L'#UnionCommunisteLibertaire fait partie des 30 premiers signataires de l'appel à rassemblement à #Montpellier contre le meeting d'#EricZemmour : contre l'#ExtremeDroite, renforçons les contre pouvoirs et construisons l'autodéfense prolétarienne !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Eric Zemmour, président du parti fasciste Reconquête, condamné plusieurs fois (en particulier pour provocation à la haine raciale, in-
jures publiques à caractères raciste et homophobe...) tient un meeting dans la salle Dieze à Montpellier mardi 23 janvier 2024. Si la réunion publique était maintenue, ce serait une grave première à Montpellier : il est inacceptable qu’un meeting fasciste, durant lequel des torrents de haine raciste vont être déversés, se tienne à Montpellier !
Les organisations signataires appellent à se mobiliser contre ce rassemblement.
Le 22 janvier 2024 à Montpellier
Liste des signataires :
La France Insoumise 34, la Gauche Ecosocialiste 34, le Parti de Gauche 34, Solidaires Étudiant-e-s Montpellier,Union communiste libertaire, Nouveau Parti Anticapitaliste 34, Union Syndicale Solidaires Hérault, Sud éducation 34 (syndicat@sudeducation34.org), Sud santé sociaux, Le Quartier Généreux, Le Massicot Montpellier, RUSF 34, Alternatiba Montpellier, Parti Communiste Français - Fédération de l’Hérault, Mouvement des Jeunes Communistes de France - Fédération de l’Hérault, la Jeune Garde Montpellier, La Carmagnole, Social En Lutte 34, Les écologistes Montpellier, Les jeunes écologistes Languedoc-Roussillon, Les jeunes écologistes Montpellier, Parti socialiste de l’Hérault, Jeunes socialistes de l’Hérault, l’UNEF Montpellier, Humains et Dignes, Ensemble!34, Union Départementale CGT 34, Sébastien Rome Député de l’Hérault, l’Ultraviolette, le GARAM,
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Racisme d’État : Restons mobilisé.es contre la loi Darmanin-Le Pen
Après des mois d’un interminable feuilleton dégueulasse dans lequel la droite et l’extrême droite ont joué la surenchère raciste et sécuritaire le vote est enfin advenu. La loi Darmanin-Le Pen a été votée. Les macronistes minoritaires ont cédé sur tous les points : « droit du sol », « préférence nationale », liens entre délinquance et immigration..., tous les marqueurs xénophobes de l’extrême droite sont là, inscrits dans la loi. Sans attendre d’hypothétiques aménagements du Conseil constitutionnel il est urgent de mobiliser notre camp social contre cette loi raciste.
Annoncée par Gérald Darmanin dès la réélection d’Emmanuel Macron en juin 2022, la loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » votée mardi 19 décembre dernier est un condensé des mesures du programme présidentiel du Rassemblement national : criminalisation et fichage des sans-papiers, systématisation des IRTF (interdiction à résider sur le territoire français) pour les victimes d’OQTF (obligation à quitter le territoire français), expulsion des demandeurs et demandeuses d’asile débouté·es en première instance, restriction du regroupement familial et de l’accès à l’asile…
Avec en prime l’introduction de la « préférence nationale », mesure xénophobe qui renvoie au titre d’un ouvrage publié en 1985 par Jean-Yves Le Gallou, l’un des penseurs de l’extrême droite contemporaine : La Préférence nationale. Réponse à l’immigration. Tout un programme ! Ce slogan a depuis été repris par le FN/RN, décliné en « Les Français d’abord » dans le FN de Jean-Marie Le Pen et en « Priorité national » parmi les 22 mesures phares du programme de Marine Le Pen pour l’élection présidentielle 2022.
En 1998, Catherine Megret , alors maire de Vitrolles, avait instauré une allocation de naissance allouée aux enfants « de parents français ou ressortissants de l’Union européenne ». Mesure pour laquelle elle avait alors été condamnée en justice… mais 1998 c’est loin !
Réélu pour faire barrage au Rassemblement national, Emmanuel Macron s’est évertué depuis à mettre à coup de barre à droite toute aussi bien en politique intérieure : réforme des retraites, réforme du RSA et, aujourd’hui, loi sur l’immigration qui font la joie d’une droite et d’une extrême droite qui pourraient lui intenter un procès pour plagiat ; qu’en politique extérieure ; en s’alliant avec le réactionnaire Victor Orban pour imposer le nucléaire dans le mix énergétique vert de l’Europe ou bien encore en se faisant l’allié acritique de Benjamin Nétanyahou dans sa guerre contre le peuple palestinien.
Du vote barrage à l’adhésion totale
Si nous n’avions pas d’illusion sur le positionnement politique antisocial d’Emmanuel Macron, force est de constater que la lepénisation des esprits est aujourd’hui très largement répandue à tous les échelons politiques et médiatiques, les digues ont été rompues. Ce que les élu·es RN ne parviennent même plus à cacher.
Mardi 19 décembre après le vote de la loi par le Sénat, Marine Le Pen se félicitait d’une « victoire idéologique » du RN, tandis que le lendemain, dans les colonnes du Figaro un député RN ironisait : « Comment vont-ils nous diaboliser en 2027 à l’entre-deux tours, s’ils reprennent la priorité nationale ? Le barrage républicain a sauté deux fois : quand LR a repris la priorité nationale, et quand la macronie l’a aussi fait. »
À l’extrême droite toute
Bien qu’un Zemmour se croit obligé de faire dans la surenchère en déclarant mercredi 20 décembre dans Le Figaro : « La loi immigration, pire que rien ! », certains ne s’y trompent pas à l’image de Santiago Abascal, leader du parti d’extrême droite Vox, qui le même jour déclarait au Parlement espagnol : « Hier la France a approuvé une loi migratoire véritablement restrictive [...] vous pourriez apprendre de certains de ceux qui prétendent être vos amis ».
Les digues, si tant est qu’elles ait été un jour véritablement solides, sont aujourd’hui rompues. La macronie s’est révélée telle qu’elle est, un libéralisme autoritaire, prêt à touts les compromissions avec l’extrême droite pour rester aux commandes et imposer son programme antisocial.
Face à cela un début de sursaut semble s’amorcer. Jeudi 21 décembre une déclaration intersyndicale CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires et UNSA condamnait le texte de loi. Des grèves spontanées dans des lycées et des universités s’organisaient. Dans ce contexte il est plus qu’impérieux que le mouvement social se regroupe et s’organise pour mener le combat sur notre terrain, le terrain social. Cette loi, créée de toute mesure pour servir les intérêts des capitalistes, doit être combattue avec toutes les armes dont nous disposons. Seules l’unité et la radicalité des moyens d’actions permettra de nous faire entendre. Face à la brutalité des attaques du patronat et de l’extrême droite nous devons opposer un front uni du mouvement social.
David (UCL Savoies)
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#LoiDarmanin #21janvier #RiposteAntiraciste
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Contre la montée de l'#ExtremeDroite partout en Europe, #SolidariteDeClasse et #AutodefenseProletarienne !
#NoOneIsIllegal #BordersAreMurders #AbolishFortressEurope
#NoBorders #NoNations #stopdeportations
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En attendant le retour du site internet de l'Organisation de Solidarité Trans, lisez l'entretien d'Alice dans #AlternativeLibertaire : face à l'offensive transphobe, l'anticapitalisme est nécessaire aux luttes trans !
#Transphobie #Transitude #Transidentite #TransRightsAreHumanRights
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Alice Vaude (OST) : « L’anticapitalisme est nécessaire aux luttes trans »
L’Organisation de solidarité trans (OST) est une organisation nationale associative trans qui allie autosupport et luttes revendicatives. Une de leur deux secrétaires nationales, Alice Vaude, a accordé une interview à Alternative libertaire.
Alternative libertaire : D’où vient l’OST ? Comment et pourquoi vous êtes vous nationalisés ?
Alice Vaude : Au début, c’était vraiment pour combler un vide qu’il y avait à Tours. Déjà à l’époque on était pas uniquement une association d’auto-support, mais aussi de lutte, et c’est cette dualité qui nous représentait et nous représente toujours.
On en est à un point où les attaques anti-trans augmentent : les conservateurs et les réactionnaires, comme dans les assos Ypomoni ou l’Observatoire de la petite sirène, mènent un lobbying et des attaques politiques incessantes. La France suit la voie du Royaume-Uni où les réac’ mènent des attaques législatives contre les trans au Parlement : ça arrive en France, où il n’y a aujourd’hui pas de voix trans portée à l’échelle nationale.
Cette voix, on pense qu’elle doit exister et, pour ça, qu’il faut une association nationale. Une autre nécessité est celle d’avoir un outil pour mettre en place de l’auto-support, car fonder une organisation locale coûte beaucoup plus que de se rattacher à une organisation nationale. Ça permet aussi de pouvoir dialoguer et entrer en contact avec les autres organisations du mouvement social (féministes, syndicales, antiracistes, antivalidistes...).
On ne s’est pas lancé·es sur une extension nationale tout de suite, on a d’abord posé des bases démocratiques et de fonctionnement stables à Tours avant de créer d’autres sections locales, comme à Nîmes. Aujourd’hui, avec cinq sections, il y a un bon fonctionnement entre la routine des sections et la politique menée nationalement.
Quelles relations l’OST entretient avec le monde associatif trans ?
L’associatif trans est très dispersé, avec très peu de contacts depuis la mort de la Fédération Trans Inter. Il est surtout concentré sur l’autosupport. Le travail fourni par l’ensemble du mouvement est nécessaire, la présence de militant·es plus ancien·nes est aussi importante. De fait on travaille et on construit ensemble, comme à l’ExisTransInter.
Dans le futur, il faudrait réussir en tant que mouvement trans à construire un rapport de force, et pour ça, il serait intéressant d’avoir un espace de mise en commun des forces. On est tou·tes uni·es par la volonté d’apporter du soutien aux personnes trans, notamment au vu des conditions que la transitude apporte.
Quelles sont les oppressions vécues par les personnes trans dans le monde du travail et comment les combattre selon vous ?
L’immense majorité des personnes trans sont des travailleurs travailleuses précaires car les parcours de transitions mènent à des pressions dans les entreprises, à la placardisation et au harcèlement. Cela débouche souvent sur une sortie du monde du travail salarié et à l’isolement, cercle vicieux bouclé par des discriminations à l’embauche. Ce phénomène est d’autant plus vrai pour les femmes immigrées, qui, exclues du travail salarié, sont poussées vers la prostitution.
Il ne s’agit pas d’un schéma dépendant de quelques patrons transphobes mais bien des conséquences du système capitaliste et patriarcal. En conséquence, un de nos rôles est de faire gagner une conscience de classe aux travailleurs et travailleuses trans car on ne pourra pas améliorer nos conditions de vies en tant que trans si on n’améliore pas celles de toutes et tous les travailleurs.
Dans ce sens nous invitons toutes les personnes trans à se syndiquer, à rejoindre des organisations politiques révolutionnaires. En plus de cela nous avons pu amorcer un travail auprès de certains syndicats, unions départementales et régionales afin de pouvoir les armer face à la transphobie dans le monde du travail. Ce travail a particulièrement porté ses fruits avec des syndicats de la santé. On a tout intérêt à un rapprochement entre le mouvement syndical et le mouvement trans, à ouvrir des lieux de discussions, de formation.
L’anticapitalisme est nécessaire aux luttes trans, l’autosupport est essentiel mais il s’agi d’un soin palliatif et il faut lutter aux racines du système capitaliste, patriarcal, impérialiste et raciste. Mais l’inverse est également vrai : la lutte politique ne se suffit pas.
D’après ce que tu dis on peut comprendre que l’OST a une perspective révolutionnaire, est-ce le cas ?
L’OST est une organisation de masse, elle vise à regrouper toutes les personnes trans quels que soient leurs courants idéologiques. Cela ne nous empêche pas d’avoir des lignes politiques révolutionnaires, marxistes, anti-impérialistes, féministes radicales. On recrute largement sur la base de l’entraide et on se forme pour avoir des perspectives politiques pour et par les personnes trans.
Et en effet nous sommes critiques des politiques bourgeoises et réformistes qui ont été portées quant aux personnes trans. Les promesses ne sont pas tenues et quand il y a des législations pro-trans les associations ne sont pas consultées et leurs préconisations sont ignorées. Même si certains conseils comme celui à la santé sont intéressants à occuper, la représentation dans les lieux de pouvoir de la démocratie bourgeoise n’est pas un objectif.
Quelles sont vos activités de terrain ?
Les sections de l’OST tiennent des permanences pour accueillir les personnes trans, et pour les accompagner mais aussi créer du lien entre ces dernières car elles sont souvent isolées. Les sections s’investissent également dans les luttes sociales et participent à les construire. Pendant la réforme des retraites nous étions présent·es à Tours en tant qu’OST, et aujourd’hui nous sommes de toutes les manifestations en soutien au peuple palestinien.
Une fois que ce travail est fait, nous cherchons à construire des luttes trans locales. Par exemple, vers Lille, nous œuvrons à créer un front antifasciste large (y compris avec l’UCL) pour réagir face à l’extrême droite qui diffuse des tracts anti-trans.
Il y a une date pour réagir à l’offensive transphobe massive qui est en cours, c’est le 12 octobre 2024 où nous invitons à une présence politique et syndicale forte à la marche de l’ExisTransInter pour imposer un rapport de force contre la montée du front médiatique et institutionnel anti-trans en France.
Propos recueillis par Lou et Lou (UCL Grenoble)
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La lutte contre la #LoiImmigration continue en #IndreEtLoire : manifestation #21janvier à 15h Pl. J. Jaurès à #Tours N'attendons rien du Conseil Constitutionnel, luttons pour l'égalité des droits afin d'unifier le monde du travail contre l'Etat et le Capital : #UneSeuleClasseOuvriere !
La lutte contre la #LoiImmigration continue en #IndreEtLoire : manifestation #21janvier à 15h Pl. J. Jaurès à #Tours N'attendons rien du Conseil Constitutionnel, luttons pour l'égalité des droits afin d'unifier le monde du travail contre l'Etat et le Capital : #UneSeuleClasseOuvriere !
L’INDRE-ET-LOIRE SE MOBILISE POUR DIRE NON À LA LOI IMMIGRATION
A l' appel de plus de 40 associations, collectifs, orgas syndicales et politiques, nous avons été plus d'un millier à manifester dans les rues de Tours, dimanche 14 janvier, contre cette loi raciste et xénophobe. Soyons encore plus nombreux/ses dimanche 21 janvier
Partant d’une situation dramatique avec une crise de l’accueil en cours depuis des années dans le pays, cette loi va aggraver les conditions d’existence des étranger·ères sur le sol français.
Cette loi raciste et xénophobe restreint le droit au séjour, accentue considérablement la répression, s'attaque au droit d'asile, au droit du sol, aux étranger·ères malades, aux étudiant·es non européen·nes, au regroupement familial.
L'attaque contre l'hébergement d'urgence, le durcissement de l'accès aux prestations sociales dont les allocations familiales et les aides aux logements vont jeter des familles à la rue ou dans les bras de marchands de sommeil, particulièrement les femmes migrantes. Cette loi va précariser davantage les travailleuses et travailleurs, les lycéen·nes, les étudiant·es avec ou sans papiers.
L’extrême droitisation de la politique gouvernementale s’insère désormais dans la loi, grâce à l’alliance des macronistes, de la droite et de l’extrême droite. Il s'agit de la loi la plus régressive depuis 40 ans. Cette loi s'attaque aux libertés publiques, bafoue les droits fondamentaux tel que le droit d'asile et réinstaure la double peine. La démocratie doit se bâtir sur des valeurs d'égalité entre toutes et tous. Nous exigeons l’abandon de cette loi. Nous avons une responsabilité collective à poursuivre une action massive et populaire
contre cette loi qui banalise un projet raciste et xénophobe. Toutes les organisations appellent à une mobilisation la plus forte possible contre cette loi, le dimanche 21 janvier, et jusqu’à son abandon.
Nous soutenons les personnes sans-papiers, menacé.es d'expulsion, les élu·es qui continueront à verser des allocations, les médecins qui soigneront, les enseignant·es qui protégeront leurs élèves et les syndicats qui agiront.
Signataires :
Associations et collectifs : Action Féministes Tours, AMMI-Val d'Amboise, ATTAC 37, Chrétiens Migrants, CIMADE37, CIP 37, Collectif Notre Santé en Danger 37, Collectif Pas d’Enfants à la Rue, Convergence Services Publics 37, Dernière Rénovation Tours, Emmaüs 100 pour 1, Entraide et Solidarité, Extinction Rébellion, FEUTRE, ICEM - Pédagogie Freinet 37, Le CAT, LISTE,
Organisation de Solidarité Trans Tours, Réseau Féministe 37, RESF 37, La Retirada 37, LDH 37, Le collectif des sports et loisirs pour les migrants chinonais, Les Soulèvements De La Terre Touraine, Naya, Stop Harcèlement De Rue Tours, La Table de Jeanne Marie, Tours Antifa, Utopia 56
Syndicats : FSE, SET, SOLIDAIRES 37, Solidaires étudiant.es, USL 37
Organisations politiques : CATDP, Les Ecologistes 37, GES 37, Les Jeunes Ecologistes 37, Les Jeunes Insoumis.es 37, Jeunes Socialistes Touraine, LFI 37, MJCF 37, NPA 37, Parti des Travailleurs 37, PCF 37, PCOF 37, Parti de Gauche 37, POI 37, PS 37, UCL 37
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Communiqué unitaire des organisations picarde suite à une agression verbale à l'université d'Amiens : face au néofascisme, réaction immédiate et unitaire !
Derrière le #fascisme se cache le Capital
La lutte #antifasciste est internationale !
Rdv dimanche contre la #LoiImmigration
Ce mardi 16 janvier, aux alentours de 7h alors qu'il se tenait dans le bâtiment du pôle cathédrale et discutait avec ses ami-es, un étudiant s'est fait agressé verbalement et menacé de " régler ça dehors " parce qu'il portait comme vêtement un pull arborant l'inscription et le symbole éco-anarchiste. Quelques minutes plus tard, un second l’alpague " t'es antifasciste, tu vas devoir assumer, fait attention à toi dehors " .
Ces agressions verbales et menaces inqualifiables émanant de l’extrême droite étudiante n’ont leur place ni dans une université qui se veut inclusive, solidaire et émancipatrice, ni ailleurs dans la société. Cette agression est l'illustration même de la violence de l'extrême droite et de sa volonté de faire disparaître, y compris physiquement, les opposant-es à leurs idées.
Cela s'inscrit également dans un contexte de forte banalisation de l'extrême droite, par le gouvernement et sa majorité, qui rendent possible dans l’espace public ce genre de comportements inadmissibles.
Nous exigeons de l'Université de Picardie Jules Verne qu’elle assure la sécurité des étudiant·es de l'université et qu'elle condamne les agissements de l'extrême droite universitaire en prenant les dispositions disciplinaires nécessaires.
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Soutien à la Palestine : 24h de garde à vue sans raison, mais des menaces de poursuites pour la justifier
Ce samedi 6 janvier BDS 34 (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) a appelé à une action pour dénoncer la politique de Carrefour par rapport à l’État d’Israël : Carrefour a envoyé gratuitement des colis alimentaires aux soldats israéliens engagés dans le massacre de Gaza, Carrefour vend des produits provenant des colonies israéliennes en Palestine, Carrefour renforce ses partenariats avec des entreprises liées à la colonisation de la Palestine. L’action visait à informer de ces éléments la clientèle de Carrefour en appelant à boycotter cette enseigne.
Durant une heure les manifestant·es ont sillonné les rayons du Carrefour de Lattes en alternant slogans, prises de parole, « die in » pour symboliser les mort·es de Gaza. L’ambiance était très déterminée et tendue car encadrée de près par la police et la sécurité de Carrefour. Mais, conformément au souhait des organisateurs, elle s’est déroulée sans violence ni dégradation. Les reportages des journalistes présent·e·s sur place et les nombreuses vidéos l’attestent.
Alors que les manifestant·e·s quittaient le magasin, un incident minime avec un vigile a créé une courte et petite bousculade. La police est aussitôt intervenue brutalement et en a profité pour interpeler violemment une personne. Il s’agit de Gilles, militant syndicaliste à Sud Éducation 34 et membre de l’Union Communiste Libertaire de Montpellier, actif depuis 30 ans dans le mouvement social. Il a été placé en garde à vue au motif de « participation à un groupement en vue de commettre des violences et des dégradations ». Auditionné seulement le lendemain vers 10h30, puis libéré vers 14h30 le dimanche, il aura subi plus de 23 heures de garde à vue sans raison, les vidéos en notre possession sont également éclairantes de ce point de vue. Il lui a été signifié oralement qu’il serait poursuivi pour refus de prélèvement ADN et participation à une manifestation illicite, qu’une convocation au tribunal lui serait envoyée.
Pour nous, il s’agit clairement d’une volonté de criminaliser le soutien à la cause palestinienne. Les actions de Boycott qui écornent l’image des entreprises et peuvent avoir des répercussions sur leurs chiffres d’affaires sont un moyen porteur pour agir ici face au drame qui se joue en Palestine. Et c’est quelque chose dont le pouvoir ne veut pas. Plus généralement, il veut cantonner toute initiative du mouvement social et syndical à des actions symboliques. Les manifestations qui pourraient gêner les affaires en centre ville, les grèves qui paralysent l’économie, les blocages de ronds-points ou d’entreprises qui ralentissent les flux économiques, les piquets de grève devant les entreprises qui génèrent de la solidarité, les actions écologistes qui retardent des projets nocifs et inutiles … tout ça l’État et les capitalistes n’en veulent pas. Le nombre de syndicalistes sanctionné·es et inquiété·es à la suite du mouvement contre la casse de nos retraites l’atteste tristement, comme par exemple les salarié·es d’EDF sanctionné·es pour avoir fait des coupures ciblées d’électricité ou qui ont restauré le courant à des personnes qui n’avaient pas pu payer leurs factures… Or la plupart de nos grandes conquêtes sociales l’ont été par des actions légitimes mais pas nécessairement légales : rappelons-le, les congés payés dont tou·tes les salarié·es bénéficient, l’ont été suite à de massives occupations d’usine !
Alors continuons les actions contre la colonisation de la Palestine par l’État d’Israël, amplifions les actions de boycotts et la lutte contre le massacre à Gaza. Plus généralement organisons la riposte sur le terrain social.
La solidarité qui s’est exprimée envers Gilles à sa sortie de garde à vue où il a été accueilli par une centaine de personnes s’inscrit, même modestement, dans cette logique. Elle doit s’amplifier si des suites judiciaires venaient à se confirmer, nous tiendrons informé des suites.
Montpellier le 9 janvier 2024
Signataires : AESAE, Alternatiba Montpellier, Assemblée de Montpellier contre les violences d’État et pour les libertés, BDS France Montpellier, Carmagnole, Confédération Nationale du Travail 34 ESS, Gauche écosocialisteS 34, Nouveau Parti Anticapitaliste 34, Parti de Gauche 34, Révolution Permanente Montpellier, Solidaires 34, Sud éducation 34, Solidaires étudiant.e.s Montpellier, Soulèvements de la Terre Montpellier, Union Communiste Libertaire Montpellier, Union Juive Française pour la Paix 34.
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Travail forcé pour les bénéficiaires du RSA
15h d’activité minimum par semaine pour les bénéficiaires du RSA, leurs conjoints et probablement bientôt n’importe quel inscrit·e à Pôle emploi : la généralisation du travail forcé !
Depuis la fin des années 1990 et la massification du chômage, les pouvoirs politique et économique, appuyés par quelques partenaires sociaux prompts à la trahison, ne cessent de rendre les chômeur·ses responsables de leur situation. Alors bien sûr, avec la création de France Travail, le gouvernement est évidemment déterminé à renforcer l’arsenal de sanctions qui sera à la disposition des opérateurs.
En avril, Thibaut Guilluy, à l’époque Haut-Commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, nouveau patron de France Travail, annonçait clairement l’activité forcée de 15 à 20 heures par semaine pour les allocataires du RSA. La brutalisation du système économique atteint des sommets !
Alors que le RSA était considéré comme un revenu de solidarité et tentait un vague compromis social face à la massification inexorable du chômage structurellement imposé par l’irrationalité du système capitaliste, il est désormais considéré comme l’ultime chantage à un esclavage économique insensé !
Mais si le gouvernement est en mesure de fournir du travail forcé à des populations suffisamment en difficulté pour tenter de survivre avec le RSA, pourquoi et comment n’en fait-il pas du travail justement rémunéré dans le cadre d’un contrat légalement reconnu ? Le discours a ensuite évolué : rétropédalant sur le thème de l’activité, les 15 heures minimum sont devenues des démarches de recherche d’emploi, des actions de formations ou des stages en entreprise.
La démarche du gouvernement reste la même : fournir les entreprises en travailleurs et travailleuses sous-payé·es, processus cohérent avec l’ensemble des réformes de l’Objectif plein emploi.
Les conjoint·es aussi concerné·es
Rappelons que selon la direction de la recherche des études de l’évaluation et des statistiques (Dress), 40 % des bénéficiaires du RSA sont freinés dans leurs démarches de recherche d’emploi pour des raisons de santé, et 30 % par des soucis de mobilité : entendre qu’ils et elles ne savent même comment se payer un ticket de bus !
Après six mois d’expérimentation sur 18 départements sur le nouvel accompagnement des bénéficiaires du RSA, il n’y a aucun résultat probant concernant l’augmentation du taux de retour de l’emploi, mais on comptabilise qu’un quart des allocataires y participant ont été sanctionné·es, alors même que les sanctions liées aux 15 heures d’activité ne sont pas encore appliquées !
Mais l’infamie ne s’arrête pas là : seront concernés les conjointes et conjoints des bénéficiaires ! Vous avez bien lu : les conjointes et conjoints ! Il reste à savoir comment cette obligation sera mise en œuvre, mais cela ouvre évidemment la porte à une immiscions dans le domaine privé et la sphère familiale digne des États les plus autoritaires.
Cerise sur le gâteau, le texte de loi reste suffisamment flou pour se voir généraliser le moment venu à l’ensemble des chômeur·ses inscrits à Pôle emploi !
Le texte prévoit, via son article 2, un minimum de 15 heures d’activités hebdomadaires pour toute personne « inscrite sur la liste des demandeurs d’emploi auprès de l’opérateur France Travail », après étude de sa situation individuelle. En l’état, nous sommes face à une potentielle et tragique généralisation du travail forcé pour tous les salarié·es privé·es d’emploi.
Franz Müller (UCL Paris nord-est)
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Solidarité avec la Grèce avec #ANEPOS : proj/débat autour du dernier docu de Y. Youlountas et collecte solidaire et soutien financier à #Chambery
rouvikonas.gr
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Rdv dimanche #14janvier dès 12h à la table de Jeanne Marie (65 rue Febvotte) pour un repas partagé puis manif à 14h30 Pl. de la Liberté à #Tours : abrogation de la #LoiImmigration !
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Gabriel Attal, un Premier ministre sous influence de l’extrême droite
Sa nomination restera un non-évènement, et la ligne politique, la même : à droite toute, que ce soit sur le plan économique ou social. Les quelques mois passés au ministère de l’Éducation nationale ont mis en lumière que le « bon élève de la macronie » a d’abord cherché à s’aligner, à l’image de la loi Darmanin, sur le programme du Rassemblement national.
Après un suspense auquel les médias eux-mêmes peinaient à s’intéresser, le nom du successeur d’Élisabeth Borne a été dévoilé le 9 janvier. En nommant Gabriel Attal, Macron poursuit sa politique toute symbolique : le plus jeune président de la République, après avoir nommé pour son second quinquennat, la seconde Premier ministre femme, la remplace par celui qui est désormais le plus jeune Premier ministre, venant de faire son coming-out. Et alors ? Macron joue avec les symboles pour le spectacle. Il surf sur un vernis progressiste, mais sa politique reste la même : violente, brutale, raciste et misogyne et, on le voit chaque jour davantage, offrant un boulevard à l’extrême droite.
Les quelques mois de Gabriel Attal passés au ministère de l’Éducation nationale ont révélé un apparatchik ambitieux et cynique qui a repris à son compte la vision de l’école de l’extrême droite. Ses premières sorties ont pris l’abaya pour cible, puis ce fut un florilège : fin du collègue unique, sélection à l’entrée au lycée, port de l’uniforme, « défense de l’autorité des professeurs »… il ne manquait plus que le salut matinal du drapeau au son de La Marseillaise ! La généralisation du SNU en sera le début. Et, sans surprise, le passage éclair d’Attal a vu se poursuivre la baisse programmée des postes d’enseignant·es alors que l’école publique a justement besoin d’un plan massif de recrutement de personnels formé·es et dignement rémunéré·es : enseigant·es, AESH, AED, personnels administratifs, etc.
Gabriel Attal, ancien élève de la très élitiste École alsacienne, est un pur produit de sa classe sociale qui aura à cœur de poursuivre le programme de casse écologique et sociale, au prix du maintien d’une alliance tacite avec l’extrême droite, entamée à l’occasion du vote de la loi Darmanin.
De toute façon, in fine, Gabriel, Pierre, Paul ou Jacques, ce n’est pas une question de personne mais de système. Sans attendre nous devons nous organiser pour lutter sans relâche contre l’État et le capital pour une société solidaire, égalitaire et libertaire.
Union communiste libertaire, le 9 janvier 2024
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#Meetoo #11janvier
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Pour le retrait immédiat de la Loi Asile & Immigration
La dernière version passée de la loi Immigration est probablement la plus dure depuis 40 ans, elle a été durcie sur presque tous les points. Le mythique barrage républicain à l’extrême droite a depuis longtemps explosé. Les idées de l’extrême droite ayant infusé partout à tel point que le RN parle de « victoire idéologique ».
Liste non-exhaustive de tout ce que la loi implique :
- La préférence nationale par droit d’accès différencié aux prestations sociales qui seront désormais percevable uniquement après 5 ans de travail (et donc de cotisations !) pour les étrangers ;
– La déchéance de nationalité pour les français binationaux en cas de condamnation pour homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique ;
– Instauration d’un débat parlementaire annuel et de quotas sur l’immigration ;
Attaque au droit du sol :
– Le droit du sol n’est plus systématique, à présent la nationalité francaise devra faire l’objet d’une demande à 16 ans, afin de pouvoir l’avoir à la majorité.
Regroupement familial :
– Restriction continuée avec des conditions encore plus restrictives le rendant quasi inaccessible ;
Facilitation des expulsions :
– Rétablissement du délit de séjour irrégulier (aboli en 2012, rend illégal et passible d’amende la situation irrégulière sur le sol français) ;qui rendra possible la « chasse » aux migrant-es et donc l’augmentation des contrôles aux faciès.
– Le flou du « trouble à l’ordre public » qui facilitera encore plus les expulsions.
– Possibilité de retrait ou non renouvellement du titre de séjour pour « non respect des principes de la République » qui laisse plus de place à l’arbitraire pour les autorités
– Durcissement de la double peine : l’Interdiction du Territoire Français (ITF) généralisé en cas de condamnation pour des crimes/délits passibles de plus de 3 ans de prison (soit la majorité des délits/crimes car il s’agit de la peine prévue et non la condamnation réelle)
– Expulsion rendue possible pour des personnes auparavant plutôt protégées des mesures d’éloignement (parents d’enfants français, conjoints de Français et étrangers résidant en France depuis dix ans...), en cas de crimes/délits passibles de plus de 3 ans de prison mais aussi seulement s’ils sont en situation irrégulière ;
Sur le droit d’Asile :
– Suspension de la prise en charge médicale et expulsion de l’hébergement d’urgence et mesure d’éloignement (OQTF) généralisé pour les déboutés du droit d’asile ;
– Fin de la collégialité des juges, justice rendue encore plus hâtive (notamment en visio, dans une salle annexe du CRA, etc).
Bien sûr derrière ces mesures il y a des vies qui seront impactées, les femmes qui rencontrent presque toutes des expériences de violences sexuelles dans leur parcours de migration, les français binationaux, les parents d’enfants français, les étrangers présents depuis plus de 10 ans en France... avec des dérives graves à prévoir en terme de répression.
Cette loi, de par ses attaques frontales aux droits acquis par des décennies de luttes, marque un tournant certain vers la fascisation de notre société, et la confirmation d’un racisme d’Etat. C’est pour cela, que nous ne pouvons pas l’accepter.
Mobilisons nous maintenant pour le retrait de la Loi Asile & Immigration, refusons le projet de société raciste et fasciste qui nous est imposé !
Union communiste libertaire, janvier 2024
unioncommunistelibertaire.org/…
De justesse ! La béquille à 10.000 balles pour AL est gagnée !
La campagne 2023 de soutien au mensuel Alternative libertaire est achevée, avec exactement 10.016,40 euros collectés. Mais aussi une centaine d’abonnements individuels et collectifs. Merci à toutes et tous les camarades, ami·es et sympathisant·es qui ont versé !
Le résultat est moins bon que lors de la campagne 2022, qui avait explosé l’objectif de 7.500 euros en collectant près de 14.000 euros en cinq semaines, versés par une centaine de donatrices et donateurs.
Cette année, l’objectif était de 10.000 euros en quatre semaines, et il a été atteint de justesse, avec un total de 10.016,4 euros, versés par 67 donateurs et donatrices. Auxquel·les il faut ajouter, sur la durée de la campagne, 95 abonnements individuels et 5 nouveaux abonnements collectifs par des groupes UCL.
Les donateurs et donatrices sont, pour l’essentiel, passés par le dispositif Presse et Pluralisme, qui vise à aider un journal de votre choix, avec des dons défiscalisés à 66%. À savoir : ce don relevant du régime du mécénat, toute contrepartie est interdite, il n’ouvre donc pas droit à un abonnement... auquel il faut souscrire par ailleurs.
Encore merci à toutes et à tous, et à l’année prochaine !
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L'INDRE-ET-LOIRE SE MOBILISE POUR DIRE NON À LA LOI IMMIGRATION
36 organisations associatives, syndicales et politiques se sont réunies à Tours le samedi 23 décembre pour réagir au vote de la loi Immigration par le parlement mardi 19 décembre.
Partant d'une situation dramatique avec une crise de l'accueil en cours depuis des années dans le pays, cette loi va aggraver les conditions d'existence des étranger·ères sur le sol français. Cette loi raciste et xénophobe restreint le droit au séjour, accentue considérablement la répression, s'attaque au droit d'asile, au droit du sol, aux étranger-ères malades. aux étudiant·es non européen·nes, au regroupement familial. L'attaque contre l'hébergement d'urgence, le durcissement de l'accès aux prestations sociales dont les allocations familiales et les aides au logement vont jeter des familles à la rue ou dans les bras des marchands de sommeil, particulièrement les femmes migrantes. Cette loi va précariser davantage les travailleuses et travailleurs, les lycéen·nes, les étudiant·es avec ou sans papiers.
L'extrême droitisation de la politique gouvernementale s'insère désormais dans la loi, grâce à l'alliance des macronistes et de la droite et de l'extrême droite. Il s'agit de la loi la plus régressive depuis 40 ans.
Cette loi s'attaque aux libertés publiques, bafoue les droits fondamentaux tel que le droit d'asile et réinstaure la double peine. La démocratie doit se bâtir sur des valeurs d'égalité entre toutes et tous. Nous exigeons l'abandon de cette loi.
Nous avons une responsabilité collective à poursuivre une action massive et populaire contre cette loi qui banalise un projet raciste et xénophobe. Toutes les organisations appellent à une mobilisation la plus forte possible contre cette loi le dimanche 14 janvier et jusqu'à son abandon.
Nous soutenons les personnes sans papiers, menacé·es d'expulsion, les élu·es qui continueront à verser des allocations, les médecins qui soigneront, les enseignant-es qui protégeront leurs élèves et les syndicats qui agiront.
Signataires :
- Association.s et collectifs : Action féministes Tours, AMMl Val d'Amboise, ATTAC 37, CIMADE 37, CIP 37, Collectif Notre Santé en Danger 37, Collectif Pas d'Enfants à la Rue, Convergence des Services Publics 37, Dernière Rénovation Tours, FEUTRE, ICEM - Pêdagogie Freinet 37, le CAT, LISTE, Organisation de Solidarité Trans Tours, Réseau Féministe 37, RESF 37, Les Soulèvements De La Terre Touraine, Stop Harcèlement de Rue Toursn La Table de Jeanne Marie, Tours Antifa, Utopia 56
- Syndicats : FSE, SET, SOLIDAIRES 37, Solidaires étudiant·es, USL 37
- Organisations politiques :CATDP, Les Ecologistes 37, GES 37, Les Jeunes Ecologistes 37, Les Jeunes Insoumis·es 37, Jeunes Socialistes Touralne, LFI37, MJCF37, NPA37, Parti des Travailleurs 37, PCF37, PCOF37, Parti de Gauche 37, POI37, PS37, UCL37
RDV DIMANCHE 14 JANVIER 12HOO POUR UN REPAS PARTAGÉ À LA TABLE DE JEANNE MARIE, 65 RUE FEBVOTTE À TOURS (CHACUN•E RAMÈNE À MANGER ET À BOIRE)
14h30 POUR SE RASSEMBLER PLACE DE LA LIBERTÉ À TOURS PUIS MANIFESTATION
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Notre camarade, militant du mouvement social, a été arrêté hier samedi 6 janvier à 15h30 de manière arbitraire lors d’une action de soutien à la cause Palestinienne. Il a depuis été placé en garde à vue au motif de « participation à un groupement en vue de commettre des violences et des dégradations ». Nous dénonçons cette criminalisation du soutien à la cause palestinienne et plus largement du mouvement social. Nous exigeons la libération immédiate de notre camarade.
Rassemblement ce jour dimanche devant le commissariat central à 14H30 !
A l’appel de BDS 34, CNT-ESS 34, Faucheurs volontaires de l’Hérault, FSU 34, GéS 34, NPA34, Solidaires 34, SUD Education 34, UCL Montpellier
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