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Entretien avec Carole (militante CGT) : « Défenseure syndicale, un sport de combat ! »
Le militantisme syndical ce n’est pas que grèves, manifestations et instances représentatives du personnel. Ce sont aussi les actions peu visibles mais indispensables pour créer le contact avec les salarié·es isolé·es et le syndicalisme de lutte. Nous avons interviewé Carole, qui vient de prendre récemment un mandat de défenseure syndicale dans son Union locale CGT.
AL : Carole, peux-tu te présenter du point de vue syndical ?
Je suis adhérente à la CGT depuis plus de dix ans, au moment de la lutte contre la retraite à 62 ans. Je travaille dans une très petite entreprise et l’activité syndicale m’y est impossible. Je voulais faire plus que de cotiser et récemment, j’ai eu la possibilité avec mon Union locale à laquelle j’adhère, de devenir défenseure syndicale. C’est-à-dire de défendre les salarié·es devant le Conseil des prud’hommes.
L’effectif de l’entreprise dans laquelle je travaille ne me permet pas d’avoir un temps dédié à cela, dix heures par mois. Je dois donc jongler avec mon temps personnel, car je suis à temps partiel. C’est un peu un sport de combat. Un de plus en tant que femme !
Quel bilan en tires-tu ?
J’apprends plein de choses, c’est émancipateur. Cela permet à des syndiqué·es de très petites entreprises de militer, de prendre leur part dans la CGT.
Je discute avec les salarié·es qui viennent aux permanences de l’Union locale. On y apprend beaucoup sur les conditions de travail dans les entreprises, en général des petites, mais pas que. Il y a de quoi faire sur les motifs de licenciement, les heures supplémentaires, etc.
Cela ne change pas le monde, mais c’est un début pour leur redonner confiance dans le collectif. Elles doivent adhérer et on explique à quoi sert la cotisation, notamment qu’elle rend possible cet accueil (dont un local loué) et cette défense. L’Union locale n’existe financièrement que par les cotisations.
Ces personnes peuvent ainsi « toucher du doigt » le syndicalisme, ça dissipe les fantasmes relayés par ailleurs. Elles voient concrètement : un local, des gens comme elles, un accueil convivial, une écoute attentive. C’est primordial pour convaincre de l’intérêt de poursuivre l’adhésion après la clôture de l’affaire au tribunal. C’est une activité syndicale importante dans la situation actuelle. À certaines conditions bien sûr.
C’est-à-dire ? Tu peux préciser ?
Il faut maintenir l’aspect collectif, qui est le sens même du syndicalisme. Comme nous sommes plusieurs à faire de la défense syndicale dans l’Union locale, nous travaillons ensemble une partie de nos dossiers. Ce qui permet de contrecarrer la tendance naturelle de l’activité juridique de s’enfermer sur elle-même.
D’ailleurs, nous commençons une réflexion pour mettre en place une stratégie juridique afin de combattre les récentes modifications sur l’abandon de poste, qui sera maintenant considéré à priori comme une démission. Cette stratégie va demander aussi de l’implication des salarié·es concerné·es, donc d’agir et de ne plus baisser la tête en désespérant dans leur solitude.
Ensuite, il faut avoir le lien permanent avec le collectif militant de l’Union locale. Dans le savoir juridique que je peux acquérir et les jugements gagnés, il faut chercher avec l’Union locale ce qui pourrait servir de suite aux équipes militantes dans les entreprises pour la défense des droits et amener aussi des revendications.
Propos recueillis par Michel (UCL Vosges)
Un super WE de formation à #Grenoble par le plus gros groupe local #UnionCommunisteLibertaire de France : infos en DM sur les comptes grenoblois ou ucl-grenoble@communisteslibertaires.org
Les formations sécurité militante continuent à #Tours (DM), d'autres sujets en préparation (envoyez les votres en DM).
Weekend de formation, le 20 et 21 mai à Grenoble.
Samedi :
- antifascisme 10h : comprendre le fascisme, son lien avec le capitalisme et comment le combattre
- lutte LGBTI 13h30 : formation sur les luttes LGBTI et l'apport du matérialisme dans la compréhension de celles-ci
- transphobie 16h : comprendre l'offensive de l'extrême-droite sur les personnes trans devenues un de leurs principaux champs de lutte
Dimanche :
- histoire du syndicalisme 9h30 : étudier l'histoire du syndicalisme pour comprendre son état aujourd'hui
- où se syndiquer ? 13h : ateliers pour comprendre où se syndiquer et quels mandats prendre en fonction de notre secteur syndical
- syndicalisme révolutionnaire 14h : découvrir les différents modèles syndicaux, comprendre l'intervention des communistes libertaires dans l'activité syndicale et le syndicalisme révolutionnaire comme théorie mais surtout comme pratique
Repas et garderie sur place
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Mégabassines : Témoignages des libertaires à Sainte-Soline 11/05
Dans le week-end du 24 au 26 mars, des militant·es UCL des quatre coins de la France se sont rendu·es dans les Deux-Sèvres pour lutter contre l’accaparement de l’eau. Entre la violence de la répression policière et l’euphorie du rassemblement, les militant·es reviennent sur leurs vécus lors de cette mobilisation historique.
Plusieurs membres de l’UCL ont répondu à l’appel des Soulèvements de la Terre et de Bassines non merci pour participer au week-end de défense de l’eau organisé autour de Melle du 24 au 26 mars 2023. Pour les plus déterminé·es, le week-end a commencé dès le vendredi, avec une conférence de presse à Lusignan et l’accueil d’un convoi de tracteurs. La journée s’est terminée avec l’installation du campement près de Sainte-Soline. D’autres camarades ont pu assister aux premières conférences organisées le vendredi à Melle, avant de se rendre (non sans peine) au campement. Après une nuit mouvementée sous la tempête, les militant·es ont rejoint les différents cortèges de la manifestation. Dans la foule de la mobilisation, plus de 30 000 personnes selon les organisateurs, il a été difficile pour les libertaires de se retrouver, et les drapeaux rouge et noir sont restés essaimés tout au long des cortèges.
Une répression violente et inouïe
La plupart des camarades présent·es, quelles que soient leurs positions dans les cortèges, ont dû faire face aux violences policières. Les un·es ont été assailli·es par les tirs de gaz lacrymogènes des gendarmes mobiles et le canon à eau alors qu’ils et elles s’approchaient de la bassine ; les autres, alors qu’ils et elles faisaient une farandole pour s’approcher, ont également dû subir des tirs de gaz lacrymogènes et de grenades. Tous et toutes partagent le constat des violences subies et le choc du nombre de blessé·es croisé·es après les assauts policiers. Plusieurs camarades restent traumatisé·es pendant les jours et semaines suivant la mobilisation. Avec un peu de recul, et au regard des conséquences humaines très graves, la plupart des camarades présent·es sur place remettent en question la stratégie adoptée et l’objectif (surtout symbolique) d’entrer sur la bassine.
Toutefois, l’ampleur inédite de la mobilisation et l’internationalisation de la défense de l’eau donnent espoir aux militant·es pour le succès de cette lutte. La manifestation de mars dernier aura au moins permis de rendre visible les questions du partage et de la préservation de l’eau. Les critiques émises à l’encontre des choix stratégiques précédents ne sont que le début d’une réflexion commune vers de nouveaux modes d’action : le mouvement est loin de s’arrêter ! Et parce qu’on n’arrête pas l’eau en mouvement avec des cordons de police ou des décrets, la répression policière et la menace de dissolution des Soulèvements de la Terre n’ont fait que renforcer la détermination des militant·es et les liens qui se sont créés entre les différentes organisations soutenant la lutte.
No bassaran !
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* Jackdaw - ACG's paper: tinyurl.com/2a26huw9
* Freedom - anarchist journal: tinyurl.com/5d9pte6w
* Rebel City - London's anarchist paper: tinyurl.com/3bm2bdsw
#anarchist #anarchists #anarchism
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L’Union Communiste Libertaire d’Indre-et-Loire condamne les attaques de l’extrême droite catholique contre la Libre Pensée, en particulier contre sa librairie parisienne régulièrement dégradée (vitrine cassée…) au point de fermer plusieurs mois pour raisons de sécurité. La perte de chiffre d’affaire occasionnée limite d’autant l’expression de la Libre Pensée pourtant plus que jamais d’actualité comme le montre les 4 exemples locaux suivants :
1°) le « Clos Saint-Gabriel » imaginé par Monasphère sur un terrain appartenant à la communauté de l’Emmanuel est un signe parmi d’autres de la « croisade immobilière » (Le Monde, 13/02/2022) intense visant les campagnes désertées qui enthousiaste tant le journaliste US ultra conservateur Rod Dreher (Le Figaro Vox 21/01/2022) et l’extrême droite néofasciste.
Ce projet communautariste (« la promotion du projet s’est faite exclusivement dans les hebdomadaires chrétiens » Le Point 14/01/2022) depuis abandonné face au rejet des Bouchardais·es et au refus de permis de construire par la mairie était un exemple explicite de séparatisme (gated communities) avec des relents douteux : « [...] ni de créer des lieux coupés des territoires qui nous entourent comme un kibboutz » indiquait le promoteur à La Croix (19/01/2022) sans parler de leur proximité avec « Courage » (sic), « apostolat catholique [...] qui promeut les thérapies de conversion » (FR3, 04/04/2022), pratique pourtant interdite depuis le 31 janvier 2022.
2°) le projet de la Fraternité Saccerdotale Saint-Pie-X (FSPPX) de regrouper ses « œuvres » (établissements hors contrats, prieuré, etc.) au château du domaine de la Choisille (22 ha) dénoncé par le Collectif Chanceaux Laïcité qui s’appuyant sur La Nouvelle République, édition de l’Indre du 27/09/2022 met en avant un rapport de l’Inspection Académique de mars 2022 concernant le même type d’établissement, regroupant des élèves de la primaire au lycée avec internat : « [...] un accès aux médias et à l’information extrêmement réduit, voire inexistant [...] », un enseignement de l’histoire qui « [...] omet certains faits historiques comme l’expression des libertés et des droits aux XIXe et XXe siècles ou le génocide des juifs, en abordant peu les grandes ruptures et les événements fondateurs de notre société et de ses valeurs ».
Au delà du seul séparatisme, si ce lieu venait à exister, toute l’extrême droite locale bénéficierait ainsi d’un nouveau lieu extrêmement fonctionnel permettant de s’organiser à l’abri des regards ce qui pose également le problème du financement public de l’enseignement catholique soit au moins 2 millions par an pour l’Indre-et-Loire, provenant des collectivités territoriales de tutelle. Ainsi l’UCL37 porte la revendication de l’abrogation immédiate et sans condition du Concordat et de la loi Debré.
3°) en lien direct avec les menaces subies par la Libre Pensée qui combat les statues installées sur l’espace public postérieurement au 1er janvier 1906, le val de Loire est l’objet d’un prosélytisme forcené de l’association SOS Calvaires (fondée en 1987 dans le Maine-et-Loire) qui vise officiellement à relever des calvaires et plus largement à « remettre la croix au centre du village » (Le Figaro 29/10/2022). Cette association comptant plus de 45 antennes départementales (Streetpress 23/11/2022) et un budget conséquent (plusieurs salarié·es, plusieurs voyages en Irlande et jusqu’au Pôle Nord grâce notamment à quelques subventions municipales et surtout plusieurs financement participatifs par an de plusieurs dizaines de milliers d’€ chacun) a ainsi combattu le déboulonnage de plusieurs statues illégales (Les Sables d’Olonne, Nantes, etc.).
4°) les importantes dégradations subies par le Centre LGBTI de Touraine en 2023 (5è dégradation dans la nuit du 13 au 14 mai) sont très semblables à celles endurées par la Libre Pensée, occasionnant d’importantes dépenses, obérant son fonctionnement quotidien indispensable à de nombreux et nombreuses usagèr·es alors que les néofascistes de Des Tours et des Lys peuvent organiser tranquillement - entre deux retweets du GUD - des conférences avec le dominicain Jean-Dominique ancien de la … Fraternité Saccerdotale Saint-Pie-X (FSPPX) jusqu’en 2012 ou encore Christian Bouchet...
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Construisons une riposte radicale et unitaire au #Neofascisme !
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Mercredi 10 mai le groupe de la Ruhr de #DiePlattform a distribué des tracts aux élèves du lycée technique & de l'Université de #Dortmund pour les inviter à leur série d'animations en mai/juin !
Titré Des crises sans issue ? le texte complet est sur leur blog ruhr.dieplattform.org/2023/04/…
**Warum gibst du dich zufrieden mit dieser Welt?“ – Veranstaltungsreihe im Mai & Juni**
Im Mai und Juni laden wir als Plattform Ruhr unter dem Motto „Warum gibst du dich zufrieden mit dieser Welt?“ zu einer Reihe von Veranstaltungen in verschiedenen Städten der Region ein, bei denen wir uns vorstellen und ihr uns kennenlernen könnt, um mit uns aktiv zu werden. Im folgenden die Einladung.
Eine Inflation, die dafür sorgt, dass wir am Ende des Monats kaum noch was in der Tasche haben. Mieten, die ohnehin seit Jahren immer weiter steigen. Miese Löhne und Chef:innen, die uns schikanieren. Zunehmende soziale Vereinzelung. Rassistische Gewalt. Sexistische Unterdrückung. Eine immer näher kommende Klimakatastrophe. Und noch dazu Kriege überall auf dem Globus. Es steht nicht gut um unsere Welt.
Aber so wie es ist, muss und darf es nicht bleiben. Auch wenn es heute düster aussieht: Eine bessere Welt ist möglich. Eine freie Welt, in der wir alle gleichberechtigt und friedlich zusammenleben; in der sich niemand Sorgen machen muss, ob er morgen noch genug Geld für Essen und Miete hat; in der sich alle nach ihren Vorstellungen frei entfalten können; in der wir im Einklang mit der Umwelt leben statt sie zu zerstören.
Doch diese bessere Welt wird nicht vom Himmel fallen. Gegen sie stehen Jahrhunderte alte gesellschaftliche Strukturen, die dafür sorgen, dass auch heute noch Krise und Gewalt unseren Alltag prägen: Der Kapitalismus beutet uns Menschen und den Planeten aus. Rassismus und Patriarchat bedeuten alltägliche und institutionalisierte Unterdrückung für die Mehrheit der Gesellschaft. Und der Staat hält mit seiner Gewalt diese Verhältnisse aufrecht. Wir müssen dieses System überwinden, daran führt kein Weg vorbei!
Deshalb müssen wir Unzufriedenen uns zusammentun und gemeinsam dafür kämpfen! Um das zu tun, haben wir uns als Arbeiter:innen, Auszubildende und Studierende in der Plattform zusammengeschlossen. Wir sind eine anarchistische Organisation, die in ganz Deutschland innerhalb verschiedener fortschrittlicher Kämpfe – z.B. Gewerkschaften, Antirassismus, Feminismus, Klimabewegung – aktiv ist, um sie voranzutreiben und eine echte Macht gegen das herrschende System aufzubauen.
Im Ruhrgebiet suchen wir derzeit neue Mitstreiter:innen. Wenn Du dich für unsere Organisation und unsere Arbeit interessierst, uns kennenlernen und mit uns aktiv werden möchtest, dann schau doch bei einer der folgenden Veranstaltungen in den nächsten Wochen vorbei:
12.05. Diskussion in Dortmund zu Kämpfen in Frankreich mit Live-Schalte zu Genossen vor Ort; 18 Uhr im Taranta Babu (Humboldtstr. 44)
13.05. Kennenlerntreffen in Bochum; 19 Uhr im Botopia (Griesenbruchstr. 9)
26.05. Kennenlerntreffen in Dortmund; 19 Uhr im Taranta Babu (Humboldtstr. 44)
07.06. Kennenlerntreffen in Witten; 19 Uhr im Trotz Allem (Wideystr. 44)
Termin folgt: Kennenlerntreffen in Essen
Termin folgt: Wanderung von Wetter nach Witten
Wir freuen uns auf dich !
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Après la manif du C9M (Callac et St Brévin) ne laissons pas l'AF tenir son colloque : #RiposteAntifasciste ! Manif unitaire pour un #ParisAntifa !
RDV 14h rue des Fonds Verts, Paris 12è
LA PLACE DE L'ACTION FRANCAISE C'EST À LA POUBELLE ! PAS DANS LE 12e !
Le 13 mai prochain, les fascistes d'Action française veulent tenir un colloque à l'espace Charenton sur la France en danger
En cause selon eux : la démocratie, les migrants et les idées progressistes.
Créé en pleine affaire Dreyfus, ce mouvement réactionnaire est royaliste, antisémite, raciste et collaborationniste Son existence est un danger physique et politique : renforcé depuis la Manifpour tous, ce groupe violent s'implante, recrute et ouvre des locaux dans beaucoup de villes. Un groupe qui n'hésite pas à agresser les personnes racisées et LGBTQI+ et à attaquer les focs et lycées occupés, nos cortèges, voire à infiltrer certaines manifestations de masse. Nostalgique de Pétain, l'AF a été toujours été l'ennemie des mouvements sociaux. Ce qu'elle veut vraiment, c'est un capitalisme ethniquernent pur, blanc et catholique, débarassé des syndicats.
Contre ces diversions nationalistes, ethniques, racistes et virilistes qui stigmatisent des boucs émissaires pour mieux protéger les possédants et les oppresseurs, ln seule réponse qui unit les exploité·es et les opprimé·es est de construire une alternative de rupture avec ce système d'exploitation. C'est cette rupture qu'on trouvait en germe dam les mobilisations ultra-massives contre le réforme des retraies et que nous continuerons à foire vivre dons le 2e et ailleurs.
Pour ces raisons, nous ne pouvons accepter qu'un tel événement ait lieu dons notre arrondissement. Nous demandons à ce que l'espace Charenton se saisisse du sujet et nous multiplierons les actions d'ici-là.
RASSEMBLEMENT LE SAMEDI 13 MAI À 14H RUE DES FONDS VERTS
PAS DE FACHOS DANS NOS QUARTIERS! PAS DE QUARTIERS POUR LES FACHOS !
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Comprendre les transitions de genre : Transition sociale, le grand plongeon
Après avoir exploré les éléments les plus « palpables » des transitions de genre : accès aux soins, traitements, procédure administrative, voici le quatrième et dernier article de la série. Il concerne une étape redoutée, et souvent lourde de conséquences : les coming-out.
La volonté de sortir du placard et la peur des réactions lors d’un coming-out est une expérience partagée par toutes les personnes LGBT. Pour les personnes trans, cela revêt en plus une importance particulière : c’est à cette occasion que l’on demande à sa famille, ami·es ou collègues, de nous considérer du genre qui est le nôtre. C’est souvent le début de la transition… ne serait-ce que de leur point de vue.
En effet, beaucoup de personnes trans retardent autant que possible cette étape, et entament souvent d’autres démarches de transition en secret avant de faire leur annonce auprès de certains de leurs cercles sociaux. A raison : en France, seuls 47 % des gens déclarent qu’ils recevraient bien le coming-out trans d’un ou d’une membre de leur famille [1].
Le rejet d’un coming-out peut être dévastateur : perte d’amis et donc isolement social, violences morales, violences physiques, harcèlement (notamment à l’école). C’est l’une des raisons majeures des taux de dépression et de suicide démesurés des personnes trans. Les personnes mineures (ou dépendantes de leurs parents pour d’autres raisons) se voient très souvent refuser l’accès au soin, quand elles ne sont pas tout bonnement victimes de thérapies de conversion : un ensemble de méthodes, allant de la manipulation jusqu’au viol et à la torture, pour tenter de « forcer » quelqu’un à ne plus être trans. Des pratiques activement encouragées par des soi-disant « groupes de parents » s’organisant en ligne, bien qu’elles soient explicitement illégales depuis l’été dernier.
Plus compliqué qu’une simple annonce
La transition sociale, ce n’est pas juste un coming-out. C’est tout un processus, aux coming-out multiples, mais qui passe aussi par une modification de sa façon de se présenter. Apparence, façon de parler, façon de marcher, posture, comportement… Le genre est perçu par la société dans les détails les plus subtils. C’est souvent la transition sociale seule, même sans procédure médicale, qui permet d’être vu·e de son genre choisi dans l’espace public (ce que l’on appelle le passing).
Lorsque cette transition est incomplète ou insuffisante, ou lorsque notre présentation de genre ne tombe pas nettement dans les cases « homme » ou « femme », on se retrouve à être visiblement trans dans l’espace public, ce qui fait courir un risque d’agression et de harcèlement. La question des toilettes publiques en est un exemple frappant : sous prétexte de la prétendue dangerosité des personnes trans, on les force à utiliser les toilettes de leur sexe assigné à la naissance… là où elles sont le plus susceptibles d’être agressées.
Chloé (UCL Grenoble)
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2 camarades de l'#UnionCommunisteLibertaire feront le point en live sur la situation actuelle des luttes et répondront à vos questions.
Rdv au Taranta Babu à #Dortmund à 18h.
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Lire : Patrick Chastenet, « Les racines libertaires de l’écologie »
Prendre racines libertaires, pour une réflexion plurielle sur l’avenir de l’homme et de la nature , deux invites fort sympathiques à l’opposé des discours politiques actuels qui nous abreuvent d’une terminologie empruntée à l’écologisme pour mieux nous adapter à des enjeux désormais inévitables. La résilience en est la dernière émanation d’un verdissement du capitalisme, pour mieux digérer la moisissure.
Par une citation, l’auteur annonce dès le début la couleur : « Continuer de raisonner uniquement en termes de croissance verte, de développement durable ou même de transition écologique conduit à une impasse. » L’auteur nous invite à des voyages entre écologisme et anarchisme, en compagnie de cinq auteurs parmi les plus importants : Reclus, Ellul, Charbonneau, Illich et Bookchin. Que de parcours où les liens entre anarchisme et écologisme se nouent et se dénouent au fil des évolutions de ces penseurs et du monde environnant. Autant de sollicitations à explorer ces racines libertaires qui irriguent l’écologie politique.
Ce livre est riche de réflexions et de problématiques que nous partageons toutes et tous : concept de progrès, questionnements sur le système technicien, la mondialisation, la décroissance. Constats multiples et divers sur l’urgence de la question écologique ; tant de sujets qui appellent à poursuivre l’oeuvre de défrichement théorique de ces précurseurs.
Bookchin invite à « ancrer l’écologie dans l’anticapitalisme libertaire ». Il faut que l’esprit libertaire souffle de nouveau sur un écologisme, bien souvent englué dans les calculs politiciens. Pour Bookchin, « Les solutions seront à la mesure du problème, ou alors la nature prendra sur l’humanité une terrible vengeance. » La jeunesse a raison de manifester son impatience comme le rappelle l’auteur. Nous avons perdu trop de temps.
Dominique Sureau (UCL Angers)
Patrick Chastenet, Les Racines libertaires de l’écologie politique, éditions de l’Échappée , 320 pages, 20 euros.
Lire : Patrick Chastenet, « Les racines libertaires de l'écologie » – UCL - Union communiste libertaire
Prendre racines libertaires, pour une réflexion plurielle sur l'avenir de l'homme et de la nature , deux invites fort sympathiques à l'opposé des discours politiques actuels qui nous abreuvent d'une…UCL - Union communiste libertaire
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Existransinter : A bas la transphobie et le racisme d’État
Pendant que les attaques contre les personnes trans [2] et intersexes [3] s’amplifient, le gouvernement n’entend rien, il préfère nourrir - à grand coup de réformes antisociales et racistes - un terreau plus que fertile à la transphobie, au racisme, à l’extrême droite et à ses idées. Ce samedi 13 mai à Paris les organisations trans et intersexes appellent à la riposte et à la convergence à l’occasion de l’Existransinter, rendez-vous à 14h place de la République à Paris !
Agressions au travail, dans la rue et dans les foyers, marginalisation, contraintes au chômage et à des parcours de transitions longs et psychiatrisants [1] : la violence transphobe reste bien ancrée dans notre société, de même pour les violences contre les personnes intersexes dont la principale reste les mutilation à la naissance. Loin d’être des phénomènes isolées ces violences sont l’expression d’oppressions crasses, alimentées par l’extrême droite qui fait de l’exclusion des personnes trans son cheval de bataille, au côté de la panique du soi-disant « grand remplacement » et de la discrimination toujours plus forte envers les personnes musulmanes ou considérées comme telles. Mais aussi par le gouvernement Macron, qui bien loin d’agir et de céder aux revendications formulées par les associations de santé et de solidarité LGBTI préfère alimenter la haine en faisant la part-belle aux influenceurs et influenceuses réactionnaires, souvent pseudo « féministes », dans leur lobbying anti-trans. Mais ce gouvernement est aussi plus directement acteur de l’oppression, en refusant l’interdiction des mutilations des enfants intersexes malgré de multiples condamnations de la communauté internationale. Ou encore en promulguant sa réforme des retraites, qui parmi l’ensemble des travailleurs et travailleuses touchera d’autant plus les plus précaires, dont les personnes trans… même schéma pour la réforme de l’assurance chômage. Reprenant en parallèle de sa casse sociale tout les thèmes de l’extrême droite, le gouvernement Macron en profite pour faire passer la loi Darmanin « asile et immigration » qui accentue la chasse aux travailleurs et travailleuses sans papiers et aux immigré-es, parmi lesquel-les un certain nombre sont LGBTI. Ayant fuit leur pays face aux persécutions ils et elles se retrouvent en France face à la violence de l’État raciste.
Rien de nouveau donc, pendant que l’État et les patrons s’en prennent aux droits de l’immense majorité des travailleuses et des travailleurs, ils attaquent et marginalisent encore plus les minorités sexuelles, de genre, « nationales » ou « ethniques ».
La situation pour les personnes trans n’est pas meilleure à l’international. Les États-Unis s’illustrent particulièrement par la violence de l’offensive anti-trans qui s’accélère dans de nombreux états, qui votent tour à tour des lois plus transphobes les unes que les autres : criminalisation des parents qui aident leurs enfants à transitionner, interdiction de parler de genre et d’orientation sexuelle à l’école, limitation des accès aux traitements hormonaux pour les majeur·es, interdiction des parcours de transition et détransitions forcées pour les mineur·es… Autant de mesures qui visent, par tous les moyens, purement et simplement à empêcher l’existence des personnes trans.
Face à cela, les opprimé·es relèvent la tête et organisent la riposte. En France, la marche de cette année aura lieu sous le mot d’ordre « contre la loi Darmanin ». Convergence nécessaire à l’heure où les puissants tentent de nous isoler, l’Union Communiste Libertaire appelle à rejoindre massivement l’ExistransInter. Seule la mobilisation imposera des thématiques sociales, d’accès à des transitions libres et gratuites, de fin des mutilations, la liberté de circulation… Nous n’obtiendrons que ce que nous prendrons alors contre l’inaction et les attaques de ce gouvernement : prenons la rue le 13 mai 14h place de la République à Paris !
Union communiste libertaire, le 8 mai 2023
Existransinter : A bas la transphobie et le racisme d'État – UCL - Union communiste libertaire
Pendant que les attaques contre les personnes trans et intersexes s'amplifient, le gouvernement n'entend rien, il préfère nourrir - à grand coup de réformes antisociales et racistes - un terreau plus…UCL - Union communiste libertaire
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Journée de lutte : Un 8 mars historique
La vague qui a inondé les rues du pays ce 8 mars 2023 est sans précédent et marque une étape historique dans la construction d’une journée à la hauteur de ce pour quoi nous nous battons.
Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte particulier, en plein mouvement social contre la réforme des retraites et l’impact de la réforme sur les femmes a été au centre des argumentaires. Une lecture féministe qui était marginale il y a quelques années est devenue majoritaire, aujourd’hui. Nous savons que nous devons cette avancée aux féministes dans leurs syndicats et au mouvement féministe spécifique qui en développant son organisation rend incontournable ses revendications.
Le contexte de mobilisation sociale a pu servir à massifier le 8 mars. Cependant, nous constatons que dans les villes où le 8 mars n’a été pensé que comme une date contre la réforme des retraites ou bien seulement comme un 8 mars sans lien avec le mouvement social actuel, les mobilisations étaient plus faibles. C’est dans les villes où des cadres unitaires regroupant les syndicats, les organisations féministes et politiques ont permis de réels liens entre le mouvement ouvrier et féministe que les mobilisations ont dépassé toute attente. A Toulouse par exemple, 25 000 personnes ont manifesté cette année contre environ 4 500 l’année dernière. Les revendications portaient sur la retraite, les salaires, les droits reproductifs et la lutte contre les violences patriarcales.
Dans certaines villes, deux manifestations étaient organisées sur la même date, une appelée par les syndicats et l’autre par les organisations féministes. C’était le cas à Nantes où la manifestation syndicale a rassemblé 1 500 personnes et celle à l’appel des collectifs 2 500. Ces configurations ont tendance à diviser nos forces, ne créent pas la masse dans la rue et surtout, n’incitent pas à la grève.
Les manifestations en soirée ne suffisent pas à expliquer les taux de grèves encore trop faibles cette année. Alors que la période Covid a montré que les secteurs féminisés sont essentiels, que les femmes ont compris que lorsqu’elles s’arrêtent, tout s’arrête, nous avons encore beaucoup de travail devant nous pour développer la grève du 8 mars.
C’est par l’alliance entre les syndicalistes féministes et les militantes organisées dans le mouvement féministe que nous vaincront. Tout au long de l’année, nous devons continuer à développer ces liens pour que nos luttes se renforcent !
Lila (UCL Saint-Denis)
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Nos camarades de #Bruxelles ont du talent !
Pour les autocollants fédéraux de l'#UnionCommunisteLibertaire contacter votre groupe local unioncommunistelibertaire.org/… ou à défaut passez par boutique.unioncommunistelibert…
Anarchist Stickers Archive
anarchiststickersarchive.org/stickers/2319
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Analyse : L’extrême droite dans le mouvement contre la réforme des retraites
Depuis le début du mouvement social contre la réforme des retraites, que tentent par tous les moyens à nous imposer envers et contre tous et toutes Macron et le gouvernement Borne, l’extrême droite cherche à se positionner opportunément comme force d’opposition. Absente des mobilisations sociales dans lesquelles elle n’a évidemment pas sa place, l’extrême droite tente, depuis la promulgation du 49.3, de surfer sur la vague de la colère populaire. La commission antifasciste de l’UCL propose un point d’étape.
Le fort mouvement social né de la contestation de la contre-réforme des retraites a replacé au centre de l’agenda politique la question des revendications sociales. Les organisations syndicales ont été le fer de lance de cette mobilisation inédite, tant par le nombre de manifestant·es que par le nombre de manifestations (des milliers) ayant essaimé sur tout le territoire depuis le 19 janvier dernier. Les militant·es révolutionnaires ont pris leur part dans ces mobilisations et ont joué leur rôle d’animateurs et animatrices lors des mobilisations, dans les AG, sur leurs lieux de travail et d’études. L’extrême droite n’y a pas été à sa place pendant longtemps, et a cherché plusieurs moyens de s’accrocher à ce qu’elle a tout de suite senti comme une colère anti-Macron, délaissant la composante sociale majeure dans ce mouvement, colère anti-Macron dont elle espère, à terme, profiter électoralement.
Pendant toute la première partie de la contestation, l’extrême droite n’a évidemment pas été à son aise face à cette forte expression du mouvement social. Tiraillée entre sa volonté à paraître comme le premier opposant à Macron et son soutien idéologique réel à la réforme (malgré les discours, les votes à l’Assemblée nationale des députés RN confirment leur ancrage libéral et foncièrement antisocial), le RN n’a pas su comment se positionner hormis quelques expressions natalistes réactionnaires et hors-sol : quelques élus ont été vus lors des toutes premières manifestations mais ont été rapidement expulsés des cortèges malgré quelques disparités dans l’attitude des intersyndicales locales face à la présence du RN dans les manifestations.
Pas de fachos ni de confus dans nos manifs !
Eric Zemmour, en bon libéral, a quant à lui totalement assumé son soutien à la réforme, allant même jusqu’à en revendiquer une bonne part de paternité dans une tribune aux forts relents racistes co-signée par Marion Maréchal-Le Pen, Guillaume Peltier et Nicolas Bay [1]. De même des syndicats de police (dont certains classés très, très à droite !) ayant annoncé en amont se mobiliser contre la réforme ont été ponctuellement présents ou visibles dans certains cortèges lors des premières journées mais leur présence est resté très anecdotique et a rapidement été nulle. Les manifestations intersyndicales massives, avec l’appui de militant·es de collectifs antifascistes, ont globalement repoussé les quelques velléités d’attaque ou de récupération par l’extrême droite, prouvant que les mouvements sociaux sont le meilleur moyen de repousser les fascistes en mettant en avant nos revendications politiques et sociales et la solidarité de classe.
La déclaration du déclenchement de l’article 49.3 a entraîné une bascule d’un mouvement social vers une colère populaire anti-Macron plus générale, en apparence moins construite politiquement (en partie entretenue par les médias, le gouvernement et les élu·es de la majorité) et bien plus aisément récupérable par l’extrême droite. Certains mots d’ordre dégagistes, la personnalisation de la colère contre Macron/Borne plutôt que contre une réforme capitaliste et patronale, et des manifestations plus émeutières et moins encadrées par les syndicats ont permis localement de donner un nouvel élan à l’extrême droite de rue. Cet élan de colère qui se veut radical attire la jeunesse, et là aussi des syndicalistes ainsi que des militant·es de collectifs antifascistes y ont pu apporter un soutien face aux fascistes et également en prévention des violences policières.
Le 49.3, un tournant favorable à l’extrême droite
De même, face aux manifestations ou aux blocages plus radicaux menés par des travailleurs et travailleuses, ou des étudiant⋅es, les fascistes ont retrouvé leur rôle de nervis du patronat briseurs de grève par la violence. Entre le 15 et le 30 mars dernier, Libération [2] a ainsi recensé une quinzaine d’agressions sur des cortèges de manifs, des blocages, des actions de collage ou encore des locaux, dont certaines qui ont visé nos camarades : Lorient, Nancy, Avignon, Toulon, Perpignan, Paris, Albi, Chambéry, Reims, Lyon, Besançon, Amiens. Ces attaques, qui s’ajoutent à la répression policière, sont la conséquence d’années de militantisme de rue où leurs réseaux et leurs capacités d’action se sont renforcées (notamment suite à la campagne de Zemmour).
Tandis qu’un peu partout l’extrême droite joue son rôle historique de dernier rempart du Capital et de l’État face au mouvement social, à Poitiers l’Action française a revendiqué l’organisation d’un blocus de la fac [3], alors que de son côté le GUD a distribué à Paris des tracts contre la réforme mais aussi contre les blocages et les syndicats, se présentant comme la seule alternative « révolutionnaire », sachant que les groupes de fafs organisés en commandos débloqueurs de fac se sont baptisés eux-même « Waffen Assas » [4], on voit bien de quelle révolution ils parlent. De même dans la veine anti-Macron des nationalistes franciliens postent sur leurs fils Telegram des vidéos de « leurs actions » dans le cortège de tête, espérant sans doute remobiliser la jeunesse de droite comme lors de la « Manif pour tous » en 2013 ou celles des « antivax » à l’été et automne 2021. Mais ces manifs ne sont pas les leurs et les mots d’ordres restent majoritairement anticapitalistes.
Une riposte nécessaire
Hors de ces groupes de rue, on trouve également tout un tas de personnes, drapeau tricolore à la main, avec des mots d’ordre dégagistes et/ou confus. Des slogans issus même des rangs de nos syndicats tendent trop souvent à personnifier l’adversaire, Emmanuel Macron, appelant à sa démission. Certains voudraient y voir une alliance possible de tous les anti-Macron. Il n’en est rien. Notre opposition à Macron est une opposition à sa politique libérale et autoritaire, et nous ne faisons pas de confusion entre une droite libérale et autoritaire et l’extrême droite. Même si la première peut servir de marche-pied à la seconde. Il nous faut ainsi mener un travail local et parfois interpersonnel pour cadrer les mots d’ordre et les arcs de participation de nos rassemblements : affirmer des analyses et des revendications a minima de gauche, anticapitalistes et systémiques, et virer les confusionnistes et les réactionnaires de nos manifs !
L’extrême droite n’est pas qu’institutionnelle ou « de rue ». Très présents dans les cortèges parisiens, mais pas uniquement, de nombreux médias d’extrême droite ou de « réinformation » filment allègrement nos cortèges. Ces vidéos sont régulièrement diffusées sur les réseaux sociaux d’extrême droite. Une vigilance particulière est donc recommandée aux militant·es et on ne peut que conseiller de veiller localement à identifier ces faux journalistes et d’agir en conséquence. Sous toutes ses formes l’extrême droite ne doit pas chercher à intégrer nos manifs. Si à l’heure actuelle nous ne savons pas comment le mouvement va évoluer après le 1er mai, une chose est certaine, le mouvement social a montré qu’il pouvait avancer uni et que les revendications sociales et la solidarité de classe étaient des excellents antidotes à l’extrême droite. Tachons de nous en souvenir quand à l’approche des élections certains politicards se découvriront soudainement une fibre antifasciste de circonstance.
Commission antifasciste de l’UCL
Tract recto verso datant de mai 2019 de la commission nationale antifasciste de Solidaires à télécharger sur solidaires.org/IMG/pdf/2019-05…
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