Aujourd'hui dans la rue et demain on continue !
Belle manif énergique à #Tours, 15000 selon l'intersyndicale (11500 pour la police) avec des slogans pêchus et pas mal de pancartes et encore 2 manifs cette AM à #Chinon puis #Loches ainsi qu'une AG féministe à 15h à la fac Tanneurs brièvement bloqués ce matin.
Radicalisation marquée dans les discours jusqu'à la #CFDT chantant à Jaurès 60 ans, 60 ans ! en alternance avec un air de violon sol-ré-sol-do.
1000 tracts #UnionCommunisteLibertaire partis tous seuls, on a recollé les néofascistes Des Tours et des Lys !
Á demain 12h Pl. A. France pour la #GreveFeministe : aujourd'hui un pink bloc et un cortège féministe, demain une manif féministe à 14h30 départ Pl. A. France.
Double journée, demi retraite, les femmes sont les premières visées par cette contre réforme, elles sont la clé de notre victoire !
Et le matin rdv avec les cheminots à partir de 10h pour action et AG à 11h dans la gare de #Tours puis à 18h30 : réunion du Comité d'action et de soutien à la grève (ouvert à tout·es), 209 avenue Stalingrad à Saint-Pierre (jeudi 9 à 19h proj' de Grévons sur la lutte des postiers du 92 même lieu).
Appel de l’AG Education d'Indre-et-Loire le mardi 7 mars 2023 avec CGT, FO, FSU, UNSA, SUD, SNALCAujourd’hui, mardi 7 mars, nous sommes 120 personnels de l’éducation réunis en AG à Tours. Nous répondons à l’appel unitaire de toutes les organisations syndicales de mettre la France à l’arrêt.
Après 1 mois et demi de mobilisations ponctuées par de puissantes journées de grèves, nous sommes toujours déterminé(e)s à obtenir le retrait de la réforme des retraites Macron-Borne.
C’est cette semaine qu’il faut élargir le mouvement à l’ensemble des salariés.
Les informations qui nous parviennent ne peuvent que nous donner confiance dans notre possibilité de gagner. D'autres secteurs se lancés dans la reconduction :
- les méthaniers
- la raffinerie de Donges
- la raffinerie de Feyzin
- Le centre d'incinération d'Ivry
- SNCF, RATP
- dans les facs (Angers, Nanterre, Rennes 2…), le blocage a été voté lundi 6 mars300 cheminots réunis en AG à Tours ce matin ont adopté la reconduction.
Nous prenons notre part dans la lutte.
L’AG appelle les personnels des écoles, des établissements du 37 :
- à rejoindre et à reconduire la grève mercredi 8, jeudi 9 et vendredi 10 mars
- à se réunir en AG jeudi 9 mars au matin à 10h à la maison des syndicats
- à participer aux initiatives prévues mercredi 8 mars : action des cheminots à 10h en gare de Tours, manifestation à 14h30 place Anatole FranceL’AG appelle à mettre au débat un futur appel à la grève pour la surveillance des épreuves de spécialité du BAC dans le 2d degré (20, 21 et 22 mars)
L’AG appelle les parents et leurs fédérations à rejoindre le mouvement (écoles mortes etc.)
Réaction au #BlocusChallenge : la grève est un acte politique !
Un blocage ou un #piquetdegreve est un acte politique et non un jeu : les #RenseignementsTerritoriaux et l'#ExtremeDroite vont ficher voire réprimer !
Sécurisez vos actions en vous rapprochant de vos syndicats (et groupes locaux #UnionCommunisteLibertaire).
Quelques conseils qu'on peut donner publiquement
1°) préparation collective, élargie avec les personnels grévistes de l'établissement (sinon si vous avez une fac proche...) et pourquoi pas les parents grévistes inoccupés
2°) protégez vous : n'utilisez pas les réseaux sociaux ni les courriels ou messageries propriétaires mais riseup.net autistici.org (oubliez ProtonMail) et Signal/Element. Pseudo spécial blocage, toutes les photos et vidéos sont floutées, pas de portables en réunion (à mettre en mode avion dans une boite en fer) ni en action (à conserver dans un lieu safe).
3°) Soyez équipé·es : gants, lunettes de protection, masque chirurgical/FFP2, lingettes bébé (lacrymo...), protège dents etc. et au contraire pas de piercing, maquillage...
4°) Soyez en forme : pour durer, savoir se reposer ; pour lutter, sobriété exigée, c'est tout·es ensemble qu'on va gagner !
5°) en action : autodiscipline militante, chronométrage des actions, binômes/trinômes, référents (médias, médic, liens avec les orgas voire antirép', communication, etc.), communiquez immédiatement sur chaque menace, chaque violence, chaque arrestation policière.
Pour aller + loin (non exhaustif)
unioncommunistelibertaire.org/?Web-Les-imprudents-n-ont-pas-Tor
infokiosques.net/spip.php?article792
infokiosques.net/spip.php?article1975
radiofrance.fr/franceinter/pour-la-cour-de-cassation-participer-a-une-manifestation-non-declaree-n-est-pas-une-infraction-2110097
infokiosques.net/spip.php?article1863
infokiosques.net/spip.php?article1788
projet-evasions.org/wp-content…
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Montreuil : atelier discussion 8 mars ce soir
#GreveFeministe
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Réforme des retraites et loi Darmanin : la double peine raciste
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Réforme des retraites et loi Darmanin : la double peine raciste !
En France, les personnes racisées sont souvent cantonnées à des emplois salariés moins bien payés, plus pénibles, plus précaires, ainsi qu’à des carrières hachées. Le projet de réforme ne fera qu’aggraver le rapport déjà inégalitaire à la retraite pour les populations immigrées ou issues de l’immigration post-coloniale.
Qui dit bas salaires, dit basses cotisations et donc de plus faibles pensions. Repousser l’âge légal de départ à la retraite, c’est l’assurance de faire baisser ces dernières encore plus. En outre, en raison de la pénibilité des emplois occupés, il est souvent difficile de travailler jusqu’à 60 ans en bonne santé. Ajouté au caractère découpé des carrières, réunir les trimestres exigés pour une retraite complète devient un véritable calvaire. Tout cela pour tout de même terminer avec une pension misérable et une espérance de vie réduite. Et si en plus, l’on est immigré·e et souhaite revenir dans son pays, il n’est même pas possible d’espérer compter sur l’ASPA pour compenser puisqu’elle est conditionnée à une obligation de résidence de plus de 6 mois par an !
Un combat syndicaliste...
Les discriminations racistes massives (à l’embauche, sur le lieu de travail, etc…) conduisent en effet à des carrières encore plus découpées que celles des autres travailleurs et travailleuses. Les personnes immigrées comme celles issues de l’immigration sont ainsi surreprésentés dans les statistiques de l’intérim, des CDD, des contrats aidés, etc. Pour les femmes racisées, c’est la double peine puisque la division raciste du travail s’allie à celle sexiste pour les cantonner aux secteurs les plus précaires : nettoyage, aides à domicile, aide-soignantes, assistantes maternelles. Elles sont les forçats des secteurs féminisés où règnent le plus souvent précarité, isolement et brutalité patronale. Et c’est sans compter la double journée de travail au boulot et à la maison qui précarise les carrières…
Quant aux enfants d’immigré·es issu·es de la colonisation, en plus des divers phénomènes de reproduction sociale, de paupérisation et précarisation qui frappent l’ensemble du prolétariat, ils subissent de plein fouet les discriminations et injustices pénales qui sévissent dans les quartiers populaires et détruisent socialement l’avenir professionnel de beaucoup. On pense ainsi aux contrats de type service civique le plus souvent dévolus aux jeunes des quartiers populaires qui ne permettent pas de cotiser pour la retraite. Mais aussi à l’ubérisation qui en pousse beaucoup sans qualifications dans le statut d’auto-entrepreneur, notamment dans les métiers de chauffeurs livreurs. Ces jeunes « ubérisés » seront ainsi d’autant plus touchés par la réforme, obligés de faire encore plus d’heures de service pour pouvoir capitaliser…
Dans l’outre-mer, où les cotisations patronales sont plus basses qu’en métropole, les inégalités et le chômage de masse sont décuplés, avec un coût de la vie bien plus élevé et des problèmes de santé plus importants, notamment avec le scandale du chlordécone : nombreux ne verront jamais leurs retraites du néo-colonialisme français. L’injustice est d’autant plus grande que nombre de fonctionnaires métropolitains y coulent des retraites dorés grâce à la sur-rémunération pour palier le coût de la vie et ce, alors que la population paye le prix cher !
On pense enfin bien sûr aux travailleurs et travailleuses sans papiers qui cotisent pour une retraite à laquelle ils n’auront pas droit… Après de nombreuses années sans droits et sans statuts, les personnes qui ont la chance d’être régularisées se retrouvent malgré tout avec des trous énormes dans leurs carrières alors qu’ils n’ont jamais cessé de travailler et d’être surexploités. En outre, le projet de loi Darmanin sur l’immigration prévoit de restreindre encore plus les droits des personnes sans papiers et de les précariser davantage. Les critères très restrictifs des titres de séjour pour les « secteurs en tension » (comme la restauration ou le BTP) ne fera renforcer l’assignation de ces travailleurs dans ces milieux où la surexploitation est souvent la norme, sous peine de perdre leur droit de séjour. L’impact de ces deux réformes combinées sur la carrière, le nombre de trimestres et le montant des retraites sera dévastateur.
... et antiraciste !
Engager un combat antiraciste sur la question des retraites exige donc d’élargir au-delà de la simple réforme et de rappeler les inégalités déjà existantes pour les dénoncer. Travail précaire et discriminations s’entretiennent pour soumettre les populations non-blanches et des quartiers populaires à la surexploitation sur le dos du patronat.
Enfin, la lutte contre les discriminations et contre les discours et violences racistes doit aussi être de mise ! Nous combattons ces dernières également dans le mouvement social et dans le débat sur les retraites, où xénophobie, complotisme, islamophobie et antisémitisme peuvent parfois s’exprimer, surtout avec une extrême droite qui essaie se frayer un chemin le devant de la scène en promouvant ses fausses solutions natalistes qui font payer aux femmes et aux personnes immigrées le prix des politiques patronales… Nous devons également être vigilant·es face aux violences policières racistes pendant et autour de ces mobilisations. N’oublions pas le cas de Mantes-la-Jolie en 2018 pendant les gilets jaunes.
Le droit à la retraite et au séjour !
C’est un donc un droit à la retraite égalitaire, universel, socialisé et dénationalisé qu’il faut exiger !
- Retraite à 60 ans, sans conditions d’annuités pour tou·tes, sans condition de nationalité ;
- La prise en compte de la pénibilité et des carrières hachées, indispensable aussi bien dans les secteurs féminisés que dans les secteurs racisés qui se recoupent souvent.
- Le retrait du projet de loi asile et immigration de Darmanin ;
- Régularisation de toutes et tous les sans-papiers (« des papiers pour tous ou plus de papiers du tout »).
Tou·tes en grève à partir du 7 et 8 mars, mais aussi en lutte les 4 et 25 mars contre la Loi Darmanin !
Union communiste libertaire, le 4 mars 2023
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Liste des manifestations contre la loi Darmanin
#MarcheDesSolidarites #DesPapiersPourTous
#NoBorders #NoNations #StopDeportation
#ClassUnity #ClassPride #ClassWar
Licenciements, salaires, retraites : c’est classe contre classe !
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Licenciements, salaires, retraites : c’est classe contre classe !
Pendant que le gouvernement s’acharne à vouloir nous faire travailler deux ans de plus, des milliers de travailleurs et travailleuses continuent de subir la violence des licenciements, en particulier ces dernières semaines dans le prêt-à-porter. Ailleurs, les grèves continuent face à des salaires qui augmentent bien moins vite que les profits et l’inflation.
Placée le 20 février en liquidation judiciaire, la marque de chaussures San Marina a immédiatement fermé ses 163 magasins, laissant sur le carreau 650 salarié·es quasiment du jour au lendemain.
Le 13 janvier c’était le groupe Place du Marché (ex-Toupargel) qui licenciait brutalement ses 1.900 salarié·es après sa liquidation judiciaire, avec le minimum légal d’indemnités. En septembre dernier, c’est Camaïeu qui laissait sur la paille 2.600 personnes.
Du coté de Go Sport, Kookaï, André ou des Galeries Lafayette, c’est des milliers de travailleurs et travailleuses qui vivent désormais dans l’angoisse quotidienne de plans de licenciements après les mises sous procédures judiciaires de leurs enseignes. En Bretagne, c’est l’usine Fleury Michon qui ferme et une centaine de d’ouvrier·es qui se demandent comment ils et elles rempliront le caddie demain.
Ailleurs, les luttes éparses pour les salaires continuent en ce mois de février à l’occasion des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). À Angers on fait grève chez Eolane pour 150 euros d’augmentations alors que les salaires ne dépassent actuellement pas le SMIC, au Castorama de Strasbourg le magasin est occupé pour exiger une réouverture des NAO, à Aulnay-sous-Bois on fête une grève victorieuse chez un sous-traitant de Stellantis, à Castelmetal près de Montbéliard c’est déjà plus d’une semaine de grève pour les salaires…
Derrière toutes ces enseignes, de grands groupes aux fortunes colossales comme Vivarte, ou des holding comme Agihold. Des familles pleines aux as comme Descours ou Mulliez. En un mot : la bourgeoisie. Cette classe sociale qui possède les moyens de production, qui tire sa fortune du travail quotidien des centaines de millions de travailleuses et travailleurs de cette planète et qui nous impose en retour sa violence. Celle des licenciements, de la précarité, des bas salaires, de la répression, du chômage. C’est toujours dans l’intérêt de cette classe que Macron s’attaque à nos retraites.
Face à eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, nous qui faisons tourner cette société. Pour nos salaires, contre les licenciements, pour nos retraites, il faut nous organiser et lutter.
Gagner contre la réforme des retraites, au-delà des conséquences immédiates pour des millions de travailleurs et travailleuses, ce serait aussi faire céder un verrou en prenant confiance dans notre force jusqu’à reprendre l’offensive. Et ça tombe bien puisque gagner, c’est possible !
À partir du 7 mars, on bloque tout, on rend les coups.
Union communiste libertaire, le 28 février 2023
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#8mars : au boulot, à la maison c’est la grève totale des femmes !
#Tours Pl. Anatole France 12h puis 14h30 manif
unioncommunistelibertaire.org/…
8 mars : au boulot, à la maison c’est la grève totale des femmes !
Nous les femmes sommes toujours un pas derrière les hommes : 22 % de salaires en moins, 40 % de retraite en moins.
Il y a plus de cent ans, le 8 mars 1917, les travailleuses de Saint-Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix. Elles initiaient ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte pour les droits des femmes était lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est un outil puissant. En Espagne, le mouvement féministe s’est armé de la grève pour faire reculer les violences, obligeant l’État à déployer des moyens. Aujourd’hui il y a deux fois moins de féminicides en Espagne qu’en France. En Argentine, la grève des femmes a déplacé la balance en leur faveur pour gagner le droit à l’avortement.
→ Aujourd’hui nous n’avons pas d’autres choix que de lutter.
1. Réforme des retraites : quand c’est dur pour tous, c’est pire encore pour les femmes
Aujourd’hui la réforme des retraites condamne les femmes à la décote obligatoire (carrières hachées), et les condamne à une vie de misère et de dépendance une fois le bel âge arrivé.
→ Nous n’avons pas d’autre choix que d’être en première ligne de la mobilisation contre la réforme des retraites et leur projet de société.
2. Que cesse l’alliance criminelle entre le capitalisme et le patriarcat
Aujourd’hui, la moitié des femmes sont concentrées dans 10 métiers. Leur point commun ? Bas salaires, précarité, isolement, temps partiel imposé et brutalité patronale.
→ Nous n’avons pas d’autres choix que de faire grève.
3. Féministes contre l’État raciste
Nettoyage, aide à domicile, aides-soignantes, les femmes racisées sont les forçats du monde du travail. La loi immigration que le gouvernement projette va illégaliser et précariser un grand nombre de femmes.
→ Nous n’avons pas autres choix que de tout bloquer.
4. Syndiquer les féministes, rendre féministe le syndicalisme
Aujourd’hui, sans une syndicalisation massive des femmes, le syndicalisme de classe ne peut vaincre.
→ Nous n’avons pas d’autres choix que de nous organiser.
5. Contre les violences sexistes, autodéfense féministe
Aujourd’hui, une femme est assassinée tous les deux jours.
→ Nous n’avons pas d’autres choix que de nous battre.
6. Féministes contre les LGBTIphobies
Aujourd’hui l’extrême droite prospère sur la haine contre les minorités sexuelles et de genre. La Manif pour Tous a été une rampe de lancement pour leur déploiement et leur massification dont profite aujourd’hui Zemmour.
→ Nous n’avons pas d’autres choix que de résister.
7. Féministes contre le péril fasciste
Ici comme ailleurs, l’extrême droite est aux portes du pouvoir, d’où elle détruit les conquêtes féministes et renvoie les femmes au foyer.
→ Nous n’avons pas d’autres choix que de nous défendre.
8. Pas de féminisme sans amour de l’internationalisme
Aujourd’hui les femmes iraniennes et les femmes kurdes en lutte nous ouvrent la voie.
→ Nous n’avons pas autres choix que de suivre leur chemin.
Quand les femmes se lèvent, le peuple avance
Le 8 mars, nous n’avons pas d’autres choix que de nous unir, de nous organiser, de nous mettre en grève pour tout changer. La force des femmes change le monde.
Union communiste libertaire, le 27 février 2023.
8 mars : au boulot, à la maison c'est la grève totale des femmes ! – UCL - Union communiste libertaire
Nous les femmes sommes toujours un pas derrière les hommes : 22 % de salaires en moins, 40 % de retraite en moins. Il y a plus de cent ans, le 8 mars 1917, les travailleuses de Saint-Pétersbourg…UCL - Union communiste libertaire
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AL n°336 est en kiosque !
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Abattre les cloisons fédérales entre syndicats
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Abattre les cloisons fédérales entre syndicats
Le 4 mai 2022, la fédération CGT des transports a organisé une journée d’étude sur le secteur de la logistique, avec la présence d’autres fédérations. Un des sujets abordés a été celui du défi majeur posé au syndicalisme par cette branche du capital : l’organisation sur leurs lieux de travail des salarié·es.
Il est désormais vital pour les profits des capitaux investis dans la logistique d’instaurer et de maintenir l’éclatement des statuts des salarié·es sur un même lieu de travail : plusieurs entreprises, plusieurs conventions collectives, des contrats allant du CDI à toute la myriade des contrats précaires (intérim, sous-traitance, etc). C’est un obstacle sérieux pour une syndicalisation pérenne et massive.
Mais face à cela, les modes d’organisation des syndicats n’évoluent que trop peu. Et ils ne répondent pas au défi lancé par le capital.
Un des problèmes provient de la multiplicité des fédérations syndicales, dont les champs d’intervention sont en général calés sur les conventions collectives. Tel syndicat de l’entreprise majeure ou donneuse d’ordre ne va pas organiser des salarié·es qui dépendent d’une autre convention collective que la sienne, si cette dernière n’entre pas dans le champ de sa propre fédération syndicale, etc.
C’est aussi le cas avec les salarié·es en intérim. Cette inertie, reflet d’un schéma périmé qui vient de la période des « Trente Glorieuses », nous affaiblit, car elle nous divise. Cette situation pénalisante fragilise, quand elle ne l’empêche pas tout simplement, la création d’un rapport de force, au-delà de la CGT elle-même.
Mais lors de cette journée d’étude, une intervention d’un représentant de la CGT-FAPT (Fédération des activités postales et des télécommunications) a posé la question des modes d’organisation syndicale sur le lieu de travail.
Une intervention salutaire
Voici des extraits significatifs des réflexions de ce militant sur ce sujet :
« Une fois les constats posés et les propositions portées, se pose la question de notre organisation, à la CGT, face à ce dumping social. Il existe des réflexions entre Fédérations mais au niveau de la confédération, il faut s’interroger sur la manière d’organiser les travailleurs. Au vu de l’atomisation des métiers, continuons-nous à travailler chacun dans notre coin […] ?Plusieurs fédérations se côtoient sur un même lieu de travail. Posons les enjeux autour de la communauté de travail pour défendre les intérêts immédiats des travailleurs. Nous devons arriver à créer des sections syndicales qui dépassent nos champs fédéraux. […]
Si nous ne syndiquons pas un salarié parce qu’il relève de la convention collective du Transport ou des Ports et Docks alors que nous travaillons côte à côte, les premiers perdants seront les travailleurs et le premier gagnant sera le capital. »
Sa proposition n’a pas vocation à être la potion magique qui pourrait répondre à toutes les situations rencontrées. Mais elle est la preuve qu’une réflexion sérieuse se tient dans certaines fédérations CGT. Cette démarche va-t-elle s’étendre à toute la confédération ? Car elle ne concerne pas que le secteur de la logistique.
Michel (UCL Vosges)
Grève générale le 7 mars, le 8 on continue, le 9 on recommence !
📢 Premier round : victoire de l’unité syndicale
🔴 #7mars : le pays à l’arrêt
🟣 #8mars : on continue
⚫️ #9mars : on recommence !
#JusquauRetrait #GreveGenerale #GeneralStrike
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Grève générale le 7 mars, le 8 on continue, le 9 on recommence !
Après des décennies de combat, la retraite à 60 ans pour 37,5 années de cotisation était enfin obtenue en 1983. Quarante ans plus tard, il faudrait 43 ans de cotisations et 64 ans pour partir alors que la productivité des salarié·es en France est une des plus rentables au monde ? Alors que les patrons, les capitalistes n’ont jamais été aussi riches ? Alors que les seuls bénéfices de la BNP en 2022 combleraient un « déficit » organisé de longue date par le chômage, les temps partiels, les bas salaires et les exemptions de cotisations patronales !
Premier round : victoire de l’unité syndicale
Le succès des journées nationales de grève et manifestations, les multiples initiatives locales et même les sondages ont largement démontré que les travailleuses et travailleurs ne veulent pas se laisser faire. Personne n’est dupe de l’entourloupe de Macron ! Mais, sans surprise, le gouvernement fait la sourde oreille. Il va donc falloir frapper plus fort ! C’est quand les patrons diront à Macron que le prix à payer pour passer en force les 64 ans est trop élevé que le gouvernement retirera sa loi.
7 mars : le pays à l’arrêt
Il nous reste quelques jours pour préparer un 7 mars historique ! Il faut multiplier les rencontres, les débats, les AG d’entreprises, de zones industrielles, de villes et villages pour mettre vraiment la France à l’arrêt. En grève bien sûr car c’est l’arme première des travailleuses et travailleurs. Mais aussi en blocages et en sabotages si nécessaire : à la guerre comme à la guerre !
8 mars : on continue
Cette année la mobilisation pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes prend une coloration particulière. Les femmes, qui sont parmi les premières victimes de la réforme des retraites, sont nombreuses dans les secteurs indispensables, comme l’a montré la pandémie. La grève féministe, contre l’alliance criminelle du capitalisme et du patriarcat, sera une étape importante vers l’égalité totale et la grève générale.
9 mars : on recommence !
Tenir jusqu’au retrait de la loi va supposer des efforts. Mais la grève sera aussi un appui pour les négociations salariales, les embauches d’intérimaires et de CDD, l’amélioration des conditions de travail… Alors le 10, le 11, le 12 on continue jusqu’au retrait ! Et si les conditions ne sont pas réunies avec des collègues trop défaitistes, il reste l’option de la clé perdue, du fil débranché, des cadences ralenties, des pannes soudaines, bref : de l’arsenal traditionnel des salarié·es…
Les syndicats ont joué leur rôle pour lancer les mobilisations. C’est maintenant aux salarié·es de se décider, d’oser défier la puissance patronale et d’aller le plus loin possible pour reprendre les acquis perdus ces dernières années au fil des « réformes » successives des gouvernements Sarkozy, Hollande, Macron. Car si les capitalistes n’ont jamais été aussi riches, c’est tout de même grâce à notre travail !
Union communiste libertaire, le 20 février 2023
Clermont Ferrand : manif antifa 15h Pl. de Jaude
LCED63 : lced63@protonmail.com
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Mercredi avait lieu un débat sur comment gagner la #BatailleDesRetraites, l’occasion de parler stratégies du quotidien/de long terme pour amplifier et gagner !
L'#UnionCommunisteLibertaire IDF y était (sur scène, avec une grosse table de presse, etc.).
Des camarades de la commission antipatriarcat avaient été invitées à prendre la parole pour faire le lien entre la réforme et la perspective féministe, le tout dans une discussion plus générale sur comment gagner !
Notez l'atelier discussion UCL du dimanche 6 mars à 18h30 à la maison des femmes de Montreuil : 8 mars et ça repart !
7 mars : bloquons tout ! UCL Nantes
A partir du 7 mars : bloquons tout ! #UnionCommunisteLibertaire Nantes
La mobilisation de jeudi dernier était comme attendu plus faible que les dernières journées. mais tout de même loin d'être ridicule. A Nantes nous étions 10 000 à participer à une marche aux flambeaux dans une ambiance familiale mais déterminée. En pleine vacances scolaires, avec très peu de préparation cette mobilisation plus modeste n'a rien d'étonnant et ne doit pas nous inquiéter. Et surtout, tout le monde à bien compris que la véritable échéance c'est désormais le 7 mars !
Voilà le point de départ tout trouvé pour bloquer le pays jusqu’à la victoire. Dans plusieurs secteurs et entreprises, comme à la SNCF à la RATP ou dans les raffineries, le 7 mars est d’ores et déjà à l’ordre du jour comme le point de départ de la grève reconductible.
Car cette fois il ne s'agit pas de s'arrêter à une journée mais de continuer le lendemain. Et ca tombe bien, car le 8 mars c'est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Une journée qui prend un sens particulier cette année alors que les femmes seront les premières victimes de réforme des retraites.
A nous de travailler d'arrache pied pour informer et convaincre nos collègues, nos proches, nos voisin.es, nos ami.es… Pour se donner les chances de reconduire la grève, il faut organiser partout des Assemblées Générales avec nos collègues grévistes pour s’organiser et se poser la question de continuer le lendemain.
Ne faisons pas l'erreur de laisser seulement quelques secteurs "clés" bloquer l'écononomie. Généraliser la grève pour bloquer le pays, c'est l'affaire de toutes et tous !
Macron mise sur notre résignation. En réalité, ils sont faibles et nous sommes forts : nous pouvons gagner.
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Appel anarchiste international de 25 organisations (dont l'#UnionCommunisteLibertaire) à la solidarité après le tremblement de terre en #Turquie, #Syrie et au #Kurdistan.
Les tremblements de terre du 6 février et leurs répliques ont dévasté des régions entières. Le nombre de morts se chiffre en dizaines de milliers et continue d'augmenter. L'accès à l'eau, à l'électricité, au gaz, à la nourriture et aux autres produits de première nécessité est réduit ou inexistant pour des millions de personnes.
Nos camarades des organisations anarchistes, des syndicats de base et des organisations populaires travaillent ensemble et sont directement impliqués dans les efforts de secours.
Nous lançons maintenant une campagne de collecte de fonds pour soutenir le travail de ces organisations.
Les tremblements de terre du 6 février et leurs répliques ont dévasté des régions entières. Le nombre de morts se chiffre en dizaines de milliers et continue d'augmenter. L'accès à l'eau, à l'électricité, au gaz, à la nourriture et aux autres produits de première nécessité est réduit ou inexistant pour des millions de personnes.
Nos camarades des organisations anarchistes, des syndicats de base et des organisations populaires travaillent ensemble et sont directement impliqués dans les efforts de secours.
Nous lançons maintenant une campagne de collecte de fonds pour soutenir le travail de ces organisations.
Le régime de l'AKP empêche les organisations progressistes de collecter des dons et de fournir l'aide et la solidarité dont elles ont tant besoin.
Pour ne citer qu'un exemple : le jour des tremblements de terre - dans un élan de solidarité que seuls les travailleurs et les opprimés connaissent - le syndicat indépendant des mineurs a immédiatement déclaré qu'il était prêt à envoyer ses membres dans les zones touchées pour aider aux opérations de recherche et de sauvetage dans les 24 heures les plus critiques après les tremblements de terre. L'État les a empêchés de le faire pendant deux jours.
Un État qui préfère que des travailleurs risquent leur vie sous terre, en extrayant des profits pour la classe dirigeante, plutôt que de sauver la vie de dizaines de milliers de personnes ensevelies sous les décombres de leurs propres maisons. Enterrées sous des bâtiments construits par des mafias du logement qui - avec la complicité de l'État, qui néglige de faire respecter les codes de construction et les règles de sécurité - font tout ce qu'elles peuvent pour engranger des bénéfices en ignorant les normes de sécurité et en réduisant les coûts, même si cela coûte la vie à des dizaines de milliers de personnes.
L'aide humanitaire est confisquée et redistribuée par l'AKP et ses officines islamo-fascistes. Les fascistes et leurs homologues de la police civile menacent de faire "disparaître" les personnes ordinaires qui travaillent jour et nuit pour nourrir et aider les personnes déplacées par les tremblements de terre.
Il est clair que l'État et ses partisans sont plus soucieux de maintenir le système capitaliste que d'épargner la vie de dizaines de milliers de personnes. C'est pourquoi ils perturbent et retardent la solidarité de base et l'aide mutuelle.
Dans cette horrible tragédie, qui est encore loin d'être terminée, le système étatique et le capitalisme sont responsables de bien plus de morts et de bien plus de souffrances que celles causées par les tremblements de terre eux-mêmes. Mais nous envelopperons nos plaies ouvertes dans la solidarité des travailleurs et des opprimés.
Afin de garantir la sécurité de nos camarades, nous ne divulguerons pas les noms des organisations auxquelles les dons sont destinés. Il s'agit d'organisations anarchistes, de syndicats de base et d'organisations populaires avec lesquelles nous travaillons déjà et qui ont toute notre confiance.
Les dons sont collectés par nos camarades en Suisse qui disposent déjà d'une structure de solidarité internationale. En plus de nos camarades anarchistes et syndicalistes, une partie des dons sera reversée à la branche suisse du Croissant Rouge du Kurdistan (Heyva Sor).
Envoyez vos dons à Association pour la Promotion de la Solidarité Internationale (APSI) Place Chauderon 5, 1003 Lausanne, Switzerland
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☆ Federación Anarquista Uruguaya (FAU) – Uruguay
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☆ Anarchist Yondae – Corée du Sud
☆ Rusga Libertária – Brésil
☆ Federação Anarquista do Rio de Janeiro (FARJ) – Brésil
☆ Organização Anarquista Socialismo Libertário (OASL) – Brésil
☆ Coletivo Mineiro Popular Anarquista (COMPA) – Brésil
☆ Union Communiste Libertaire (UCL) – France
☆ Tekoşîna Anarşîst (TA) – Rojava
☆ Federación Anarquista de Rosario (FAR) – Argentine
☆ Organización Anarquista de Cordoba (OAC) – Argentine
☆ Organización Anarquista de Tucumán (OAT) – Argentine
☆ Organización Anarquista de Santa Cruz (OASC) – Argentine
☆ Black Rose Anarchist Federation / Federación Anarquista Rosa Negra (BRRN) – Etats-Unis
☆ Federación Anarquista Santiago (FAS) – Chili
☆ Melbourne Anarchist Communist Group (MACG) – Australie
☆ Anarchist Communist Group (ACG) Grande Bretagne
Mouvement contre réforme Retraite Note de synthèse UCL n°2
unioncommunistelibertaire.org/…
Pour gagner, passer du mouvement d’opinion à la grève de confrontation [Note de synthèse UCL n°2]
Si on la compare aux mouvements sociaux de 1995, 2003, 2010, 2019… la situation est inédite et paradoxale. Nous avons un front syndical uni pour dire « non », un mouvement de masse qui s’ancre dans la durée mais peine à s’organiser, à agir et à se battre. Comment passer à la vitesse supérieure pour ne pas gâcher ce potentiel ?
Le mouvement actuel contre la réforme est inédit par sa popularité et par sa capacité à mettre de façon répétée énormément de monde dans la rue : 19 janvier, 31 janvier, 7 et 11 février, 16 février 2023. Le relatif échec du 16 février était attendu, car l’annonce d’une grosse mobilisation – peut-être en reconductible – le 7 mars sacrifiait de facto cette date, surtout dans les secteurs décidés à rentrer dans la bagarre durablement en mars : « pourquoi griller une cartouche maintenant si on y va à partir du 7 ? »
Des appels à la reconductible… sur fond d’AG maigrichonnes
Nous avons été souvent surpris·es de notre propre nombre. Malgré les manipulations gouvernementales, la bataille des idées a été gagnée par notre camp social : (presque) personne ne veut de cette réforme. Cette opposition est large, diverse par sa sociologie et son implantation géographique (grandes villes mais plus encore les petites et moyennes). Des personnes isolées et issues de déserts syndicaux se sont mobilisées, parfois pour la première fois.
Le point négatif est que l’auto-organisation à la base est plus que réduite, bien inférieure à plusieurs mouvements sociaux passés pourtant moins massifs. Pour l’heure, les AG de grévistes sont pas ou peu fréquentées, ce qui limite les capacités à organiser la grève... alors que les appels de la CGT et de Solidaires à généraliser la grève, à débattre de la reconductible en AG sont clairs et que la déclaration intersyndicale du 11 février est inédite par les points d’appui qu’elle donne pour « durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain » et continuer le 8 mars.
Ce mouvement se présente comme une masse désorganisée qui ne parvient pas pour l’heure à rentrer réellement en lutte.
Le dire partout, tout le temps : on peut gagner on doit gagner
Les éléments cités plus haut le montrent, nous avons un vrai potentiel pour gagner. Il faut en persuader tout le monde. Sauf si la situation débordait et que les mots d’ordre changeaient de nature, l’unité syndicale tient, et il n’y a toujours pas eu de trahison des syndicats acquis à l’idéologie du « dialogue social ». C’est une première en plus de trente ans ! La direction de la CFDT semble vraiment tenue par sa décision de congrès et l’intransigeance gouvernementale ne lui laisse pas de porte de sortie. C’est un vrai atout.
Mais pour gagner, nous devons absolument passer de ce vaste mouvement d’opinion de rue à une lutte et une grève de confrontation avec le pouvoir. Le Medef sifflera la fin de la récré et demandera à Macron de retirer son projet si les grèves et le désordre social perturbent trop l’économie. N’hésitons pas à rappeler aux frileux que le fascisme se nourrit de la régression sociale et que les efforts d’aujourd’hui pour gagner sont indispensables pour lui barrer la route.
Si ce verrou cède et que nous prenons confiance, la force du mouvement sera énorme. Lors d’une grève reconductible, nous pourrons ainsi intensifier les manifs de masse et les actions coup de poing (coupure d’électricité, actions de blocage…). Des pans plus larges de la population pourront ainsi rejoindre la lutte. En particulier les privés d’emplois et la jeunesse qui, faisant face à la répression dans les facs et les lycées, peine à rentrer dans la danse. La suite du mouvement dépendra de la réaction du patronat et de notre auto-organisation.
Tout le monde doit y aller les 7 et 8 mars et…
C’est le message que nous devons faire passer, car les grévistes et les manifestant·es des dates précédentes ont « tourné ». Nous devons, le 7 mars, sortir toutes et tous ensemble et entraîner le plus possible nos collègues dans la reconductible, en organisant des AG et en multipliant les initiatives en amont (tournées, diff de tracts etc.). Nous pouvons nous appuyer sur les annonces de différents secteurs prêts à en découdre et faire passer ces infos : appel à la reconductible de Solidaires à partir du 7, même chose pour l’intersyndicale RATP, ainsi que la CGT pour les transports et les éboueurs.
Nous devons mettre ces nouvelles en avant pour nourrir la généralisation de la grève et pas pour tomber dans le piège de la « grève par procuration », ce serait l’échec assuré.
L’intersyndicale appelle les personnels à se mobiliser le 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes. Cela peut donner un point d’appui pour reconduire et nous permettre de massifier la question de la grève féministe.
Les mots d’ordre
Il faut mettre en avant la revendication unifiante du retrait de la réforme (« 64 ans c’est non ! ») davantage que les revendications qui peuvent aller plus loin, et qu’on a raison de diffuser, mais qui ne pourront avoir aucun réalité si on ne gagne pas sur cet objectif simple.
En revanche, pour généraliser la grève, en particulier dans le privé, n’hésitons pas à associer à la défense des retraites des revendications insatisfaites, comme les conditions de travail, les salaires grignotés par l’inflation, ou encore la défense de l’assurance chômage.
Au niveau des idées, faisons le lien à chaque fois que c’est pertinent entre les luttes (féminisme, écologie, loi Darmanin etc.), poussons sans dogmatisme et sans être hors sol aux logiques collectives qui rompent avec l’idéologie capitaliste.
L’intervention des communistes libertaires : leur rôle est double.
D’une part il leur faut faut être pleinement actifs et actives dans leurs syndicats et autres contre-pouvoirs associatifs pour convaincre leurs collègues, organiser la grève et sa reconduite, être force de propositions, bousculer le ronron syndical là où il existe. Il s’agit de favoriser l’auto-organisation la plus large, et d’agréger au-delà des noyaux militants convaincus. Dans les localités où la grève reconductible ne prend pas, il faudra être créatif et suggérer des actions durables, répétées, de blocage collectif des zones d’activité économique.
D’autre part, il faut être audible en tant que courant communiste libertaire. Car si la grève s’étend et dure, les remises en cause plus globales du modèle de société capitalistes peuvent rapidement émerger et s’approfondir. Il s’agit d’être présent·e pour convaincre qu’un avenir sans État, sans patronat, sans domination peut se construire dès aujourd’hui !
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Jackdaw n°14 est sorti et téléchargeable !
Pour aller plus loin lisez le n°14 de #Jackdaw : anarchistcommunism.org/2023/02/14/new-jackdaw-out-another-winter-of-discontent
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Les femmes, clé de la victoire le 7 mars
Les femmes sont la clé de la victoire dans la #BatailleDesRetraites : occupant souvent des postes dévalorisés mais indispensables à la société, une #GreveFeministe réussie le #8mars sera le tournant de ce mouvement ; à #Tours comme ailleurs, l'#UnionCommunisteLibertaire y travaille !
Pour une politique migratoire d’accueil
Après les mobilisations d'aujourd'hui contre les #CRA : mobilisations partout en France le #4mars contre la loi #Darmanin !
Pour #Tours, lieu et heure à venir !
#NoBorders #NoNations #StopDeportations
#RefugeesWelcome #AbolishICE #defundFRONTEX
unioncommunistelibertaire.org/…
Le gouvernement doit présenter ce mois-ci son projet de loi sur l’immigration. L’UCIJ, collectif d’associations et de syndicats, appelle à combattre ce projet, car cette réforme priverait encore plus de droits les personnes étrangères en France. Nous relayons cet appel dont l’Union communiste libertaire est signataire.
Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des personnes migrantes. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et des interdictions de retour sur le territoire français (IRTF), dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de centre et locaux de rétention administrative.
Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les personnes migrantes sont déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.
Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreux personnes étrangères, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique... Les droits sont de plus en plus bafoués
Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des personnes étrangères sont de plus en plus précarisés.
Nous appelons à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les personnes étrangères en France sont considérées comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir.
Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir. Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le territoire dans les prochaines semaines. Nous appelons à la mobilisation devant toutes les préfectures le 1er février, et durant le mois de février devant les centres de rétention administrative. Nous préparons une mobilisation nationale début mars.
Pour signer cet appel : framaforms.org/ucij-2023-16741…
Violence en Palestine : Israël assassin, Macron complice !
unioncommunistelibertaire.org/…
Violence en Palestine : Israël assassin, Macron complice !
Depuis le début de l’année, 33 Palestinien·es ont été tué·es par les forces armées israéliennes. L’attaque contre le camp de réfugié·es de Jénine en Cisjordanie, où la population palestinienne n’en peut plus de l’occupation et de l’accroissement de la colonisation, a fait plus de 10 morts et a été la plus meurtrière depuis 20 ans en Cisjordanie.
Le 2 février dernier, Macron a reçu Netanyahou lors d’une rencontre scandaleuse, pour exprimer la « solidarité de la France avec Israël face au terrorisme ». Ce dernier est revenu au pouvoir en novembre dernier à la tête d’une coalition d’extrême droite, offrant le poste de ministre de la sécurité nationale au suprémaciste, ultra-orthodoxe et homophobe Itamar Ben-Gvir…
Au-delà du caractère fascisant du nouveau gouvernement, ces violences ont pour origine une répression accrue face au renouveau de la résistance palestinienne. Ainsi l’année 2022, avant le retour de Netanyahou, a été l’année la plus meurtrière depuis 2014. De nombreuses manifestations ont eu lieu en Israël également pour dénoncer la politique du gouvernement actuel et son caractère antidémocratique et fascisant.
La complicité en France ne s’arrête pas à l’invitation en grande pompe de Netanyahou. Depuis plusieurs années, l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri fait l’objet d’une campagne haineuse et de diffamation qui s’est intensifiée ces derniers mois.
Accusé en 2005 par les services de sécurité israéliens d’avoir voulu assassiner le leader du parti ultra-orthodoxe Shass sans vraiment disposer de preuves et visé pour sa proximité avec le FPLP, il avait déjà été incarcéré presque 7 années, dont trois en détention administrative sans le moindre procès !
S’il avait subi de nouvelles pressions de la part de l’État depuis 2016, c’est véritablement en 2022 qu’elles ont pris une autre dimension : en mars, Salah Hamouri s’est ainsi vu être à nouveau envoyé en détention administrative sans même être notifié des accusations contre lui !
Après 9 mois d’incarcération, il a été finalement expulsé le 18 décembre dernier par l’État d’Israël de sa Jérusalem natale où il vivait avec son statut de résident permanent. Si le ministère des Affaires Étrangères a critiqué son expulsion honteuse, dans les faits, l’État français n’a rien fait pour l’en empêcher.
Ces dernières semaines, il participa même à faire pression sur la ville de Lyon pour annuler la table ronde sur les 30 ans des accords d’Oslo où Hamouri était invité, comme s’en est récemment félicité Darmanin. Nous apportons toute notre solidarité à Salah Hamouri face à ces nombreux coups de pression.
L’état d’Israël est coupable de crime d’apartheid !
Nous réaffirmons notre soutien à la résistance palestinienne dans sa lutte pour l’autodétermination, aux anticolonialistes et aux réfractaires de l’armée israélienne. Nous exigeons la fin de l’occupation militaire et du blocus de Gaza, le démantèlement de toutes les colonies et infrastructures coloniales en Cisjordanie ainsi que l’égalité réelle des droits entre citoyen·nes arabes et non-arabes en Israël.
Les réfugié·es doivent pouvoir revenir dans leurs foyers et/ou obtenir une réparation juste. Nous appelons à renforcer sans attendre la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanction) contre l’apartheid israélien, meilleure arme de solidarité internationale avec le peuple palestiniens dans sa lutte d’émancipation.
Union communiste libertaire, le 13 février 2023
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