de politisation et de radicalisation du mouvement. Pour le pouvoir c’est aussi un dangereux laboratoire d’apprentissage politique générationnel. Les gouvernements l’ont bien compris et répriment sans vergogne à coups de matraque les moindres tentatives de mobilisations lycéennes alors que les organisations de jeunesse sont trop faibles pour y répondre. Dans les universités, les mouvements étudiants peinent depuis quelques années à dépasser le stade embryonnaire. Mais de nombreux jeunes étaient présents dans la manifestation du 19. La précarité étudiante, l’absence d’avenir proposée par la société, l’inaction des gouvernements face à la crise écologique sont des facteurs qui peuvent pousser la jeunesse à se mettre en action. Il faut y contribuer !
Nous pouvons gagner
Reste une chose essentielle : nous devons nous convaincre que la victoire est possible. Le pouvoir est faible, sa réforme largement rejetée. Les conditions de vie ne cessent de se dégrader pour une partie toujours plus importante de notre classe, charriant ainsi son lot de colère. Ne sous-estimons pas notre force, la victoire est possible mais il faut commencer par nous en convaincre nous-mêmes.
Donnons nous les moyens de réussir la journée du 31 janvier et surtout, efforçons nous de provoquer des réunions, des AG de grévistes, des piquets et des actions de grévistes communes… pour créer les conditions d’un mouvement fort et radical.
Union Communiste Libertaire 37 likes this.