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Quartier populaires : Cinq ans après les révoltes, qu'est-ce qui a changé ? – UCL - Union communiste libertaire
En novembre 2005, la jeunesse des cités de France s'est révoltée suite à la mort de Zied et Bouna à Clichy-sous-Bois. Cinq ans et un plan (dés)Espoir banlieues plus tard, rien n'a changé dans les cités,…UCL - Union communiste libertaire
La marche annuelle en hommage à Adama Traoré et aux victimes de #ViolencesPolicieres et de crimes racistes s'effectuait dans un contexte particulier, appelée par une large inter-orgas unitaire, elle intervenait moins de 2 semaines après l’assassinat de Nahel.
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Stop aux violences policières et au racisme d’État ! Dissolution de la BRAV-M !
Ce samedi 8 juillet était appelée la marche annuelle en hommage à Adama Traoré et aux victimes de violences policières et de crimes racistes, traditionnellement organisée par le comité Vérité et Justice pour Adama. Cette année le contexte était particulier : la marche était appelée par une très large inter-orgas unitaire, et elle intervenait moins de deux semaines après l’assassinat de Nahel à Nanterre par un policier et moins d’un mois après celui de Alhoussein à Angoulême.
Au lieu de laisser le deuil et la colère s’exprimer à travers une marche unitaire pacifique, l’État a décidé d’interdire le rassemblement qui devait avoir lieu à Beaumont-sur-Oise ainsi que de fermer pour la journée entière toutes les gares permettant d’y accéder. Cela n’est pas compréhensible autrement que comme un bâillon politique de plus dans le climat de tension continue alimentée par la répression violente des révoltes des quartiers populaires. Il a donc été décidé de déplacer le rendez-vous sur la place de la République pour permettre au maximum de monde de venir exprimer leur deuil et leur colère.
Ce nouveau rendez-vous a de nouveau été également interdit. L’acharnement de l’État contre un rassemblement pacifique dénonçant le racisme et les violences policières a servi de feu vert à un nouveau déchaînement de violences policières contre les manifestant·es. Alors que la manifestation, rassemblant des milliers de personnes, se déroulait dans le calme la police a arrêté 2 membres du Comité Vérité et justice pour Adama dont Yssoufou, un frère de Adama et Assa Traoré, et Samir, un militant des quartiers populaires de longue date. Les nombreuses vidéos qui circulent témoignent sans ambiguïté aucune de l’arbitraire et de la violence de ces arrestations.
Suite à son arrestation violente, Yssoufou Traoré a dû en urgence être transporté en civière en à l’hôpital depuis le commissariat où il avait été amené en garde à vue. Si la garde à vue a été levée désormais, Youssouf est en revanche toujours hospitalisé. C’est à nouveau à la BRAV-M que l’on doit ces violences insupportables. Doit-on rappeler que le policier qui a assassiné Nahel était aussi un ancien de la BRAV-M ? La BRAV-M est l’une des incarnations les plus violentes du bras armé du racisme d’État. Nous exigeons la dissolution immédiate de cette brigade et que des mesures sérieuses soient prises pour s’assurer du contrôle de ses membres. Rappelons nous de l’existence d’une pétition demandant cette dissolution sur le site de l’Assemblée nationale, qui avait déjà dépassée les 260000 signatures quand elle a été autoritairement enterrée par la macronie.
Pendant ce temps, on a pu voir la police escorter tranquillement des manifestations d’extrême droite, comme à Paris le 8 juillet et à Chambéry les 7 et 8 juillet par exemple. En parallèle, la présidente de l’Assemblée nationale, la macroniste Yaël Braun-Pivet, estime d’ailleurs que « la police exerce sa mission de façon merveilleuse ». Quelle mission ? Ces « deux poids, deux mesures » montre la cohérence de la politique étatique de « maintient de l’ordre » : il s’agit bien de maintenir en place les systèmes de dominations qui oppriment les classes populaires, à commencer par le racisme. La manifestation de soutien au policier assassin, prévue dans quelques jours à Paris, sera-t-elle interdite et réprimée ou sera-t-elle autorisée et escortée ? L’État a choisi son camps, et ce n’est pas le notre.
Dans ce contexte, il y a tout à craindre du projet de loi « asile et immigration » 2023, et nous relayons à nouveau l’appel unitaire contre la loi Darmanin et l’immigration jetable et appelons aux rassemblements contre le racisme et la loi Darmanin (à Paris, le 14 juillet à 14h place de la Nation).
Si Yssoufou et Samir sont désormais libérés, l’acharnement continue. Comme le communiqué unitaire paru ce matin, nous condamnons la plainte déposée par la préfecture de police de Paris contre Assa Traoré. Nous exigeons la levée des poursuites contre la personne d’Assa Traoré et contre toutes les personnes ayant participé à ce rassemblement. Nous rappelons que cet appel à mobilisation a été porté très largement par les organisations syndicales, associatives et politiques. L’acharnement raciste et misogyne contre Assa Traoré doit cesser !
Au niveau international, l’État français est pointé du doigt pour sa gestion policière des manifestations et ses violences racistes, y compris par des institutions officielles comme le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU [1]… La seule réaction de l’État français face à ces constats et dénonciations est de nier les faits par voie diplomatique [2]. Il n’y a rien à attendre de l’État si ce n’est toujours plus de violences de classes et racistes, qui, on le sait, continueront d’aller jusqu’au meurtre. Il est plus que jamais nécessaire de nous organiser à la base. Face au racisme et aux violences policières, unité populaire !
Dès lors, la responsabilité incombe à toutes et tous. Nous ne laisserons pas faire. Soyons nombreuses et nombreux à répondre à l’appel de la coordination nationale contre les violences policières ce samedi 15 juillet à 15h place de la République.
Union communiste libertaire, le 9 juillet 2023.
Stop aux violences policières et au racisme d'État ! Dissolution de la BRAV-M ! – UCL - Union communiste libertaire
Ce samedi 8 juillet était appelée la marche annuelle en hommage à Adama Traoré et aux victimes de violences policières et de crimes racistes, traditionnellement organisée par le comité Vérité et…UCL - Union communiste libertaire
Notre tract Justice pour les quartiers populaires ! est traduit : Justice for working-class neighbourhoods!
Find our first press release with annotations to help you understand the French context on blackrosefed.org/ucl-statement…
#HusticePourNahel #DissolutionBravM #JusticeForNahel #DefundThePolice #MassIncarceration #StopKillingUs
Justice for working-class neighbourhoods !
Following the murder of young Nahel by 2 police officers, similar to what happened in 2005 with the death of Zied and Bouna, young people from working-class districts rioted for a whole week.
The intensity of the revolt is a proportional response to this latest killing—one among so many others over the course of the past 20 years. Two weeks before Nahel died, a young man of 19 was shot dead by the police in Angoulême for refusing to comply. His name was Alhoussein. Following the death of Nahel, a 27-year-old man died in Marseille on the night of July 1 to 2, probably from a riot gun fire.
True to itself, the only solution the state provides is a security-oriented, stigmatizing, racist and colonial response.
It is a security-oriented response in that, all in the name of "maintaining public order", the state goes as far as sending the army into the streets: the GIGN, the Gendarmerie's armored cars, the BRI and the RAID units... The police are having a field day in working-class neighbourhoods, without any form of restraint.
Videos of violent arrests, shootings and beatings can already be found all over the social networks. Curfews have been imposed in some cities, social networks are being monitored and censored, and public transport has ground to a halt—as a result, workers from these neighborhoods must find their own way home.
The answer given is also stigmatizing and racist in that the state didn't leave any room for dialogue, instead committing to blaming the parents, stigmatizing the "rioters" who are being portrayed as an uncontrollable, bestial, savage mob that can't be reasoned with : this is all very typical colonial rhetoric. The same can be said of the press release issued by the Alliance Police and UNSA Police police unions, in which they are calling for a full-on ethnicity-based civil war. The communiqué uses words such as "pests", "war", "savage hordes", so as to completely dehumanize them (fortunately, their confederations spoke out against that press release).
The murder of Nahel is either set aside or largely analyzed through the lens of racist logics and condemnation of revolt : the IGPN boasts about having a different interpretation of the words uttered by the police officers on the video, even though it has been viewed by millions. Additionally, according to the media, Nahel's mother isn't convincing enough in the role of the bereaved mother.
Nahel is said to be a repeat offender, and we've been hearing everywhere that he is no "angel". What's even more shocking—if that is even possible—is that the fund in support of the policeman's family has topped the million euro mark. The message behind it is clear : kill a 17-year-old and you'll become a millionaire.
It also comes down to legal repression. The courts have been packed for the past few days. Young people unaware of their rights are appearing in court one after the other, depriving their families of any sleep. Politicians are demanding heavy sentences in line with the Moretti circular, and the courts are exceptionally opening on Sundays to try as many people as possible.
Finally, fascist groups, as in Angers, Chambéry and Lyon, went out to exercise their own twisted vision of "justice", armed with iron bars, benefiting from with the state's total complacency. With the "riot" phase coming to an end, we cannot let the anger die down or remain isolated.
For what has changed since 2005 ? Residents know about racism and are fed up it, they're fed up with violence, discrimination and suffering humiliation at the hands of the police, of course, but also humiliation before the law, humiliation in everyday life: in social services, at school, at work, with the support of exacerbated stigmatization of immigration and Muslims from the media, politicians... The words used, such as "decivilization", at the highest levels of the state, encourage institutional racism. Adding to this is the Séparatisme Act and the license to kill given to the police in 2017. On the social front, inflation is throttling the residents, and since 2017 the only solution the Macron government offered young people from these
neighborhoods is uberization, with racist discrimination optimizing financial precariousness and making people more likely to be subject to it. They are doomed by social misery and all its human consequences : precariousness, unemployment, low wages, the degradation and disappearance of public services, and more
generally that of any sort of collective solidarity. These revolts in the neighborhoods must raise awareness of the responsibility of the state and politicians in reproducing a racist society. While the murder of Nahel by that police officer was primarily an individual act of racism, let's not forget that it was largely permitted by the way our institutions operate.
We call for an open-ended campaign to demand justice for working-class districts, and invite people to either join the protests or organize one.
- We demand justice and truth for all families who lost a loved one to the police, as well as police disarmament and, and, as an immediate measure, the removal of the 2017 article from the Sécurité Globale law. We demand that these crimes be classified as racist crimes.
- We denounce the police for what they are: a racist, colonial institution that is slipping ever further into a fascist drift, one that only exists to ensure class control. In view of the events of the past weeks and months, the first step should be the disbanding of both the BRAV-M and BAC units— something that should have been done years ago.
- We demand the abolition of the Séparatisme law, the regularization of undocumented immigrants, and the end of systemic discrimination and racial hate speech.
- We demand the release of those arrested and amnesty for those convicted for charges connected to the events that took place over the course of the past week.
- We demand to share the national wealth in order to fund the massive redeployment of all public services (housing services, health services, schools, transport, etc.) and the subsequent hiring (under non-precarious conditions) of the residents living in these districts.
- We demand popular control over the prices of basic necessities. The bourgeoisie made more than enough money off working-class neighbourhoods.
Union Communiste Libertaire, July 5, 2023.
Translation: Union Communiste Libertaire Statement on Uprising in Response to Police Murder of Naël M.
Black Rose / Rosa Negra Introduction For days now, riots have rocked cities across France. This uprising comes in response to the police murder of French born Algerian teenager Naël M.Cameron (Black Rose/Rosa Negra Anarchist Federation)
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Conclusion d'un article sur #Tours d'une enseignante retraitée, militante syndicale à paraitre dans le prochain n° de l'excellente revue mensuelle L'émancipation syndicale et pédagogique emancipation.fr/category/la-re… Envoyez nous vos récits et analyses ! #JusticePourNahel
(...) Il faut être du sens sur les événements de ces derniers jours. Ce ne sont pas que des actes gratuits de bandes révoltées par le crime crapuleux d’un flic. Face à la violence d’État, il y a la violence légitime de cette génération que les gouvernements successifs laissent dépérir dans des ghettos urbains ou personne ne souhaite habiter.Par ailleurs et hélas, ces pratiques policières criminelles ne sont pas nouvelles. Pour les plus anciens d’entre nous, le chanteur Renaud évoquait déjà dans les années 80 avec sa chanson Hexagone : « (…) pour faire régner l’ordre public, ils assassinent impunément ».
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Les vrais voyous sont en uniforme, contre le #racisme et les #ViolencesPolicieres je ne délègue pas mon pouvoir, je m'organise !
Justice et vérité pour Nahel et toutes les victimes des forces du désordre !
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Notre traduction avec une chouette intro pour contextualiser et des notes de bas de page bienvenues blackrosefed.org/ucl-statement… pour le lectorat anglosaxon peu familier des débats politiques français !
Rdv 14h30 place J. Jaurès : #JusticePourNahel et tout·es les autres !
Black Rose / Rosa Negra Introduction
For days now, riots have rocked cities across France. This uprising comes in response to the police murder of French born Algerian teenager Naël M. (also stylized ‘Nahel’ and ‘Nael’) on June 27 in Nanterre, a suburb of Paris.
For those viewing these events from a US perspective, it is hard not to draw parallels between the scale, intensity, and catalyst of this current uprising in France and that which took place in the US during the Summer of 2020. As we can see with the statement below, the comrades of our sibling organization Union Communiste Libertaire (UCL) have drawn similar connections.
The uprising in France illuminates that, while acknowledging the specificity of cultural, social, political, and historical contexts, the struggle against racialized state violence is transnational.
This text has been slightly edited for clarity.
The original French version can be found here: “La police assassine : justice et vérité pour Nahel et toutes les victimes” unioncommunistelibertaire.org/…
Police Murder: Justice and Truth for Naël and All the Other Victims
On the night of June 27-28, riots broke out in the city of Nanterre to denounce yet another murder committed by a police officer.
His name was Naël, and he was 17 years old. Naël died on June 27, 2023 in his car: he was shot at point blank range by a police officer after he refused to comply. He was on a bus lane and attempted to escape after being threatened with death by the policeman, who already had his gun pointed at him.
The police immediately issued a version in which they claimed the car had rammed into the them, while the media were quick to point to the victim’s criminal record. Yet video footage of the scene shows that the police officers were standing on the sides of Naël’s car, which was stationary at first, meaning that their lives were at no time threatened.
As cases like this one are becoming an increasingly common sight, the rhetoric used is often the same: the idea is to depict the victim as a bad person, a thug, poorly integrated into the wider society. On the one hand, the media pass on this information without checking its accuracy, and more often that not it turns to be a lie or an overstatement. Secondly, and more importantly, even when the facts are true, they in no way justify murder, nor can they be used as mitigating circumstances for intent to kill. The only purpose this narrative serves is to establish and normalize police impunity in cases of racist crime.
It cannot be stressed enough that without a video, the victims’ word isn’t worth anything. Or to be more precise, it isn’t worth anything when it’s a member of the forces of law and order that is under scrutiny. No matter whether the exact same scenario repeats itself over and over again.
This is no less than the thirteenth homicide perpetrated by the police following a refusal to comply since the beginning of the year. Only five of the thirteen police officers responsible have been charged, the others having been released without prosecution to date. This is an exceptional figure, one that isn’t unrelated to the 2017 law modifying police officers’ right to use their weapon.
However, we shouldn’t be surprised to see a rise in violence, particularly racist violence, given that terms such as “decivilization”, “Great Replacement” or “descent into savagery”(1) are being used by top State officials when discriminatory laws are voted on or put to the vote. Where do you think policies that appropriate the themes of white supremacists are going to lead?
State racism culminates in institutions, in this case the police. The violence it creates is permitted and tolerated by the powers-that-be, who are quick to put the far left and far right on an equal footing, as in the case of the attack on the mayor of Saint-Brévin following the creation of an Asylum Seekers Reception Center in his commune(2).
Let’s not kid ourselves. If the policeman took the liberty of pulling the trigger at point-blank range, it’s because he didn’t think there would be any consequences; it’s because, in his view, Naël’s life was worthless, in his eyes and in the eyes of society.
Can we still blame police killings solely on individuals? Was he just a bad cop? No!
It is unbearable to reduce all of this to a mere matter of individual “blunder”. It’s nothing short of a form of racism that the state pretends not to see—one that effectively authorizes killing. It is more than urgent to express radical criticism towards the national police force, a racist and colonial institution, plagued by the far right, which terrorizes a whole section of the population with the utmost impunity.
Victims of police racism have been denouncing it for years. The denial of their fundamental rights is not related to their activism or their opposition to a given reform such as that of the pension system; the simple fact of existing brings them face to face with it. Exiles particularly suffer from this violence, whether in the cemetery that has become the Mediterranean, in Calais, in Mayotte, or in the administrative detention centers where Mohamed, a 59-year-old man, died a month ago after being beaten by police officers.
These crimes are part of a long list that goes back to 40 years, if not more (let us recall the mass crimes of October 17, 1961). Many names come to mind: Malik Oussekine, Abdel Benahya, Zied and Bouna, Moshin and Lakhamy, Akim Ajimi, Ali Ziri, Mamadou Marega, Wissam El Yamni, Amine Bentounsi, Angelo Garan, Gaye Camara, Liu Shaoyao, Babacar Gaye, Steve Maya Caniço, Claude Jean-Pierre, and many more… Ever since the strong demonstrations demanding truth and justice for Adama Traoré, whose family has been suffering unbelievable repression for 5 years, and 3 years after the worldwide mobilizations for George Floyd, we have been constantly denied answers.
In the current context of widespread repression, we believe that the revolts that began in Nanterre are an integral part of the social movement(3). It’s about demanding justice and truth for Naël and the other victims of police crime—and we support these demands.
Our thoughts are with the relatives of the victims of these police murders.
In the immediate future, we demand justice and truth for Naël, the repeal of the Global Security and Separatism laws(4), and the disarmament of the police.
Popular unity in the face of racism and police violence!
We also relay the call from Naël’s family for a white march tomorrow (June 29) at 2pm in Nanterre.
Union Communiste Libertaire, June 28th, 2023
(1) In French this phrase appears as “ensauvagement“. It is a racist signifier meant to invoke images of a descent into social savagery catalyzed by immigration of ‘less civilized peoples’ to Western countries. It first appeared in a 2013 book by far-right author Laurent Obertone and was later popularized by French presidential candidate and rabid nationalist Marine Le Pen.
(2) ‘Communes’ in France are similar to municipalities in the United States. It is an administrative designation.
(3) “Social Movement” is applied here in a broad way. It is meant to indicate that this uprising is an articulation of political and social sentiment, rather than just an anti-social outburst.
(4) For more information on these laws, we recommend this short primer: “Global Security” and “Separatisms”: How the French Government is Expanding State Power and Promoting “Republican Values”.
This statement was written by our sibling organization Union Communiste Libertaire (Libertarian Communist Union). Founded in 2019 as a fusion of Alternative Libertaire (AL) and Coordination des groupes anarchistes (CGA), today UCL has dozens of local groupings across France and other French speaking regions.
You can visit their website at: www.unioncommunistelibertaire.org
Justice pour les quartiers populaires : nouveau tract #UnionCommunisteLibertaire (traduction en anglais en cours) que nous diffusons sur les quartiers depuis hier soir unioncommunistelibertaire.org/… dans la perspective de la manif de samedi 14h30 Place J. Jaurès.
#JusticePourNahel
#JusticeForNahel
#JusticiaParaNahel
#GiustiziaPerNahel
#JustiçaParaNahel
unioncommunistelibertaire.org/…
Justice pour les quartiers populaires !
Suite à l’assassinat du jeune Nahel par 2 policiers, comme en 2005 suite à la mort de Zied et Bouna, la jeunesse des quartiers populaires s’est révoltée durant toute une semaine.
L’ampleur de la révolte est une réponse proportionnelle face à cette nouvelle mise à mort qui en suit tant d’autres ces 20 dernières années. Deux semaines avant la mort de Nahel, un jeune homme de 19 ans est mort sous les balles de la police à Angoulême pour refus d’obtempérer. Il s’appelait Alhoussein. Depuis la mort de Nahel, un homme de 27 ans est mort à Marseille dans la nuit du 1er au 2 juillet des suites d’un probable tir de LBD.
La réponse de l’État est toujours la même : sécuritaire, stigmatisante, raciste et coloniale.
Sécuritaire car il se permet au nom du « maintien de l’ordre » d’envoyer l’armée dans les rues : le GIGN, les blindés de la gendarmerie, la BRI, le RAID. Les policiers s’en donnent à cœur joie, sans aucune forme de retenue dans les quartiers populaires.
Des vidéos de violentes interpellations, de tirs sur la foule ou encore de tabassages circulent d’ores-et-déjà sur les réseaux. Le couvre-feu est instauré dans certaines villes, les réseaux sont surveillés, censurés, les transports en communs s’arrêtent - laissant aux travailleurs et travailleuses des quartiers le soin de rentrer chez eux et elles par leurs propres moyens.
Stigmatisante et raciste car face à cela aucun dialogue, mais une stigmatisation des parents, des « émeutiers » qui sont dépeints comme une foule incontrôlable, sans raison, bestiale et sauvage : un classique de la rhétorique coloniale. On retrouve cela dans le communiqué des syndicats policiers Alliance Police et UNSA Police, fort heureusement dénoncés par leurs confédérations, qui appellent à une véritable guerre civile raciale. Ce communiqué parle de « nuisibles », de « guerre », de « hordes sauvages », la déshumanisation est totale.
Le meurtre de Nahel est mis de côté ou bien largement influencé par des logiques racistes et une condamnation des révoltes : l’IGPN se targue de ne pas avoir entendu les mêmes phrases sur la vidéo pourtant visionnée par des millions de personnes, la mère de Nahel n’adopterait pas selon les médias pas la posture d’une mère endeuillée.
Nahel serait un récidiviste, on entend partout qu’il ne serait pas un « ange ». Plus choquant encore – si cela est possible –, la cagnotte de soutien à la famille du policier dépasse le million d’euros. Comprenez le message : tuez un jeune homme de 17 ans, vous deviendrez millionnaire.
La répression est aussi judiciaire. Depuis quelques jours les tribunaux sont plein à craquer. Les comparutions immédiates de jeunes ne connaissant pas leurs droits s’enchaînent, leurs familles ne ferment pas l’œil de la nuit. Les politiques insistent pour que les peines soit lourdes suivant la circulaire Moretti, les tribunaux ouvrent le dimanche pour juger à tour de bras.
Enfin, dans la complaisance la plus totale de l’État, des groupuscules fascistes, comme à Angers, Chambéry ou encore Lyon sortent pour faire justice eux mêmes, armés de barres de fer.
Passée la phase dite « émeutière », la colère ne doit pas s’éteindre et rester isolée.
Car depuis 2005 qu’est ce qui a changé ? Les habitant·es connaissent et sont excédé·es par le racisme, les violences, discriminations et humiliations de la police, certes, mais également les humiliations devant la justice, les humiliations de la vie quotidienne : dans les services sociaux, à l’école, au travail, stigmatisation médiatique et politique exacerbée de l’immigration, des musulman·es… Les termes utilisés, comme « décivilisation », au plus haut sommet de l’État, encouragent le racisme institutionnel. S’ajoute à cela la loi Séparatisme et le permis de tuer donné à la police en 2017. Sur le plan social, l’inflation étrangle les habitant·es, et depuis 2017 la macronie n’a offert à la jeunesse des quartiers que l’uberisation comme solution : les discriminations racistes optimisant et soumettant à la précarité. Les misères sociales et toutes leurs conséquences humaines les condamnent : la précarité, le chômage, les bas salaires, la dégradation et disparition des services publics et de façon générale toute forme de solidarité collective. Ces révoltes dans les quartiers doivent faire prendre conscience de la responsabilité de l’État et du politique dans la reproduction d’une société raciste. Si le tir du policier sur Nahel est en premier lieu un acte individuel raciste, n’oublions pas qu’il est largement permis par le fonctionnement des institutions.
Nous appelons à une campagne à durée indéterminée pour exiger la justice pour les quartiers populaires et invitons à rejoindre les manifestations prévues ou à en organiser.
Nous exigeons la justice et la vérité pour toutes les familles ayant perdu un proche sous les coup de la police, et dans l’immédiateté, la suppression de l’article de 2017, de la loi sécurité globale, le désarmement de la police. Nous exigeons la qualification de ces crimes en crimes racistes en dénonçant toute la chaîne des responsables.
- Nous dénonçons la police pour ce qu’elle est : une institution raciste, coloniale, qui glisse toujours plus dans une dérive fascisante et n’assure qu’une fonction de contrôle de classe. Au vu des évènements des semaines et mois passés, une première mesure de dissolution de la BRAV-M, comme celle de la BAC, qui aurait du intervenir depuis des années, s’impose.
- Nous exigeons la suppression de la loi Séparatisme, la régularisation des sans-papiers, la fin des discriminations systémiques et des discours de haine raciale.
- Nous exigeons la libération des personnes arrêtées et l’amnistie pour les condamné.es depuis la semaine dernière dans le cadre de cette révolte
- Nous exigeons le redéploiement massif de tout les services publics (logement, santé, école, transports,) et des embauches en conséquence (non précaires) des habitant·es de ces quartiers, financé par le partage des richesses.
- Nous exigeons le contrôle populaire des prix des produits de première nécessité. La bourgeoisie s’est assez enrichie sur le dos des quartiers populaires.
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L'#UnionCommunisteLibertaire est co-signataire de ce communiqué de presse unitaire solidaires.org/sinformer-et-ag…
Manif samedi à #Tours (probablement 14h Place J. Jaures)
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L'occasion de croiser des militant·es #UnionCommunisteLibertaire d'autres villes.
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Traduction en anglais de notre communiqué !
En allemand dieplattform.org/2023/06/28/po…
En grec alerta.gr/archives/30916
#JusticePourNahel #Justice4Nahel
Police murder : justice and truth for Nahel and all the other victims
On the night of June 27-28, riots broke out in the city of Nanterre to denounce yet another murder committed by a police officer.
His name was Nahel, and he was 17 years old. Nahel died on June 27, 2023 in his car: he was shot at point-blank range by a police officer after he refused to comply. He was on a bus lane and attempted to escape after being threatened with death by the policeman, who already had his gun pointed at him.
The police immediately issued a version according to which the car had rammed into the police, while the media were quick to point to the victim's criminal record. Yet video footage of the scene shows that the police officers were standing on the sides of the car, which was stationary at first, meaning that their lives were at no time threatened.
As cases like this one are becoming an increasingly common sight, the rhetoric used is often the same : the idea is to depict the victim as a bad person, a thug, poorly integrated into the wider society. On the one hand, the media pass on this information without checking its accuracy, and more often that not it turns to be a lie or an overstatement. Secondly, and more importantly, even when the facts are true, they in no way justify murder, nor can they be used as mitigating circumstances for intent to kill. The only purpose this narrative serves is to establish and normalize police impunity in cases of racist crime.
It cannot be stressed enough that without a video, the victims' word isn't worth anything. Or to be more precise, it isn't worth anything when it's a member of the forces of law and order that is in the dock. No matter whether the exact same scenario repeats itself over and over again.
This is no less than the thirteenth homicide perpetrated by the police following a refusal to comply since the beginning of the year. Only five of the thirteen police officers responsible have been charged, the others having been released without prosecution to date. This is an exceptional figure, one that isn't unrelated to the 2017 law modifying police officers' right to use their weapon.
However, we shouldn't be surprised to see a rise in violence, particularly racist violence, given that terms such as "decivilization", "Great Replacement" or "enwildened society" are being used by top State officials when discriminatory laws are voted on or put to the vote. Where do you think policies that appropriate the themes of white supremacists are going to lead ?
State racism culminates in institutions, in this case the police. The violence it creates is permitted and tolerated by the powers-that-be, who are quick to put the far left and far right on an equal footing, as in the case of the attack on the mayor of Saint-Brévin following the creation of an Asylum Seekers Reception Center in his commune.
Let's not kid ourselves. If the policeman took the liberty of pulling the trigger at point-blank range, it's because he didn't think there would be any consequences; it's because, in his view, Nahel's life was worthless, in his eyes and in the eyes of society.
Can we still blame police killings solely on individuals? Was he just a bad cop? No ! It is unbearable to reduce all of this to a mere matter of individual « blunder ». It's nothing short of a form of racism that the state pretends not to see—one that effectively authorizes killing.
It is more than urgent to express radical criticism towards the national police force, a racist and colonial institution, plagued by the far right, which terrorizes a whole section of the population with the utmost impunity.
Victims of police racism have been denouncing it for years. The denial of their fundamental rights is not related to their activism or their opposition to a given reform such as that of the pension system; the simple fact of existing brings them face to face with it. Exiles particularly suffer from this violence, whether in the cemetery that has become the Mediterranean, in Calais, in Mayotte, or in the administrative detention centers where Mohamed, a 59-year-old man, died a month ago after being beaten by police officers.
These crimes are part of a long list that goes back to 40 years, if not more (let us recall the mass crimes of October 17, 1961). Many names come to mind: Malik Oussekine, Abdel Benahya, Zied and Bouna, Moshin and Lakhamy, Akim Ajimi, Ali Ziri, Mamadou Marega, Wissam El Yamni, Amine Bentounsi, Angelo Garan, Gaye Camara, Liu Shaoyao, Babacar Gaye, Steve Maya Caniço, Claude Jean-Pierre, and many more... Ever since the strong demonstrations demanding truth and justice for Adama Traoré, whose family has been suffering unbelievable repression for 5 years, and 3 years after the worldwide mobilizations for George Floyd, we have been constantly denied answers.
In the current context of widespread repression, we believe that the revolts that began in Nanterre are an integral part of the social movement. It's about demanding justice and truth for Nahel and the other victims of police crime—and we support these demands.
Our thoughts are with the relatives of the victims of these police murders.
In the immediate future, we demand justice and truth for Naël, the repeal of the Global Security and Separatism laws, and the disarmament of the police.
Popular unity in the face of racism and police violence !
We also relay the call from Nahel's family for a white march tomorrow (June 29) at 2pm in Nanterre.
Union Communiste Libertaire, June 28, 2023.
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L'#UnionCommunisteLibertaire relaie également l’appel de la famille de #Nahel à une marche blanche demain le 29 juin à 14h à #Nanterre.
Un appel national est lancé sur les RS pour un rassemblement vendredi 30 à 20h devant les mairies (#Tours) en l'absence d'initiative locales.
unioncommunistelibertaire.org/…
La police assassine : justice et vérité pour Nahel et toutes les victimes !
Dans la nuit du 27 au 28 juin des révoltes ont commencé dans la ville de Nanterre pour dénoncer un nouveau meurtre par un policier.
Il s’appelait Nahel, il avait 17 ans. Nahel est mort le 27 juin 2023 à bord de sa voiture : il a été tué par balle, à bout portant, par un policier suite à un refus d’obtempérer. Il se trouvait sur une voie de bus et a cherché à s’enfuir après avoir été menacé de mort par le policier qui braquait déjà son arme sur lui.
La police a immédiatement adopté la version selon laquelle la voiture fonçait sur les forces de l’ordre tandis que les médias se sont empressés de parler du casier judiciaire de la victime. Pourtant la vidéo de la scène montre que les policiers se trouvent sur le côté de la voiture, initialement à l’arrêt, et que leur vie n’était donc à aucun moment menacée.
La logique est souvent la même au fur et à mesure que ces affaires se répètent : montrer qu’il s’agissait d’une mauvaise personne, « délinquante » ou peu « intégrée socialement ». D’une part, les médias transmettent ces informations sans les vérifier et il s’agit bien souvent de mensonges ou d’exagérations. D’autre part, et surtout, quand bien même il s’agirait de faits avérés, cela ne justifie en aucun cas un meurtre, ni ne peut servir de circonstances atténuantes à l’intention de donner la mort. Ce narratif n’a pour objectif que d’établir et normaliser l’impunité policière dans les affaires de crimes racistes.
Encore et toujours, sans la présence d’une vidéo, la parole des victimes ne vaut rien. Ou plus précisément, elle ne vaut rien quand il s’agit d’un membre des forces de l’ordre sur le banc des accusés, quand bien même il s’agit d’un scénario qui se répète.
Il ne s’agit pas moins du treizième homicide perpétré par les forces de l’ordre depuis le début de l’année suite à un refus d’obtempérer. Seulement cinq policiers sur les treize responsables ont été mis en examen, les autres ayant été libérés sans poursuite jusqu’à maintenant. Il s’agit d’un chiffre exceptionnel, qui n’est pas sans lien avec la loi de 2017 modifiant le droit des policiers à faire usage de leurs armes.
Il ne faut cependant pas s’étonner d’une montée des violences notamment racistes dès lors que jusqu’au sommet de l’État des termes comme « décivilisation », « grand remplacement » ou « ensauvagement » sont employés quand des lois discriminantes sont votées ou proposées au vote. À quoi peut bien mener une politique qui s’approprie les thématiques des suprémacistes blancs ?
Ce racisme d’État trouve son aboutissement dans les institutions, ici la police. Les violences qu’il engendre sont permises et tolérées par le pouvoir en place, qui s’empresse de renvoyer dos à dos l’extrême gauche et l’extrême droite, comme après l’attentat contre le maire de Saint-Brévin suite à l’implantation dans sa commune d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile.
Ne nous leurrons pas. Si le policier s’est permis d’appuyer sur la détente à bout portant, c’est bien qu’il ne pensait pas qu’il puisse y avoir de conséquences ; c’est que selon lui, au fond, la vie de Naël ne valait rien, à ses yeux comme à ceux de la société.
Peut-on encore renvoyer la responsabilité des meurtres policiers sur les individus uniquement ? S’agissait-il seulement d’un mauvais flic ? Non ! L’usage rhétorique de renvoi strict à un problème d’individu qui n’aurait commis qu’une « bavure » est insoutenable. Ce n’est que la forme d’un racisme que l’État fait mine de ne pas voir, et qui dans les faits autorise à tuer.
Il est plus qu’urgent de porter une critique radicale de la police nationale, cette institution raciste et coloniale, gangrenée par l’extrême droite, qui terrorise toute une partie de la population dans la plus grande impunité.
Les personnes victimes du racisme de l’institution policière ne cessent de la dénoncer depuis des années. La négation de leurs droits fondamentaux n’est pas conditionnée à leur militantisme ou leur opposition à une réforme comme celle du système des retraites ; le simple fait d’exister les y confronte. Les exilé·es souffrent particulièrement de cette violence, que ce soit dans le cimetière qu’est devenue la Méditerranée, à Calais, à Mayotte, ou dans les Centres de rétention administrative où Mohamed, un homme de 59 ans, est mort il y a un mois après avoir subi des coups de policiers.
Ces crimes s’inscrivent dans une longue liste depuis 40 ans, si ce n’est plus (on se souvient des crimes de masse du 17 octobre 1961). De nombreux noms nous viennent en tête : Malik Oussekine, Abdel Benahya, Zied et Bouna, Moshin et Lakhamy, Akim Ajimi, Ali Ziri, Mamadou Marega, Wissam El Yamni, Amine Bentounsi, Angelo Garan, Gaye Camara, Liu Shaoyao, Babacar Gaye, Steve Maya Caniço, Claude Jean-Pierre, et bien d’autres encore… Depuis les fortes mobilisations réclamant vérité et justice pour Adama Traoré contre laquelle sa famille a subi une répression hallucinante durant 5 ans, et 3 ans après les mobilisations mondiales pour George Floyd, les seules « réponses » de l’État sont des fins de non recevoir.
Dans le contexte de répression généralisée que nous connaissons, nous estimons que les révoltes qui ont démarré à Nanterre sont parties intégrantes du mouvement social. Il s’agit de réclamer justice et vérité pour Naël et les autres victimes de crimes policiers, et nous nous joignons à ces réclamations.
Toutes nos pensées vont aux proches des victimes de ces meurtres policiers.
Dans l’immédiat, nous réclamons justice et vérité pour Naël, l’abrogation des lois Sécurité globale et Séparatisme, et le désarmement de la police.
Face au racisme et aux violences policières : unité populaire !
Nous relayons ici l’appel de la famille de Naël à une marche blanche demain (le 29 juin) à 14h à Nanterre.
Union communiste libertaire, le 28 juin 2023.
La police assassine : justice et vérité pour Naël et toutes les victimes – UCL - Union communiste libertaire
Dans la nuit du 27 au 28 juin des révoltes ont commencé dans la ville de Nanterre pour dénoncer un nouveau meurtre par un policier. Il s'appelait Naël, il avait 17 ans. Naël est mort le 27 juin 2023 à…UCL - Union communiste libertaire
C'est pour cela qu'il est important d'être à la 2è Pride de luttes organisée par l'Organisation de Solidarité Trans ce samedi 1er juillet à 14h Pl. Jean Jaures à #Tours !
#ExtremeDroite #Transphobie #RiposteAntifa
Les attaques de l'extrême droite envers les personnes LGBTQIA+ toujours plus nombreuses !
Ce n'est plus tenable : le collectif Fermons les locaux fascistes souhaite rappeler qu'en plus des attaques racistes, islamophobes et antisémites notamment, la haine de l'extrême droite touche aussi particulièrement les personnes LGBTQIA+. À Lyon, l'extrême droite, dont les organisations Les Remparts Lyon (dont nous demandons la fermeture immédiate des locaux) et Reconquête Rhône, prônent des idéologies de haine dans l'impunité la plus totale.
À travers le pays, l'extrême droite a apposé des stickers anti-IVG sur des vélos en libre-service, fait annuler des lectures par des drag-queens, des expositions sur l'histoire des luttes LGBTQIA+, des concerts, représentations artistiques inclusives, projets pédagogiques... En s’attaquant à la Culture et l’Éducation, l’extrême droite montre ainsi son vrai visage. À Lyon, elle s'est récemment rendue coupable des faits documentés suivants :
• Décrochage de drapeaux LGBTQIA+, dégradation d'expo et peintures LGBTQIA+ notamment.
• 22 juin : Reconquête Rhône publie un communiqué demandant l'annulation d'une séance de lecture de contes par des drag-queens à la mairie du 9ème arrondissement ce mercredi 28 juin, parlant d'une « expérience dangereuse »
• 23 juin : Les Remparts Lyon poste à son tour un communiqué ainsi qu'une pétition pour l'annulation de cette même lecture. Elle présente les drag-queens comme des personnes vulgaires, fait croire à l'existence d'un "lobby LGBT", sous l'emprise de drogues dures, joignant la menace à la calomnie. Comment ces propos peuvent-ils être tenus en toute impunité Madame la préfète Fabienne Buccio ?
L'extrême droite menace, ne s'en cache pas, mais fidèle à elle-même la Préfecture du Rhône reste complètement absente pour répondre à ces violences et assurer la tenue des évènements.
Nous témoignons de notre plein soutien aux personnes menacées, aux artistes, aux personnels éducatifs et nous appelons à tout faire pour les soutenir, pour que les évènements soient maintenus.
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Après le meurtre de Naël à Nanterre ce matin : Nous devons réaffirmer notre opposition à ce système qui, pour satisfaire les intérêts d’une minorité, n’hésite pas à blesser, mutiler ou emprisonner. Un pouvoir qui flirte avec l’#ExtremeDroite pour casser les mouvements sociaux, pour diviser les travailleurs et travailleuses
unioncommunistelibertaire.org/…
Darmanistan : Répression,flicage et fichage
Depuis le début du mouvement des retraites le pouvoir multiplie les actes autoritaires, que ce soit « constitutionnellement » : loi examinée en procédure législative accélérée, mise en œuvre du 49.3 ; mais aussi par l’intermédiaire de ses forces de l’ordre qui arrêtent, tabassent, mutilent les opposant·es au projet de loi de régression sociale ou au plan de privatisation de l’eau à Sainte-Soline. Dans le même temps le fichage généralisé de la population se met en œuvre.
Depuis fin janvier en France un mouvement d’ampleur de contestation de la contre-réforme des retraites s’est développé en entraînant des millions de personnes dans la rue. Des manifestations massives ont eu lieu sur tout le territoire. Le projet de loi fut présenté aux organisations syndicales sans qu’elles puissent proposer des alternatives aux mesures les plus défavorables aux travailleurs et travailleuses, c’est ce qu’on nomme le « dialogue social ». Enfin, sourd aux protestations des travailleurs et travailleuses, les premiers et premières concerné·es, le gouvernement a décidé d’enclencher le fameux article 49.3, au mépris du fameux « débat démocratique » tant vanté par ce même pouvoir.
Ce passage en force a été vécu comme une violence par celles et ceux qui pensent qu’il est encore possible de réformer le système de l’intérieur, et les manifestations, jusqu’ici plutôt paisibles, au grand dam du gouvernement qui dès les premières manifestations mettait en garde contre les « débordements » possibles, ont été émaillées par des altercations, parfois sévères avec des forces de l’ordre brutales, usant de tout leur arsenal dont une bonne part est considéré comme étant des munitions ou des armes de guerre. L’acmé de cette répression a été atteinte le samedi 25 mars à Sainte-Soline, où pour préserver les intérêts d’une ultra-minorité, l’État a déployé un arsenal démentiel. Résultat : des centaines de blessé·es et des secours empêchés d’aller sur place pour prendre en charges des blessé·es dont le pronostic vital était engagé.
Pendant ce temps-là les arrestations arbitraires se sont multipliées dans les manifestations. Le pouvoir cherchant à intimider les manifestant·es : les jeunes et les syndicalistes étant tout particulièrement visé·es [1]. La répression est telle que la Défenseure des droits ou bien encore des organismes internationaux se sont ému·es du maintien de l’ordre tel qu’il est pratiqué en France.
La police, bras armé du capital
Le 19 mai dernier le gouvernement essuyait un nouveau camouflet : il lui fallait effacer les données personnelles d’un fichier recensant les gardé·es à vue lors de la mobilisation contre la réforme des retraites [2]. L’existence même d’un tel fichier est une preuve, s’il en fallait encore, de la nouvelle escalade du pouvoir pour mettre au pas celles et ceux qui ne se soumettent pas à sa politique libérale-autoritaire.
Plus que jamais nous devons réaffirmer notre opposition à ce système qui, pour satisfaire les intérêts d’une minorité, n’hésite pas à blesser, mutiler ou emprisonner. Un pouvoir qui flirte avec l’extrême droite pour casser les mouvements sociaux, pour diviser les travailleurs et les travailleuses qui par-delà leurs croyances, leurs origines, ont les mêmes intérêts de classe. C’est par la lutte et la solidarité qu’on construira des alternatives conséquentes à ce système capitaliste et aux oppressions subies par les minorités quelles qu’elles soient.
David (UCL Savoie)
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L'appel commun #DiePlattform et Perspektive Selbstverwaltung en A4 R/V couleur tiré à plusieurs milliers d'exemplaires contre la venue de Macron à #Berlin le 2 juillet, si vous voulez aider financièrement les camarades pour un 2nd tirage, DM !
#64ansCestToujoursNon #RetraiteA60ans #Anarchismus
berlin.dieplattform.org/2023/0…
Macron ist nicht willkommen!
Français en bas / English belowSeit Januar werden in Frankreich intensiv soziale Kämpfe geführt, um auf den Gesetzesentwurf von Präsident Macron zur Rentenreform zu reagieren, der eine deutlberlin.dieplattform.org
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anarchistcommunism.org/2023/06…
Moves towards criminalisation of environmental protestors on international level
In late May a mass blockade of the A12 in the Hague in the Netherlands by 6,000 people ended with 1,500 arrests. The police used water cannons against the crowd fifteen minutes after the blockade began. Protestors were picked up bodily, put into buses and transported to a nearby football stadium. Most of these were released shortly after, but forty were detained for a whole day without food or water. These were held in a police bus and harshly interrogated. One was held for three days, accused of biting a cop but no evidence was offered and they were acquitted a week later.
The blockade was called by Dutch Extinction Rebellion who were demanding that their government end fossil fuel subsidies. This is not the first time police have used repressive tactics against environmentalists. In January police made pre-emptive arrests of protestors before a similar blockade in January. This led to a mass wave of indignation against these arrests.
In France environmental protestors demonstrated against the building of a high-speed train line between Lyon and Turin in France on Saturday, June 17th. They regard the line as highly harmful to the environment and negatively affecting water resources in the region. More than 4,000 demonstrated at the village of La Chapelle. The cops fired tear gas at the protestors. Twenty-seven protestors from Italy were detained by French cops and handed back to the Italian police.
The Prefect of Savoie had forbidden demonstrations in seven municipalities close to the French Alps. The demonstration was co-organized by a dozen organisations including Soulèvements de la Terre (“Earth Uprisings”) and the Italian group No-TAV (“No the high-speed train”), which has been opposed to the scheme for some 30 years.
On Tuesday June 20th cops, including members of the Anti-Terrorist Sub Directorate (SDAT) raided homes of Earth Uprisings members in different parts of France and arrested fourteen people. They face charges of ”criminal association” and “organised destruction” related to an invasion of a cement factory in December 2022. Lafarge-Holcim, who own this factory, are one of the biggest producers of CO2 in France. Local people have complained for a long time about the ovens there, fuelled by industrial waste and car tyres, polluting the atmosphere. Earth Uprisings later demonstrated at Sainte Soline in western France against the construction of giant water basins, also seen as environmentally damaging, in March. 30,000 demonstrators turned out. The State responded by turning out 3,200 cops and ten helicopters. Four thousand blast grenades were fired at demonstrators, and the cops also used water cannon, and surrounded the site with trucks. Two protestors ended up in comas, and the most seriously injured of these, who was in a life-threatening condition for some time, is only now showing signs of recovery. The Human Rights League (FDH) stated that “as soon as the demonstrators arrived at the reservoir site, police fired at them with weapons of war: tear gas grenades, stun grenades, explosive sting-ball grenades and rubber bullets”.
On Wednesday June 20th, a cabinet meeting of the Macron government confirmed that it had ordered the dissolution of Earth Uprisings, in other words banning it and making it illegal. This is an extremely disturbing move, with the use of a law previously deployed against Islamists and the far-right.
Repressive measures are also being used against protestors in the the UK. When two members of Just Stop Oil unfurled a banner on a London bridge, causing it to be closed for 36 hours, they subsequently spent the next six months in custody, before being sentenced under a new law that is specifically aimed at disruptive protests. This law was pushed by Boris Johnson when he was PM, and could see protestors potentially facing up to ten years in jail. The sentencing judge made it clear in his closing statement that the sentences were meted out as punishment and to deter others from taking similar action.
Morgan Trowland received a harsh three-year prison sentence, whilst Marcus Decker got two years and seven months in jail.
This follows sentencing of up to six months for Insulate Britain protestors, with others narrowly avoiding similar sentences. Intelligence on environmental protesters who specifically target large companies is being passed to counter-terror police (CTP) to see if their activity could “indicate a path towards terrorism”.
Public order and protest-related duties were removed from CTP’s remit in April 2020. But documents obtained under the Freedom of Information Act show that information on environmental protestors is still being shared with CTP HQ, a department run by the Metropolitan police which oversees a national counter-terror network, including on the grounds that it could cause “large-value loss” to a business. When she was Home Secretary, Priti Patel was to label Extinction Rebellion activists as “eco-crusaders turned criminals”.
In different states in Australia, similar repressive laws have been passed against environmental protestors, with those taking part in peaceful protests facing the same sentencing as for aggravated assault.
Everywhere the State and the boss class is responding to attempts to halt climate change and environmental damage, seen as affecting profit, with vicious State violence and harsh sentencing. This reveals their real concerns. Whilst they come out with mealy mouthed statements on the environment, they are prepared to do nothing to halt the juggernaut of climate change. On the contrary, they are ready to turn to the State thugs and mercenaries of the police and to compliant judges, to halt the ever-growing environmental movements around the world.
At the moment this is illustrated most clearly in France, where an increasingly militarised police is being used against environmental protestors. This is the same militarised police that is being used against the large-scale protests against pension reforms. The reactions of the State and the media to the environmental movements will inevitably lead to increased radicalisation to sections of that movement, to the growing realisation that the halting of climate change cannot happen without system change, the dismantling of capitalism that must include the dissolution of the police.
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Et si vous voulez aller + loin : rejoignez un collectif antifa !
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Environ 150 personnes ce soir en manif vers la préf' où un cordon a bloqué l'accès à la place de la préf' alors même qu'un camarade est en GAV prolongée (l'article de la Nouvelle République (édition de Tours) est discutable) : il faut continuer à construire le plus largement et unitairement possible la riposte écolo !
unioncommunistelibertaire.org/…
Face au capitalisme et à l’autoritarisme, nous sommes les Soulèvements de la Terre !
La dissolution des Soulèvements de la Terre a été décidée ce matin en conseil des ministres. Il s’agit d’un nouveau point d’étape dans l’aggravation de l’autoritarisme de la Macronie et dans l’aggravation des mouvements sociaux. L’UCL dénonce cette dissolution, soutient les Soulèvements de la Terre et appelle à rejoindre tous les rassemblements de soutien.
Après des mois d’un faux suspense, de lobbying de la FNSEA et du BTP, d’agitation de la droite et l’extrême droite, Darmanin a obtenu gain de cause : la décision de dissolution des Soulèvements de la Terre est tombée à l’issue du conseil des ministres ce matin, mercredi 21 juin 2023.
Le gouvernement fait usage de lois créées dans les années 1930 pour lutter contre des groupes d’extrême droite. Après des collectifs antiracistes ou antifascistes, c’est désormais un mouvement écologiste historique par sa structuration, ses très larges soutiens et son offensivité qui est visé. Radical, anticapitaliste, de plus en plus fort et désormais largement implanté dans le mouvement social, il inquiète l’État, qui y répond par toujours plus d’autoritarisme. La surveillance de plusieurs membres des Soulèvements de la Terre, de leurs véhicules ou de leurs domiciles était déjà une première étape inquiétante. Les deux vagues d’arrestations de ces derniers jours, dont la dernière le 20 juin, sous prétexte de sécurité intérieure, ne fait qu’accentuer cette répression autoritaire. Rappelons que les services anti-terroristes ont été mobilisés contre des militant⋅es écologistes suite à une action contre Lafarge, qui s’est pourtant illustré dans son soutien aux terroristes fascistes de Daesh avec la complicité de l’État français.
Le soutien reçu à l’Assemblée nationale par Darmanin, alors qu’il annonçait le dépôt à venir du décret de dissolution, de la part des députés et partis de droite et d’extrême droite signe bien l’alliance des libéraux, conservateurs et réactionnaires au service du Capital, pour protéger leurs intérêts économiques, au mépris de la santé et de la survie des populations et de l’urgence sociale et climatique.
D’après le gouvernement, aucune violence ne saurait être légitime dans un État de droit. Mais d’où vient la violence quand, lors des manifestations à Sainte-Soline contre les mégabassines ou dans la vallée de la Maurienne contre l’extension du TGV Lyon-Turin, la police et la gendarmerie font usage d’armes de guerre, et tirent aveuglément pas moins d’une grenade toutes les deux secondes, contre des manifestant⋅e⋅s pacifiques, blessant et traumatisant nombre de nos camarades ? Où est la violence quand, suite à une action pacifique contre une cimenterie écocide, ce sont les accusations de terrorisme qui sont utilisées pour espionner, perquisitionner et emprisonner des militant⋅es ? Comment parler d’État de droit quand Macron reçoit en grandes pompes le capitaliste milliardaire libertarien réactionnaire et écolo-tartuffe Elon Musk, le dictateur-prince héritier du royaume d’Arabie-Saoudite Mohammed ben Salmane, qui s’achète des gages de bonne-conduite à coups de pétro-dollars, ou la fasciste anti-migrant·es Georgia Meloni ?
Après le mouvement social et syndical au printemps, les écologistes sont désormais les principales cibles du gouvernement. Alors que les inondations, les canicules, la destruction de la biodiversité et de l’environnement s’accélèrent à rythme exponentiel, la seule réponse du gouvernement est la matraque, l’arrestation et la dissolution. Mais les dissolutions n’arrêteront ni le changement climatique à l’œuvre, ni les inquiétudes légitimes, ni les réactions justes pour protéger les populations et les écosystèmes des appétits capitalistes et impérialistes.
La Macronie s’enfonce toujours plus profondément dans un autoritarisme criminel. La réponse ne peut être qu’unitaire et populaire. Car il ne fait aucun doute que si les Soulèvements de la Terre sont aujourd’hui dissous sans réponse massive, ce seront demain toutes les organisations qui s’opposent à la destruction productiviste et aux intérêts des capitalistes qui seront menacées.
L’UCL apporte tout son soutien aux Soulèvements de la Terre, dénonce leur dissolution et appelle à rejoindre tous les rassemblements de soutien organisés aujourd’hui et le 28 juin.
Nous réclamons également la libération immédiate et sans poursuites des interpellé·es du 20 juin, l’arrêt des poursuites contre les interpellé⋅es du 5 juin et contre toutes et tous les militant⋅es qui se battent pour le bien commun.
Il n’existe pas de capitalisme vert, et nous continuerons à soutenir, organiser et rejoindre les mobilisations écologistes contre les projets écocides et inutiles. Nous ne baisserons pas la tête face à la répression. Nous n’avons pas d’autre choix.
Union communiste libertaire, le 21 juin 2023
unioncommunistelibertaire.org/…
Le mouvement LGBTI en première ligne des attaques fascistes
Depuis plusieurs mois, les militant·es LGBTI documentent avec effroi la longue liste des attaques qu’ielles subissent. Pourtant, l’assaut transphobe et homophobe auquel nous assistons n’est ni une surprise, ni un hasard, mais bien le résultat d’une stratégie délibérée des mouvements réactionnaires.
Si les militant·es trans ont dans un premier temps fait part de leurs inquiétudes sur l’offensive contre les droits des personnes trans aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les attaques n’ont pas tardé à se répandre en France.
Un nouvel épisode a eu lieu le 18 mai dernier, à Nantes, quand le centre LGBT Nosig [1] a, de nouveau, été dégradé en étant recouvert de symboles d’extrême droite et d’un slogan visant particulièrement les personnes trans.
Cette attaque nous rappelle que la multiplication des discours de haine, qu’ils soient racistes, homophobes, transphobes ou misogynes, n’est jamais qu’une multiplication de « discours » que l’on pourrait déconnecter de leurs effets sur le monde. Le déchaînement de violences dans les discours politiques a toujours une conséquence sur le déchaînement de violence sur les corps.
C’est ce que vient, de nouveau, démontrer le dernier rapport annuel de SOS Homophobie (à retrouver sur leur site internet) en constatant une hausse de 27 % des témoignages de transphobie par rapport à 2021.
Dans ce contexte, construire la riposte antifasciste signifie aussi soutenir et renforcer les contre-pouvoirs LGBTI.
Union Communiste Libertaire
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anarchistcommunism.org/2023/06…
Anti-airport struggle in Japan : the echo of revolutionary times
The following was offered to the ACG by the comrades of the Union Communiste Libertaire (UCL) of France.
unioncommunistelibertaire.org/…
On February 15th , police clashed with farmers and political activists on the outskirts of Narita International Airport. This followed an eviction order aimed at putting an end to a fifty-year struggle that has been having a profound impact on Japan’s political landscape.
After a first failed attempt, in 1966 the Japanese government chose to build a brand new international airport on the farmlands of Sanrizuka, much of which were owned by the imperial family while the rest of them belonged to very poor farmers—who were supposedly easier to evict.
On the contrary, the harshness of the local peasant condition and the strong community spirit led to the creation of the Sanrizuka-Shibayama Unified Opposition League, which fought against the construction of Narita airport with the support of the socialist and communist parties. From August 1966 onwards, the League fought against evictions, whether carried out by money or force.
This struggle took place in a particularly tense national context. Back then, Japan was in the grip of numerous social struggles, in which powerful student unions called the Zengakuren played a key role. They were quick to join the struggle, bringing along a number of tactics that would turn the future airport into a battlefield. Indeed, the refusal to cede property led to an escalation of violence
on both sides. Occupied land was fortified and official assemblies turned into battlegrounds.
The construction of the airport started in the 1970s, and with it, the first deaths among both the police and the opposition. The airport was completed with great difficulty between 1977 and early 1978, though not without a powerful demonstration and an ultimate ransacking just before its grand opening.
To understand this struggle, we also need to understand the general context of Japan. Since 1955, Japan has been a dominant-party democracy, with the Liberal Democratic Party (LDP) forming an almost untouchable class of bureaucrats whose collusion with private interests is well-documented. This party, born of Cold War anti-communism, has also been serving as an institutional machine
programmed to recycle fascist figures.
With the United States refusing to ban the Japanese Communist Party for diplomatic reasons, it gradually put in place a considerable repressive arsenal. The protests, particularly the student protests, had no choice but to increase their level of action in order to resist an inflexible and brutal government.
In that regard, the Sanrizuka struggle is symbolic. It brought together vast and intergenerational political forces during the second half of the period of intense social protest, and even beyond. The construction of the airport could not be completed properly and its extension works were made particularly difficult because of the farmers who managed to keep their lands, not to mention the
many acts of sabotage that punctuated the following years.
Therefore, the eviction that took place on February is to be understood in the context of this ongoing resistance. This resistance put up by activists and locals still has an economic dimension, blocking airport expansion—but also a symbolic dimension.
At a time when the revolutionary spirit that drove the country has died down, there are few opportunities to remind people that the alliance between students, workers and peasants still offers an alternative to the authoritarianism of the LDP. We salute the resistance of our comrades, whose struggle has been an inspiration to many others.
Corentin (UCL Alsace)