NO.
This is so confusing. There are many free things where you are not "the product". We make many, see tromsite.com and trom.tf.
I wish people would stop saying this about google and the like. There is a simple and to the point way of describing these "free" services. They are TRADE-BASED. You have to trade something to them, in order to use their services.
In the same way that when you go to a supermarket you have to trade your currency for what you grab from it, you have to trade your attention (ads) or data to Google when you go on their platform. Currency, attention, data.
S I M P L E
We live in a TRADE-BASED society where pretty much everything is trade-based. Money is just a currency we invented, but trades go without currency as well.
We spent more than a decade trying to shed some light on this confusion.
Documentary - tromsite.com/documentaries/tro…
Book - tromsite.com/books/#flipbook-t…
So when you create something entirely free, simply call it TRADE-FREE.
S I M P L E :)
#tutanota #free #foss #google #capitalism #trade #trade-based #trade-free #trom #tromsite #privacy #youtube
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Kamala Harris Said 220M People in US Died of COVID-19?
"Does anyone recall when Harris claimed that 220 million Americans died from COVID in 2020," one X user asked.
TROM II: Everyone should have access to their basic needs - videos.trom.tf/w/ok9qzEdRvBwNZ…
#basicneeds #needs #poverty #trom #trade #trade-free #capitalism #society #ubi #basicincome
TROM II: Everyone should have access to their basic needs
Watch the entire documentary here - https://www.tromsite.com/documentaries/trom2/videos.trom.tf
Candace Owens To Join Tucker Carlson on New Show Replacing 'Jimmy Kimmel Live!'?
"Love them both. Can't wait to watch the show," one Facebook user said.
Two questions
Hi !Friendica Support,
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Thank you!
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As for the thumbnail I think thats because the link you shared has this blurred image as thumb
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'Tiny' Simone Biles Falling, Being Comforted During Competition When Younger?
One commenter called the video "A perfect example of the power of being deeply humbled ... Absolutely inspiring."
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Scandale sanitaire : Chlordécone aux Antilles, la nécessité d’une écologie décoloniale
Le chlordécone est un pesticide qui a été utilisé massivement dans les bananeraies martiniquaises et guadeloupéennes jusqu’en 1993. Son utilisation plus longue dans les Antilles qu’en métropole a eu des conséquences sanitaires et environnementales dramatiques pour les populations des îles. La gestion coloniale de ces territoires par l’État français et le modèle agricole hérité de l’époque esclavagiste puis coloniale illustrent les liens irrémédiables entre luttes écologistes et luttes décoloniales.
Le chlordécone est un pesticide toxique, perturbateur endocrinien et neurotoxique utilisé pour lutter contre le charançon du bananier dans les bananeraies antillaises de 1972 à 1993. Alors qu’en France hexagonale l’utilisation du chlordécone a été interdite en 1990, sur les terres antillaises il a pu être employé encore trois années supplémentaires. L’OMS avait pourtant statué en 1979 sur son possible caractère cancérigène et aux États-Unis des accidents graves ont mené à son interdiction dès 1977. Désormais, les terres et les eaux antillaises sont polluées pour encore plusieurs siècles. On estime que plus de 90% des habitants et habitantes sont contaminé⸱es. Cette contamination accroît les risques de retard de développement cognitif pour les nourrissons et fait exploser le nombre de cancers, notamment celui de la prostate : la Martinique en détient le triste record du monde !
L’ère coloniale, un tournant géologique
La culture de bananes en Martinique et Guadeloupe est un exemple d’héritage colonial de la production locale puisqu’elle est destinée à l’exportation vers la métropole, tout comme celle de la canne à sucre. À la période du commerce triangulaire et de la traite des personnes noires mises en esclavage, ces cultures se sont développées pour faire la fortune de la France. Ces plantations marquent le début de l’ère géologique que Malcolm Ferdinand [1] nomme le « Plantationocène ». Il l’oppose à « l’Anthropocène », défini comme l’ère où les activités humaines ont commencé à être les premières forces de la transformation des écosystèmes, mais qui n’inclut pas les périodes esclavagistes puis coloniales comme facteurs majeurs du bouleversement du rapport à la terre et comme début de la diffusion du capitalisme.
Dans son ouvrage Une écologie décoloniale, Malcolm Ferdinand explique que ces plantations ont instauré un « habiter colonial ». Il s’agit, pour le chercheur, d’un rapport qui instaure l’exploitation de la terre à travers la déforestation, l’extraction et la plantation, ainsi que la création de la figure d’un « Autre », jugé inférieur. Cette vision du monde a conduit aux massacres et mises en esclavage des autochtones, ainsi qu’à la soumission des femmes, par les colons européens. Enfin, cet « habiter colonial » instaure la propriété privée et la terre comme marchandise exploitable, rendant les territoires colonisés dépendants à une métropole coloniale pour l’importation et l’exportation.
Plus de 90 % de la population locale
Ce schéma de dépendance s’observe encore aujourd’hui dans les Antilles sur les territoires toujours colonisés et dans les anciennes colonies encore sous influence impérialiste de la France et son commerce. Au quotidien, cela se traduit par des frais d’importation élevés pour les biens de première nécessité. Cela se fait au détriment de la mise en place d’une souveraineté alimentaire et maintient dans la misère la population avec un marché du travail tourné sur l’exportation de matières premières. C’est le marché français qui est privilégié prioritairement pour les échanges et non les partenaires économiques plus proches géographiquement.
En février 2024, une proposition de loi qui reconnaît la responsabilité de l’État français dans l’utilisation du chlordécone ainsi que ses dégâts sanitaires en Guadeloupe et en Martinique a été adoptée par les député⸱es. Mais ce texte est jugé insuffisant par les antillaises et antillais, notamment parce qu’il n’engage que l’État et non les principaux pollueurs, c’est-à-dire les entreprises, tandis que les indemnisations se font toujours attendre. Le procès en appel contre l’ordonnance de non-lieu rendu par la justice française début 2023 aurait dû se tenir le 10 juin. Il sera finalement reporté le 22 octobre 2024, sur un dossier ouvert depuis 2008.
Les personnes vivant dans les territoires dits « d’outre-mer » continuent d’être traitées comme des sous-citoyens et sous-citoyennes : leurs droits sont réduits, les répressions de l’État français sont violentes, des situations d’exception sont banalisées (on peut citer la pénurie d’eau durable que connaît la Guadeloupe), et la contamination de milliers de personnes se fait dans l’indifférence du reste de la société française.
Les capitalistes doivent payer
À cause de cette contamination, les cultures vivrières et la pêche ont été restreintes alors qu’elles sont essentielles à la population, tandis que la culture de la banane, plus résistante n’a pas été affectée et permet même d’en tirer un bénéfice économique. À côté de cela, le coût de la vie déjà bien plus élevé qu’en France ne va pas en s’arrangeant.
Les békés, directs descendants de propriétaires d’esclaves et aujourd’hui propriétaires des bananeraies continuent d’avoir un pouvoir immense sur les îles. Environ 1 actif sur 20 travaille dans la « filière Banane ». Ce sont eux qui sont à l’origine de la dérogation du ministère de l’agriculture en 1990 qui a prolongé l’utilisation du chlordécone : ils sont donc directement à l’origine de l’empoisonnement des terres, des animaux et de la population.
Le commerce triangulaire et la traite des esclaves ont contribué à la diffusion du capitalisme au niveau mondial dans les pays colonisés. En rendant possible l’accumulation primitive du capital [2] , c’est-à-dire des ressources, c’est la colonisation qui a permis la révolution industrielle dans les métropoles coloniales telles que la France ou le Royaume-Uni. Les modes de production sous le capitalisme créent un rapport extractiviste à la terre qui ne peut mener qu’à la destruction des écosystèmes et au désastre écologique que nous connaissons aujourd’hui.
Le capitalisme repose sur une inégalité dans les échanges économiques au niveau international et fonctionne main dans la main avec l’impérialisme. En économie, c’est ce que l’on appelle la nouvelle division internationale du travail : les pays et territoires, par le libéralisme, se spécialisent dans un type de production, ce qui rend la valeur des échanges inégale puisque les pays les plus riches se concentreront sur des productions à haute valeur ajoutée, tandis que les pays sous influence occidentale sont contraints de leur fournir les matières premières. Les figures révolutionnaires africaines, de Lumumba à Sankara ou encore Cabral, l’avaient bien compris, liant lutte contre le nécolonialisme et lutte pour l’indépendance. Frantz Fanon, quant à lui, a étudié le rôle d’intermédiaires des intérêts des capitalistes occidentaux que jouent les bourgeoisies locales des pays colonisés.
Penser une écologie décoloniale
Ce rapport colonial à la santé et à la terre est le même qui a organisé les essais nucléaires en Polynésie Française et qui a stérilisé les femmes, à La Réunion entre 1960 et 1970, ou encore dans sa version états-unienne, à Porto Rico. Bien sûr, il nécrose aussi les pays au centre du capitalisme, mais bien moins durement et encore une fois inégalement. En France hexagonale, le terme de « justice environnementale » se diffuse. Il dénonce le manque de considération par nos politiques des effets du dérèglement climatique par les populations vivant dans les quartiers populaires ou encore les personnes assimilées à la catégorie de « Gens du Voyage » qui en sont les premières victimes [3].
L’écologie décoloniale nous amène à repenser la place de notre État dans la division internationale du travail : si l’usine polluante n’est plus sur notre sol c’est qu’un autre pays en paye le prix pour des salaires de misère et des normes environnementales et un droit du travail au rabais ; si notre énergie nucléaire existe sur le sol métropolitain, elle implique une ingérence de notre État et de notre armée au Niger pour l’approvisionnement en uranium. Un certain nombre de guerres se déroulent pour l’accès aux matières premières comme c’est le cas au Congo. Une écologie au niveau international ne se fera pas sans une rupture de la Françafrique et la fin du pillage des ressources et de l’appropriation des corps des hommes et des femmes sous le modèle capitaliste.
Il y a une nécessité de décentrer et de politiser la lutte écologiste pour joindre nos forces aux collectifs et aux peuples luttant déjà contre notre impérialisme, pour une lutte écologiste internationale, anticapitaliste et décoloniale. Les ponts entre ces luttes existent déjà, il ne reste plus qu’à les soutenir et les emprunter : le capitalisme doit se combattre, car main dans la main avec le colonialisme il détruit les terres et exploite nos corps. Le prochain procès dans le cadre du non-lieu rendu par la justice française sur le scandale du chlordécone aura lieu le 22 octobre prochain, à Paris.
Louna (UCL Lyon)
[1] Malcolm Ferdinand est chercheur en sciences politiques et ingénieur en environnement. Il a notamment publié l’ouvrage Une écologie décoloniale, en 2019 aux éditions du Seuil.
[2] On entend par là l’accumulation du capital (ressources, terres, outils et autres moyens de production) avant le développement du capitalisme.
[3] Voir par exemple le travail de William Acker sur le racisme environnemental des personnes vivant sur les aires d’accueil (Où sont les « gens du voyage » ? Inventaire critique des aires d’accueil, publié en 2021 aux éditions du Commun), ainsi que le travail du collectif Banlieue climat.
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Did Taylor Swift Use Instagram to Subtly Endorse Harris for President?
The photo was taken from Swift's official Instagram, where on Aug. 6, 2024, she shared a carousel of pics from her concerts in Warsaw, Poland.
Fox News Aired Graphic Listing 'Tim Walz's Communist Agenda,' with a Tax on Couches?
One user on X said, "Fox News is doing their best to make Walz look cool."
Is UN Set To Declare Mpox and Bird Flu 'Global Emergencies,' Deploy Troops Worldwide?
The unfounded claim was shared by conspiracy theorist Alex Jones, among others. It needs significant context.
Kurt Russell Ended His Longtime Relationship with 'Woke Disney'?
The actor's working relationship with Disney has spanned decades, having been cast in his first Disney feature film, "Follow Me, Boys!" at age 15.
Mark Wahlberg Declined To Work with Tom Hanks, Called Him a 'Woke Creep'?
The claim about the two actors appeared numerous times throughout 2024.
Harris and Walz Announced Assault Weapons Ban, Not Gun Ban, During Rally
Throughout her career, Kamala Harris has supported the reinstatement of the 1994 assault weapons ban.
So Russia blocked Signal - reuters.com/technology/signal-…
"Access to the Signal messaging app is blocked in connection with violation of the requirements of Russian legislation which must be complied with to prevent the use of messaging apps for terrorist and extremist aims,"
So thankful that Russia goes after those extremists using Signal! Russia already has enough on their hands dropping bombs on hospitals and supermarkets and invading other countries! Fuck off extremists!
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Also: Signal Settings > Privacy > Advanced > Censorship circumvention (on)
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A Trade-Free operating system based on Manjaro Linux Designed for your brain, but you can install it on a computer.No more ads and trackers consuming you, no ‘free’ trials, noContinue readingHOME
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LGBTIphobie : Le RN face aux femmes et aux minorités de genre
L’extrême droite prétend, aux portes du pouvoir, avoir rompu avec certaines de ses positions traditionnelles : infériorité des femmes et contrôle de leur corps, division naturelle des tâches, complémentarité des sexes, etc. Les discours pour la présidentielle de 2022 afin de récupérer les suffrages des femmes ont dans une certaine mesure fonctionné mais ils se heurtent pourtant à une réalité toute autre. Droit à l’IVG, PMA, transphobie, famille : le RN s’attaque à nos droits, notre autonomie et notre liberté à disposer de notre corps
[15]Si Marine Le Pen ne semble plus remettre en cause le droit à l’IVG, elle poursuit néanmoins ses attaques en refusant régulièrement de faciliter son accès, ou alors en s’accommodant d’alliés qui y sont radicalement opposés. Ses sorties en 2012 sur le déremboursement de l’avortement ou les soi-disant « avortements de confort », son soutien à Viktor Orbán (Hongrie) ou Mateusz Morawiecki (Pologne) sont autant d’exemples qui montrent ce qu’elle ferait une fois au pouvoir. Marine Le Pen se cache derrière des évolutions stratégiques de façade. En 2022, elle s’est par exemple opposée à la loi prévoyant l’allongement des délais de 12 à 14 semaines. Sur la constitutionnalisation du droit à l’IVG, un député RN sur cinq a voté contre et un sénateur sur trois, sans compter leurs nombreuses abstentions.
La politique nataliste défendue par le RN est incompatible avec un accès facilité à l’IVG et à la contraception [2]. Certains passages du livret famille du RN en 2022 sont très instructifs car la natalité y est vue comme la continuité de la nation, et la perpétuation de notre civilisation. Cette vision a des conséquences concrètes sur les projections politiques du RN, notamment du point de vue de nos futures régressions sociales. Ainsi, sur la question des retraites, Bardella disait : « Les bébés de 2023 sont les cotisants de 2043 », et Sébastien Chenu déclarait en 2023 : « Moi, je préfère qu’on fabrique des travailleurs français plutôt qu’on les importe ». Les thèses fémonationalistes ont ainsi le vent en poupe au RN. Elles propulsent la cause des femmes au service du racisme et du nationalisme blanc, en prétendant que les seuls ennemis des femmes seraient les migrant·es du Sud global, les musulman·es, les hommes des quartiers populaires et issus de l’immigration [3].
La haine des personnes LGBTI
Le RN le sait, il ne peut stratégiquement pas s’opposer pour le moment aux droits conquis de longue date et cimentés dans l’opinion publique. Mais sur les droits plus récents, fragiles ou encore à conquérir, leur position est plus claire. Tel est le cas des droits LGBTI : en 2020, des cadres du parti défilaient contre la PMA étendue aux couples de femmes et aux femmes célibataires, et Marine Le Pen elle-même s’y opposait, prétendument pour des « raisons juridiques » [4].L’an dernier, le RN créait une association pour lutter contre le « wokisme », y compris « la propagande LGBT à l’école » [5] Ces positions s’éclaircissent encore à la lumière de leurs alliances internationales. Au Parlement Européen, le RN fait du pied aux partis d’extrême-droite italiens et hongrois, tous deux au pouvoir [6].Or Fratelli d’Italia a commencé l’an dernier à annuler les liens de parenté des femmes ayant eu recours à la PMA [7], et fait désormais rentrer les anti-IVG dans les Plannings Familiaux [8]. Quant au Fidesz, aux positions nationalo-natalistes, il a interdit en 2021 la « promotion » de l’homosexualité en direction des mineur·es hongrois·es [9], via une propagande reprise par Marine Le Pen elle-même, évoquant du « prosélytisme sexuel ».
Surtout, le RN s’attaque désormais farouchement aux droits des personnes trans, et s’aligne ainsi sur la stratégie de « guerre culturelle » qui a fait de la moitié des USA un enfer pour celles-ci. Dans la foulée du dépôt de la loi des Républicains contre les mineurs trans [10], le RN en a déposé une similaire à l’Assemblée Nationale [11]. En séance, le sénateur RN Stéphane Ravier, manifestement à l’aise sur les éléments de propagande du réseau anti-trans, a prétendu que « les mineurs trans n’existent pas », parlant d’un « délire » qui « abatt[rait] toutes les limites anthropologiques » comme la famille [12].
Le refus du RN de nous laisser disposer librement de notre corps s’accompagne de positions anti-sociales, elles aussi par nature anti-féministes. Les syndicats publient des décryptages sur l’imposture sociale de l’extrême droite [13]. Si le RN cherche à consolider une image factice d’empathie avec les femmes les plus précaires, ses positions restent quant à elles limpides. Salaires, retraite, représentation des salariés, service public, emploi, égalité femmes/hommes (contestation de la réalité des inégalités salariales et souhait d’exclure par exemple les interruptions de carrière des critères de mesure), tout est régression. Toutes ces positions anti-féministes et anti-sociales du RN font de lui le parti le plus perméable aux thèses masculinistes [14].
Anne (UCL Montpellier) et Chloé (UCL Grenoble)
[1] Voir la tribune paru le 23 mai 2024 : « Le RN est l’ennemi des femmes ».
[2] Mediapart : « La natalité, une obsession de l’extrême droite ».
[3] Revue Contretemps : « Un racisme au nom des femmes » et le livre « Les nouvelles femmes de droite » de Magali Della Sudda.
[4] Robin D’Angelo, « Le Rassemblement national défile contre la PMA pour toutes », lejdd.fr, 19 janvier 2020.
[5] AFP, « Des élus RN créent une association pour lutter contre le « poison du wokisme » », Ouest-France, 12 avril 2023.
[6] Youmni Kezzouf Lamant Ludovic, « Européennes:le RN relance le mercato des alliances à l’extrême droite », Mediapart, 23 mai 2024.
[7] Sandra Favier, « En Italie, la guerre du gouvernement de Giorgia Meloni contre les familles homoparentales se concrétise », Le Monde, 25 juillet 2023.
[8] Cécile Debarge, « L’Italie de Meloni ouvre les centres de consultation familiale aux anti- avortements », Mediapart, 3 mai 2024.
[9] Jordane de Faÿ et al., « Culture : quand l’extrême droite est au pouvoir », Mediapart, 7 juin 2024
[10] « Offensive transphobe au Sénat : Rapports spécieux pour une loi abjecte », Alternative libertaire, mai 2024.
[11] Texte n°2504 déposé le 11 avril 2024
[12] Compte-rendu intégral de la séance publique du 28 mai 2024 au Sénat
[13] CGT, 9 juin 2024 « 10 points sur lesquels l’extrême droite relève de l’imposture sociale ». Solidaires, 12 juin 2024, « Le rassemblement national : un parti contre le service public et ses agent·es ! ».
[14] Le Monde du 12 avril 2024 intitulé « L’inquiétant regain du masculinisme, cette pensée réactionnaire aux origines millénaires ».
[15] Voir la tribune paru le 23 mai 2024 : « Le RN est l’ennemi des femmes ».
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Football : Carton rouge… et noir ?
La question du sport comme outil d’aliénation ou d’émancipation est entrée dans nombre de foyers lors de la Coupe du monde de football organisée par la FIFA au Qatar fin 2022. Et ce sont plutôt les aspects critiques qui ont prédominé dans les débats, autour de la question du respect des droits humains et des enjeux environnementaux. Un point sur le football pris dans une réflexion plus ample sur ses implications sociales semble donc nécessaire.
Le football n’est pas un objet qui flotte hors de la société qui l’a engendré. Il est une réalité multiforme qui touche à des degrés divers : pratiquant·es, fans, organisateur·ices et financeurs eux-mêmes le façonnent, tel un prisme dont ne regarder qu’une seule facette relèverait de la mauvaise foi. Se limiter à dénoncer l’hégémonie d’un football-spectacle devenu une marchandise ne visant que le profit serait aussi réducteur et partiel que de n’en louer que les débuts dans le monde ouvrier et sa place dans la culture populaire.
Remettre les valeurs sociales au cœur du sport
Le football a pris ces dernières décennies l’apparence d’un produit dont le commerce génère des milliards de chiffre d’affaires, aberrants au regard des urgences sociales, économiques et environnementales. Il est devenu l’archétype du sport-business et d’un monde où le spectacle remplace la participation effective pour cantonner les citoyen·nes au rang de simples consommateur·ices. En ce sens il ne nous ressemble plus et se transforme en un divertissement stérile voire nuisible pour le maintien de valeurs vivantes telles que la solidarité, le partage, l’équité, le plaisir de l’effort ou de sa mise en commun. Cependant, ne se résume-t-il qu’à ça ? Non. Il suffit de se pencher en détail sur ce qui compose cet « écosystème football » mondial pour se rendre compte que des facettes bien plus intéressantes existent et méritent d’être regardées de près.
En premier lieu, évoquons la réalité militante du club professionnel du quartier rouge de Hambourg, le FC Sankt Pauli, fraîchement promu en Bundesliga, la « Ligue 1 » allemande. Celui-ci est souvent présenté comme l’archétype d’une forme de résistance au foot-business. Une résistance qui se joue à l’intérieur même du système contre lequel le club s’est érigé depuis le milieu des années 1980 lorsque le mouvement des occupations d’immeubles vacants battait son plein dans la ville hanséatique. Depuis, les supporter·ices, majoritairement issu·es des mouvements sociaux locaux, ont investi les tribunes mais aussi (et c’est là que réside l’exemplarité) les instances du club, et se sont organisés autour de mots d’ordre et de principes forts et qui dénotent dans le paysage du sport-business : antisexisme, antihomophobie, antifascisme, solidarité internationale, engagement social local, modèle de développement économique soutenable...
Des îlots de résistance face au foot capitaliste
Tout cela se manifeste au jour le jour par les décisions constantes d’une « scène des fans » hautement responsabilisée et pleinement consciente des luttes à mener, l’équipe de football professionnelle du club servant principalement de vitrine à celles-ci. Il est difficile de lister les engagements du club tant les axes et les modes de mise en œuvre sont variés : du soutien à un centre de soins palliatifs pour malades du VIH à la création de puits autonomes dans des régions du monde où l’accès à l’eau est déficient, le FC St. Pauli tente de concilier le fait d’être un îlot de résistance et celui de participer malgré tout à un « système » qui ne valorise guère ce genre de prises de position.
Il est cependant à relever l’absence totale de solidarité du FC St. Pauli envers les Gazaoui·es victimes des exactions de l’armée israélienne qui ont suivi les attaques barbares du Hamas le 7 octobre dernier. Au contraire, c’est une position très pro-israélienne qui a été exprimée par la voix des Ultras Sankt Pauli et d’autres groupes de supporters [1]. Le tout au grand dam des fanclubs internationaux dont un certain nombre ont purement et simplement cessé leurs activités en lien avec le club [2]. La faute entre autres à l’influence du courant antideutsch, mouvance en vogue dans la gauche radicale allemande, se réclamant de l’antifascisme tenant des positions radicalement sionistes... par antinationalisme allemand [3].
S’il est facile de trouver dans d’autres pays des tribunes marquées à gauche s’exprimant sous forme de banderoles ou de drapeaux en faveur d’une lutte ou d’une revendication (Rayo Vallecano en Espagne, Red Star en France, West Ham en Angleterre, Livorno en Italie, Beşiktaş en Turquie...), il est beaucoup plus rare de voir les supporter·ices parvenir à modeler la vie de leur club en fonction de leurs engagements. C’est qu’en Allemagne existe une sorte d’exception au fonctionnement habituel qui voit le propriétaire de club et son conseil d’administration décider de tout : ici, les adhérent·es à l’association FC St. Pauli sont sa base démocratique.
Construire un football libertaire
D’autre part, il existe des exemples de résistance au modèle dominant sur de toutes autres échelles. De nombreux clubs plus petits que le FC St. Pauli se battent également pour redonner au football son caractère populaire et sa dimension d’acteur social local à l’instar du CS Lebowski (Florence), de l’Atletico San Lorenzo (Rome), du Ménilmontant FC 1871 (Paris), ou encore du Clapton FC (Londres). Pour chacun d’eux l’enracinement dans la réalité de terrain et le développement d’une culture sportive inclusive sont des fondements indispensables. Ils posent un contrepoint face à la recherche effrénée et délétère de performance que promeut le football professionnel estampillé UEFA ou FIFA. Et si le FC St. Pauli se montre frileux sur la question palestinienne, c’est tout l’inverse du côté du Ménilmontant FC.
Dans les tribunes de ces réalités sportives à mesure humaine, pas de diktats, pas de censure de la solidarité entre les peuples. Les maillots de ces équipes arborent souvent des symboles reliés à l’histoire du camp politique libertaire (comme le Clapton FC et son mythique maillot aux couleurs de la République espagnole). Et surtout, les solidarités s’y organisent de manière concrète avec des actions de soutien aux réfugié·es ou à tout un ensemble de causes que les communistes libertaires appuient de leur côté au niveau de l’UCL ou d’autres organisations. Elles trouvent d’ailleurs là une application dans un champ pratique qui déborde des organisations strictement politiques.
Alors, si le prisme offre des facettes diversement séduisantes, nous avons le choix de poser notre regard là où l’horizon est le plus intéressant. Nous avons la possibilité de chercher autour de nous ces initiatives, ces clubs qui opposent une résistance de fait au modèle hégémonique et gangrené du football professionnel. Ces clubs locaux ont une forte tendance à se multiplier et il se peut même qu’il y en ait un dans votre entourage ayant besoin de joueur·euses, animateur·ices, formateur·ices... C’est donc aux passionné·es du ballon rond de chausser leurs crampons pour appuyer ces réalités et tacler l’idée reçue que ce sport serait définitivement perdu pour celles et ceux qui aiment l’engagement partagé : en d’autres termes, c’est aux libertaires de jouer !
Accattone (UCL Lille)
Pour aller plus loin :
• Éloge de la passe : le sport comme apprentissage des pratiques libertaires, Collectif, Éditions Libertaires, 2012
• Une histoire populaire du football, Mickaël Correia, Éditions La Découverte, 2018
• Le grand footoir, Collectif, Solar Éditions, 2022
• Atlas du football populaire : Europe - Amérique latine, Yann Dey-Helle, Éditions Terres de Feu, 2024
[1] « Derrière le soutien de certains groupes ultras allemands à Israël », Dialectik Football, 19 novembre 2023.
[2] « FC St. Pauli : rupture consommée avec plusieurs fanclubs solidaires des Palestiniens », Dialectik Football, 13 novembre 2023.
[3] « Le phénomène antideutsch : une singularité de la gauche radicale allemande », Anne Joly, La Revue des Livres, juillet-août 2012.
Vous êtes quand même pas nés des dernières pluies pour découvrir la Société du Spectacle de Debord ou Panem et circenses, et même à petite échelle ?
fr.wikipedia.org/wiki/Panem_et…?
Mais alors le green bashiser...
Chapeau bas !
Quand l'Anarchie n'aura que mot d'ordre, le bien de tous et que le bien de tous, alors, peut être, que les individualismes, sources de divisions, comme le sport, et la compétition, disparaîtront !
L'individualisme est l'essence du capitalisme.
Soyons vigilants !
🙏
unioncommunistelibertaire.org/…
Football : Carton rouge… et noir ?
La question du sport comme outil d’aliénation ou d’émancipation est entrée dans nombre de foyers lors de la Coupe du monde de football organisée par la FIFA au Qatar fin 2022. Et ce sont plutôt les aspects critiques qui ont prédominé dans les débats, autour de la question du respect des droits humains et des enjeux environnementaux. Un point sur le football pris dans une réflexion plus ample sur ses implications sociales semble donc nécessaire.
Le football n’est pas un objet qui flotte hors de la société qui l’a engendré. Il est une réalité multiforme qui touche à des degrés divers : pratiquant·es, fans, organisateur·ices et financeurs eux-mêmes le façonnent, tel un prisme dont ne regarder qu’une seule facette relèverait de la mauvaise foi. Se limiter à dénoncer l’hégémonie d’un football-spectacle devenu une marchandise ne visant que le profit serait aussi réducteur et partiel que de n’en louer que les débuts dans le monde ouvrier et sa place dans la culture populaire.
Remettre les valeurs sociales au cœur du sport
Le football a pris ces dernières décennies l’apparence d’un produit dont le commerce génère des milliards de chiffre d’affaires, aberrants au regard des urgences sociales, économiques et environnementales. Il est devenu l’archétype du sport-business et d’un monde où le spectacle remplace la participation effective pour cantonner les citoyen·nes au rang de simples consommateur·ices. En ce sens il ne nous ressemble plus et se transforme en un divertissement stérile voire nuisible pour le maintien de valeurs vivantes telles que la solidarité, le partage, l’équité, le plaisir de l’effort ou de sa mise en commun. Cependant, ne se résume-t-il qu’à ça ? Non. Il suffit de se pencher en détail sur ce qui compose cet « écosystème football » mondial pour se rendre compte que des facettes bien plus intéressantes existent et méritent d’être regardées de près.
En premier lieu, évoquons la réalité militante du club professionnel du quartier rouge de Hambourg, le FC Sankt Pauli, fraîchement promu en Bundesliga, la « Ligue 1 » allemande. Celui-ci est souvent présenté comme l’archétype d’une forme de résistance au foot-business. Une résistance qui se joue à l’intérieur même du système contre lequel le club s’est érigé depuis le milieu des années 1980 lorsque le mouvement des occupations d’immeubles vacants battait son plein dans la ville hanséatique. Depuis, les supporter·ices, majoritairement issu·es des mouvements sociaux locaux, ont investi les tribunes mais aussi (et c’est là que réside l’exemplarité) les instances du club, et se sont organisés autour de mots d’ordre et de principes forts et qui dénotent dans le paysage du sport-business : antisexisme, antihomophobie, antifascisme, solidarité internationale, engagement social local, modèle de développement économique soutenable...
Des îlots de résistance face au foot capitaliste
Tout cela se manifeste au jour le jour par les décisions constantes d’une « scène des fans » hautement responsabilisée et pleinement consciente des luttes à mener, l’équipe de football professionnelle du club servant principalement de vitrine à celles-ci. Il est difficile de lister les engagements du club tant les axes et les modes de mise en œuvre sont variés : du soutien à un centre de soins palliatifs pour malades du VIH à la création de puits autonomes dans des régions du monde où l’accès à l’eau est déficient, le FC St. Pauli tente de concilier le fait d’être un îlot de résistance et celui de participer malgré tout à un « système » qui ne valorise guère ce genre de prises de position.
Il est cependant à relever l’absence totale de solidarité du FC St. Pauli envers les Gazaoui·es victimes des exactions de l’armée israélienne qui ont suivi les attaques barbares du Hamas le 7 octobre dernier. Au contraire, c’est une position très pro-israélienne qui a été exprimée par la voix des Ultras Sankt Pauli et d’autres groupes de supporters [1]. Le tout au grand dam des fanclubs internationaux dont un certain nombre ont purement et simplement cessé leurs activités en lien avec le club [2]. La faute entre autres à l’influence du courant antideutsch, mouvance en vogue dans la gauche radicale allemande, se réclamant de l’antifascisme tenant des positions radicalement sionistes... par antinationalisme allemand [3].
S’il est facile de trouver dans d’autres pays des tribunes marquées à gauche s’exprimant sous forme de banderoles ou de drapeaux en faveur d’une lutte ou d’une revendication (Rayo Vallecano en Espagne, Red Star en France, West Ham en Angleterre, Livorno en Italie, Beşiktaş en Turquie...), il est beaucoup plus rare de voir les supporter·ices parvenir à modeler la vie de leur club en fonction de leurs engagements. C’est qu’en Allemagne existe une sorte d’exception au fonctionnement habituel qui voit le propriétaire de club et son conseil d’administration décider de tout : ici, les adhérent·es à l’association FC St. Pauli sont sa base démocratique.
Construire un football libertaire
D’autre part, il existe des exemples de résistance au modèle dominant sur de toutes autres échelles. De nombreux clubs plus petits que le FC St. Pauli se battent également pour redonner au football son caractère populaire et sa dimension d’acteur social local à l’instar du CS Lebowski (Florence), de l’Atletico San Lorenzo (Rome), du Ménilmontant FC 1871 (Paris), ou encore du Clapton FC (Londres). Pour chacun d’eux l’enracinement dans la réalité de terrain et le développement d’une culture sportive inclusive sont des fondements indispensables. Ils posent un contrepoint face à la recherche effrénée et délétère de performance que promeut le football professionnel estampillé UEFA ou FIFA. Et si le FC St. Pauli se montre frileux sur la question palestinienne, c’est tout l’inverse du côté du Ménilmontant FC.
Dans les tribunes de ces réalités sportives à mesure humaine, pas de diktats, pas de censure de la solidarité entre les peuples. Les maillots de ces équipes arborent souvent des symboles reliés à l’histoire du camp politique libertaire (comme le Clapton FC et son mythique maillot aux couleurs de la République espagnole). Et surtout, les solidarités s’y organisent de manière concrète avec des actions de soutien aux réfugié·es ou à tout un ensemble de causes que les communistes libertaires appuient de leur côté au niveau de l’UCL ou d’autres organisations. Elles trouvent d’ailleurs là une application dans un champ pratique qui déborde des organisations strictement politiques.
Alors, si le prisme offre des facettes diversement séduisantes, nous avons le choix de poser notre regard là où l’horizon est le plus intéressant. Nous avons la possibilité de chercher autour de nous ces initiatives, ces clubs qui opposent une résistance de fait au modèle hégémonique et gangrené du football professionnel. Ces clubs locaux ont une forte tendance à se multiplier et il se peut même qu’il y en ait un dans votre entourage ayant besoin de joueur·euses, animateur·ices, formateur·ices... C’est donc aux passionné·es du ballon rond de chausser leurs crampons pour appuyer ces réalités et tacler l’idée reçue que ce sport serait définitivement perdu pour celles et ceux qui aiment l’engagement partagé : en d’autres termes, c’est aux libertaires de jouer !
Accattone (UCL Lille)
Pour aller plus loin :
• Éloge de la passe : le sport comme apprentissage des pratiques libertaires, Collectif, Éditions Libertaires, 2012
• Une histoire populaire du football, Mickaël Correia, Éditions La Découverte, 2018
• Le grand footoir, Collectif, Solar Éditions, 2022
• Atlas du football populaire : Europe - Amérique latine, Yann Dey-Helle, Éditions Terres de Feu, 2024
[1] « Derrière le soutien de certains groupes ultras allemands à Israël », Dialectik Football, 19 novembre 2023.
[2] « FC St. Pauli : rupture consommée avec plusieurs fanclubs solidaires des Palestiniens », Dialectik Football, 13 novembre 2023.
[3] « Le phénomène antideutsch : une singularité de la gauche radicale allemande », Anne Joly, La Revue des Livres, juillet-août 2012.
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Tio
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in reply to codeDude :archlinux: :neovim: • •It is true that most trades translate into "money" in today's society. But increasingly cryptocurrencies are getting more popular. However the focus should be on trade else we lose sight with whats happening online where data ant attention are traded without people realizing it.
The incentive is bad overall, from small to big companies, or individuals. Yes most have to trade to survive, and that is very bad and we should change this situation; it is also true that google and the like are not trading in order to survive, but to thrive in an unequal and ass backwards society.
codeDude :archlinux: :neovim:
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in reply to codeDude :archlinux: :neovim: • •The entire premise of my original post is that it is not good saying "if it's free, you are the product" since for one it makes it seem like whatever is "free" is not to be trusted, and second it gives google and the like approval for using the word "free" for their trade-based services.
Google is trade-based. Facebook is trade-based.
Nextcloud is trade-free. Friendica is trade-free.
This wording makes a lot more sense.
codeDude :archlinux: :neovim:
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in reply to Inken Paper • •Capitalism is a manifestation of trade, and ill defined for that matter.
As for "it's not trade if it's coerced" - we are mostly coerced to trade nowadays. Want food? Trade your time, energy, skills to someone else, get a currency, go trade it for food. Food is essential yet you have to trade for it, you have no other choice. And so it goes for pretty much anything.
Trade is an exchange, voluntarily or not.
Inken Paper
in reply to Tio • • •if you didn't trade consensually, then you were coerced, and that's not trade, that's stealing.
a form of trade exists in capitalism, but trade is not the same thing as capitalism.
all employment under capitalism is coerced, if the choice is between "work or die".
Tio
in reply to Inken Paper • •You run a business selling food, you have little choice, you have to pay your rent. I need food. I work, make money, then buy food from you. We were both coerced into this game, now who is stealing from who in his situation?
We can have endless debates as to what we mean by trade, but I go with what is generally understood - en.wikipedia.org/wiki/Trade
I also wrote a book about the evolution of trade - tromsite.com/books/#flipbook-t…
"all employment under capitalism is coerced" I would say most employment on this planet, currently, is coerced. From US to China.
Inken Paper
in reply to Tio • • •capitalism is global. there is no part of human society than capitalism doesn't touch.
no one forced anyone to hoard food for profit. that's a choice. no one forced anyone to exploit workers by paying them wages. that is also a choice. no one forced anyone to enclose the commons and demand rent. that was also a choice.
writing a book doesn't mean it isn't full of nonsense. Hitler wrote a book too, as did Ayn Rand, but neither of these people had any ideas worth considering nor do they make any sense.
Tio
in reply to Inken Paper • •The book that I wrote is digitally available for everyone and every claim is sourced where I claim it. Click and see.
That being said, these isms are a lot of mushy ideas. Also the theory of these ideas can be widely different from their implementation.
And by "no one forced anyone to do this or that", I do not know what you are saying. Of course so many people are forced by others or circumstances. All choices are influenced by external factors: needs, efficiency, fear, etc..
Expert Plus 🍀
in reply to Tio • • •@Tio Dude. Are you lazy? Are you lazy?
If not, then do yourself a favor and research. I was 100% sure that after billions of people made posts and videos, that people will believe that Google is a goddamn evil corporation. You can't trust it with your data unless you're insane and you want Google to know everything about you.
Don't take my word for it - do yourself a favor and research!
P.S. Hope that will cure from sickness a little thing in your brain, named "logic". And your brain itself too.
Tio
in reply to Expert Plus 🍀 • •Expert Plus 🍀
in reply to Tio • • •@Tio In your original post, you're justifying corporations violating users's privacy rights without their consent. You're acting like as if it was a rule you have to accept and is impossible to live without it.
Back in 1830s,everyone lived without big tech and guess what? They survived. Surprising, right???
Well now, has anything changed? Nope, it didn't.
In your original post, you were complaining about that it's confusing to see people ranting about Google whenever you're product or not, which caused you to write this big post.
My previous reply was expected for you to reduce that confusion a bit. Does it all makes sense now?
The way big tech (like Google, Meta) do their business today, like making money, is unlawful and consentless. Your post is written as if it was okay to play that way business while in real life its not okay.
Do yourself a favor and research, like I said previously.
Tio
in reply to Expert Plus 🍀 • •You certainly misunderstood. I did not justify what they are doing, I said what they do is not free to begin with, it is trade-based. This cuts the confusion when people think google and the like are free, and when some say "you are the product". Better say google is trade-based.
I dedicated the past 10+ years showcasing how this is fucked up. How trade is the origin of most problems.
See:
Documentary - tromsite.com/documentaries/tro…
Book - tromsite.com/books/#flipbook-t…
We showcase how we can create trade-free alternatives. And we create/enable a bunch. Just look at tromsite.com and trom.tf.
You got it 180 degrees wrong my friend.
Expert Plus 🍀
in reply to Tio • • •@Tio Dude. You've read my post partially, and while you did provided some good response, which I appreciate, hmm, I still gonna say that you did justified what big tech are doing.
Quote:
"*NO.
This is so confusing. There are many free things where you are not "the product".*"
If it doesn't has ads and trackers, then yes. Unless it doesn't violates user's privacy.
Quote:
"I wish people would stop saying this about google and the like. There is a simple and to the point way of describing these "free" services. They are TRADE-BASED. You have to trade something to them, in order to use their services."
Yes but it's consentless. Google and other big tech conpanies do not inform you about this.
Quote:
"*In the same way that when you go to a supermarket you have to trade your currency for what you grab from it, you have to trade your attention (ads) or data to Google when you go on their platform. Currency, attent
... show more@Tio Dude. You've read my post partially, and while you did provided some good response, which I appreciate, hmm, I still gonna say that you did justified what big tech are doing.
Quote:
"*NO.
This is so confusing. There are many free things where you are not "the product".*"
If it doesn't has ads and trackers, then yes. Unless it doesn't violates user's privacy.
Quote:
"I wish people would stop saying this about google and the like. There is a simple and to the point way of describing these "free" services. They are TRADE-BASED. You have to trade something to them, in order to use their services."
Yes but it's consentless. Google and other big tech conpanies do not inform you about this.
Quote:
"*In the same way that when you go to a supermarket you have to trade your currency for what you grab from it, you have to trade your attention (ads) or data to Google when you go on their platform. Currency, attention, data.
S I M P L E
We live in a TRADE-BASED society where pretty much everything is trade-based. Money is just a currency we invented, but trades go without currency as well.*"
Like I said, it's consentless and informless.
See now? I quoted specific arguments of yours where you justified what big tech companies do.
Tio
in reply to Expert Plus 🍀 • •Thats exactly what I argue there are many trade-free things out there, google aint one. Nor is any that forces you to trade your attention (ads) or data. They are trade-based. BAD
btw learn how to use quotes in friendica.....else it is very confusing....
LautreG
in reply to Tio • • •@CyborgHT
When there is no ads and no tracking, you arn't the product.
Why not install #Yunohost at home or in a VPS?
It's easy to install. Yunohost.org
And there is many apps available by one click.
And, you can look at #Chatons where there a lot of services, sometimes free of charge.
chatons.org
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Expert Plus 🍀
in reply to LautreG • • •TROM
in reply to Expert Plus 🍀 • •