Le WE dernier a eu lieu à #Cologne le 8è congrès de notre organisation soeur #DiePlattform, voici l'adresse de l'#UnionCommunisteLibertaire
L’UCL salue le développement de Die Plattform avec notamment un nouveau groupe à Hambourg, résultat de son implication dans les luttes, notamment contre la crise capitaliste qui secoue la planète suite à la pandémie COVID19. L’implication dans les comités de quartiers, dans les syndicats et divers collectifs conjuguée à l’organisation d’événements par Die Plattform, notamment en lien avec la lutte en France contre la contre-réforme des retraites a permis de renforcer les liens (permettant le séjour de plusieurs camarades en France en mars et avril et leur participation active au mouvement dont témoignent plusieurs récits et analyses détaillés).
Cette coopération accrue entre militants communistes libertaires en France, Belgique et Suisse francophones et en Allemagne et Autriche va permettre de continuer à développer en Europe les actions de notre réseau mondial Anarkismo.
Pour lutter pour un futur sans crise, débarassé du Capitalisme, de l’Etat et de l’impérialisme, rejoint Die Plattform !
Bon congrès camarades, vive le Communisme Libertaire et Die Plattform, à bientôt dans les luttes !
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Nos camarades de #BlackRoseRosaNegra font depuis hier une table de presse à la #HealthAutonomyConvergence à Durham (Caroline du Nord) : c'est l'occasion de récupérer le très dense programme politique de notre organisation soeur aux USA et quelques autres textes et badges.
healthautonomyconvergence.com
Appel à la déprogrammation de Gérard Depardieu
Une tournée de Gérard Depardieu est organisée en juin prochain. Il s’agit d’un « récital souvenir » durant lequel il chantera notamment L’Aigle noir, de Barbara. Au moins dix dates sont programmées, dont une à Tours au Palais des Congrès, le 10 juin 2023.
En avril dernier, Mediapart a publié un article sur une enquête conséquente menée sur l’acteur. Il est accusé d’agressions sexuelles par 13 femmes, qui travaillaient notamment dans l’industrie cinématographique. L’une des victimes avait 17 ans au moment des faits. Ces faits auraient eu lieu sur des tournages, entre 2004 et 2022. Les témoignages révèlent un mode opératoire systématique : il crée un environnement malsain, notamment en tenant des propos sexuels obscènes, en faisant des « grognements d’animaux en rut »… Pour rappel, Gérard Depardieu est mis en examen pour viol depuis décembre 2020.
Par ailleurs, il est important de rappeler le contenu du spectacle. L’acteur prévoit de chanter L’Aigle noir de Barbara, dont les paroles transposent le viol de la chanteuse, par son père, à ses 10 ans. Comment peut-on accepter de laisser une personne accusée d’agression sexuelle sur mineure chanter une telle chanson, dans plusieurs salles de France ?
L’enquête révèle également l’omerta omniprésente dans le monde du cinéma et cela doit cesser. Nous ne souhaitons pas nous taire. Les dernières années témoignent du nombre incalculable d’agresseurs présents dans le milieu de la culture. Donner de la visibilité aux agresseurs, leur permettre de se produire sur une scène publique est inadmissible.
Le collectif Actions Féministes Tours appelle à une mobilisation conséquente pour empêcher l’acteur de se produire lors de son spectacle à Tours, et, plus largement, en France. Nous exigeons que le Palais des Congrès de Tours déprogramme le spectacle du 10 juin 2023. Les agresseurs n’ont pas leur place dans la culture. Ni ailleurs.
Signataires : Solidaires37, Glaires Witch, UCL37, Cercle de lectures féministes, STRASS37, Syndicat des Etudiants Tourangeaux (SET-UE), Nous Toustes 37n Réseau féministes, Les établi·es, UEC Tours, Collectif Antifa Tourangeau (CAT), C'est Au Tours du Peuple (CATDP), Stop Harcèlement de Rue (HDR), FSE Tours, Jeunes Ecolos Tours, Organisation de Solidarité Trans (OST), EQTAS.E, JC37, LGBT + Tours
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L'#UnionCommunisteLibertaire appelle à rejoindre ce rassemblement et à amplifier la riposte unitaire face aux LGBTIphobies et à l'#extremedroite
Alors que débutent les prides dans un contexte politique nauséabond, soyons nombreuses et nombreux aux côtés du Centre LGBT de Touraine !
unioncommunistelibertaire.org/…
CGT : Un congrès inédit, et après ?
Tout a été dit sur le caractère inédit et violent du 53e Congrès de la CGT. Et de son issue surprise avec l’élection de Sophie Binet comme secrétaire générale. Reconstruire des compromis politiques, stabiliser une direction collégiale, revitaliser les structures syndicales de base, avancer sur les enjeux féministes et ceux de l’urgence climatique : les défis sont nombreux pour celle qui doit son élection au choc annoncé entre deux blocs de forces égales. Le paradoxe étant qu’une femme, jeune, cadre, passée par le PS et l’Unef doive son élection à l’offensive des réseaux archéo-staliniens !
Le congrès confédéral est supposé être le congrès des syndicats. Mais par le jeu des regroupements des petits syndicats privés de délégué·es direct·es, de la sélection des délégué·es avec double validation par la fédération professionnelle et l’union départementale, à quoi s’ajoute la confiscation des syndiqué·es « isolé·es » sans syndicat d’attache par les directions fédérales, le congrès est en fait une bataille entre bureaucrates qui manœuvrent à leur guise l’essentiel des mandats dont ils disposent.
Les critères sociologiques imposés aux délégations (jeunes, femmes, cadres, ouvriers...) complètent ainsi un tableau qui fait que plus de 70 % des délégué·es assistent à leur premier congrès, et qu’ils et elles sont bien souvent en difficulté pour saisir les enjeux des débats, soumis·es de surcroît à la pression de leurs responsables de délégation. Le pire étant que la plupart d’entre elles et eux n’ont jamais rencontré les syndiqué·es dont ils et elles portent les voix !
L’immense majorité des syndiqué·es passe totalement à côté du congrès et les votes ne correspondent pas nécessairement aux réels équilibres internes, ni les débats aux problèmes réels des militants et militantes sur le terrain. Tout cela laisse, à chaque fois, le goût amer d’un débat confisqué.
Le bilan de la période Martinez
Le vote négatif sur le rapport d’activité (50,3 % contre) marquera durablement le bilan des huit années de Philippe Martinez à la tête de la CGT. Une CGT qui paraît cassée en deux. Malgré une gestion solitaire de la fonction par Martinez, le bilan des huit années n’est pas le bilan d’un homme mais de toute une organisation. Les fédérations professionnelles en pointe contre le bilan sont plus responsables de leurs reculs électoraux que Martinez lui-même ! Et la gestion verticale et autoritaire des structures n’est pas l’apanage du seul ex-secrétaire général...
L’attaque contre la stratégie unitaire parait injuste. Comme si tout le monde avait oublié le calamiteux « syndicalisme rassemblé » qui avait mis la CGT à la remorque de la CFDT en 2010 et ses treize journées d’actions étalées sur un an. Nous n’étions alors pas foule à protester et à porter la nécessité de partir en grève reconductible !
La rupture avec cette orientation a été officialisée lors du 52e Congrès de Dijon en 2019 dans le rapport introductif de Martinez qui soulignait la nécessité de chercher l’unité la plus large possible sans brader l’autonomie de la CGT. Et c’est bien ce qui a été fait en 2023 avec une intersyndicale motivée sur des journées rapprochées et soutenant explicitement les secteurs en grève reconductible. Un appel plus franc à la grève générale reconductible n’aurait guère été plus efficace, hélas.
Les bilans sur le féminisme et l’écologie sont plus complexes à tirer. D’une part, la direction confédérale a réellement impulsé en interne et dans l’unité la grève féministe du 8 mars ; elle a aussi mis en place la cellule de veille contre les violences sexistes et sexuelles. Mais la valse-hésitation autour de l’exclusion de Benjamin Amar de la Commission exécutive confédérale (CEC), et l’absence de position publique dans d’autres cas d’agresseurs, s’apparente à un manque de fermeté, voir à une acceptation opportuniste d’un processus sans adhésion politique forte.
Il en fut malheureusement de même pour la création de « Plus jamais ça » (PJC). Certes, l’orientation politique générale des congrès précédents portait un mandat sur ces questions. Mais le choix terriblement solitaire de la construction de cette alliance, sans concertation avec la commission confédérale ad-hoc, plantait une épine définitive dans le pied de l’initiative. L’histoire nous dira peut-être que seul un passage en force était possible face aux résistances productivistes et pronucléaires bien vivaces dans la CGT. Mais alors était-il judicieux ? Et quitte à passer en force, pourquoi n’avoir donné aucuns moyens sérieux, humains, politiques et financiers au développement de l’Alliance écologique et sociale (ex-PJC) alors que des structures, en particulier des Unions départementales, se sont saisies avec efficacité de la démarche sur leurs territoires ? Là encore, le manque de fermeté, au-delà de l’emblématique et très médiatisé dossier de la Chapelle-Darblay (dont le succès tient pour beaucoup à la ténacité des meneurs de l’entreprise) laisse entrevoir un choix plus opportuniste, dans l’air du temps, que de convictions profondes.
Une opposition hétéroclite
Il existe bien une opposition construite en fraction, avec son bulletin d’information « Unité CGT » et dont le financement devrait être interrogé. Elle regroupe les secteurs nostalgiques du stalinisme, d’une classe ouvrière mythifiée et figée dans le passé et qui, sur le plan international, revendique l’adhésion à la FSM (si bien dénoncée durant le congrès par l’intervention de la syndicaliste iranienne). En se comptant sur un amendement « pro-FSM », elle pèse tout de même autour de 30 % des mandats. Mais beaucoup moins dans la CGT réelle où ces débats sont globalement inexistants et incompris, l’indifférence des syndiqué·es étant par ailleurs un symptôme de la dépolitisation générale dont nous ne saurions nous satisfaire. Olivier Mateu, secrétaire de l’UD des Bouches-du-Rhône en était le candidat officiel à la direction de la CGT. Son étrange obstination à ne pas respecter la règle de parité des candidatures lui coûte une entrée à la CEC.
Une alliance de circonstance s’est nouée entre ce courant et les secteurs productivistes et pronucléaires donnant au congrès cette vision d’une CGT coupée en deux. Mais ces derniers se sont bien gardés de défendre les candidatures du courant « Unité CGT » à la CEC, trop contents d’apparaître comme les représentants d’une aile « radicale » sans s’encombrer des positions caricaturales et insupportables des archéo-staliniens. Ainsi, le secrétaire de la fédération de la Chimie n’accède pas plus à la CEC, ce qui est davantage discutable au regard des luttes animées dans cette branche.
La presse bourgeoise a vite caractérisé une opposition entre supposés « radicaux » et « réformistes ». Disons tout net que nous contestons cette classification politique. Comment qualifier de radicaux des militant·es qui n’ont pas intégré le b.a.-ba des analyses marxistes. Quant au cycle de la marchandise débouchant sur la surproduction et l’acharnement à baisser la valeur de la force de travail ? Soit exactement l’épuisement de la nature qui nous conduit, toutes et tous, les scientifiques le disent, vers une catastrophe écologique majeure. Ainsi qu’une course à la baisse des coûts de main d’œuvre qui nous mène aux délocalisations, à la misère, à la guerre. Nous ne laisserons pas les militant·es qui, malgré leurs efforts, n’ont pas réussi à embrayer une grève reconductible, se faire traiter de « réformistes ».
PC partout, justice nulle part
Ni les divergences d’orientation, ni les querelles de chefs ne sont des nouveautés à la CGT. Sauf qu’avant, tout se réglait au sein de la direction du PCF dans une discipline globalement acceptée. Mais les militant·es issu·es du moule, ou toujours membres du PCF, se retrouvent aujourd’hui réparti·es dans l’ensemble des courants et des clans CGT. Y compris dans la mouvance qui supportait Marie Buisson, même si elle a aussi payé de ne pas « en être ». Pour refermer totalement la longue parenthèse stalinienne, la CGT va devoir réinventer ses propres lieux de débats et de décisions.
Et maintenant ?
La CGT sort blessée de ce congrès et l’avenir est incertain : la crise de direction peut rebondir à tout moment comme les déchirures politiques majeures. Celles et ceux qui sont attaché·es à leur vieille maison sauront-ils et elles reconstruire du collectif et progresser sur les questions de l’unification, en particulier avec la FSU dont les bonnes volontés sont refroidies par le spectacle du 53e congrès ? Sauront-ils et elles construire une feuille de route qui lie lutte des classes, écologie et féminisme ?
Une chose est sûre : rien de solide n’émergera sans reconstruire des syndicats viables sur des périmètres clairs. Assez de micro-syndicats d’entreprise qui reposent sur deux camarades de bonne volonté qui doivent gérer les revendications, le Comité social économique, et Cogétise (système de répartition des cotisations entre les différentes structures) ! Assez de syndiqué·es sans syndicat.
Dans certaines situations, des syndicats nationaux sont peut-être une solution. Mais la réponse aux isolé·es, aux précaires, aux petites entreprises reste le syndicat professionnel territorial qui permet une activité pérenne, un soutien de proximité des syndicats forts aux faibles au sein de la même branche. Des syndicats qui ont les moyens d’animer les débats syndicaux, de forger des positions et de venir avec de vrais mandats de la base au 54e congrès.
Jean-Yves (UCL Limousin)
Retrouvez un verbatim quotidien des séances du Congrès sur le site communisteslibertairescgt.org
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Clément, présent !
À l'appel du Comité pour Clément, nous serons présent·es pour ce week-end international #antifasciste et pour rendre hommage à #ClementMéric. Nous participerons à la manif antifasciste aux côtés d'autres groupes de l'#UnionCommunisteLibertaire
WE INTERNATIONAL ANTIFASCISTE 1er-6 juin à Paris, 10 ans après le meurtre de Clément Méric
🚩 RDV DIMANCHE 4 JUIN MANIFESTATION ANTIFASCISTE 11H MÉTRO BARBÈS
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans.
Week-end international antifa 1er-6 juin
1er juin LANCEMENT DE L'OUVRAGE CLÉMENT MÉRIC, UNE VIE, DES LUTTES 19h30 Librairie Libertalia, 12 rue Marcelin-Berthelot, Montreuil
2 juin concert AGNOSTIC FRONT • BRIGADA FLORES MAGON • BULL BRIGADE • SYNDROME B1 • THE READ MADES de 18h à 2h au kilowatt 18 des Fusillés, Vitry-sur seine
3 juin MEETING ANTIFASCISTE 10h-17h, Bourse du travail. 3 Rue du Château d'eau, Paris
MATCHS DES ÉQUIPES FÉMININES DU MFC1871 15h Stade Louis Lumière
Concert MÉDINE ROCé SEAN • DJ PONE • JUSTE SHANI SEAN • RYAAM COSTA • NANOR La Parole Errante, Montreuil
Dimanche 4 juin MANIFESTATION ANTIFASCISTE 11h Métro Barbès, Paris
Lundi 5 juin RASSEMBLEMENT EN HOMMAGE A CLÉMENT 18h30 Rue Caumartin, Paris
Mardi 6 juin MANIFESTATION CONTRE LA REFORME DES RETRAITES 14h Paris
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Entretien avec Carole (militante CGT) : « Défenseure syndicale, un sport de combat ! »
Le militantisme syndical ce n’est pas que grèves, manifestations et instances représentatives du personnel. Ce sont aussi les actions peu visibles mais indispensables pour créer le contact avec les salarié·es isolé·es et le syndicalisme de lutte. Nous avons interviewé Carole, qui vient de prendre récemment un mandat de défenseure syndicale dans son Union locale CGT.
AL : Carole, peux-tu te présenter du point de vue syndical ?
Je suis adhérente à la CGT depuis plus de dix ans, au moment de la lutte contre la retraite à 62 ans. Je travaille dans une très petite entreprise et l’activité syndicale m’y est impossible. Je voulais faire plus que de cotiser et récemment, j’ai eu la possibilité avec mon Union locale à laquelle j’adhère, de devenir défenseure syndicale. C’est-à-dire de défendre les salarié·es devant le Conseil des prud’hommes.
L’effectif de l’entreprise dans laquelle je travaille ne me permet pas d’avoir un temps dédié à cela, dix heures par mois. Je dois donc jongler avec mon temps personnel, car je suis à temps partiel. C’est un peu un sport de combat. Un de plus en tant que femme !
Quel bilan en tires-tu ?
J’apprends plein de choses, c’est émancipateur. Cela permet à des syndiqué·es de très petites entreprises de militer, de prendre leur part dans la CGT.
Je discute avec les salarié·es qui viennent aux permanences de l’Union locale. On y apprend beaucoup sur les conditions de travail dans les entreprises, en général des petites, mais pas que. Il y a de quoi faire sur les motifs de licenciement, les heures supplémentaires, etc.
Cela ne change pas le monde, mais c’est un début pour leur redonner confiance dans le collectif. Elles doivent adhérer et on explique à quoi sert la cotisation, notamment qu’elle rend possible cet accueil (dont un local loué) et cette défense. L’Union locale n’existe financièrement que par les cotisations.
Ces personnes peuvent ainsi « toucher du doigt » le syndicalisme, ça dissipe les fantasmes relayés par ailleurs. Elles voient concrètement : un local, des gens comme elles, un accueil convivial, une écoute attentive. C’est primordial pour convaincre de l’intérêt de poursuivre l’adhésion après la clôture de l’affaire au tribunal. C’est une activité syndicale importante dans la situation actuelle. À certaines conditions bien sûr.
C’est-à-dire ? Tu peux préciser ?
Il faut maintenir l’aspect collectif, qui est le sens même du syndicalisme. Comme nous sommes plusieurs à faire de la défense syndicale dans l’Union locale, nous travaillons ensemble une partie de nos dossiers. Ce qui permet de contrecarrer la tendance naturelle de l’activité juridique de s’enfermer sur elle-même.
D’ailleurs, nous commençons une réflexion pour mettre en place une stratégie juridique afin de combattre les récentes modifications sur l’abandon de poste, qui sera maintenant considéré à priori comme une démission. Cette stratégie va demander aussi de l’implication des salarié·es concerné·es, donc d’agir et de ne plus baisser la tête en désespérant dans leur solitude.
Ensuite, il faut avoir le lien permanent avec le collectif militant de l’Union locale. Dans le savoir juridique que je peux acquérir et les jugements gagnés, il faut chercher avec l’Union locale ce qui pourrait servir de suite aux équipes militantes dans les entreprises pour la défense des droits et amener aussi des revendications.
Propos recueillis par Michel (UCL Vosges)
Un super WE de formation à #Grenoble par le plus gros groupe local #UnionCommunisteLibertaire de France : infos en DM sur les comptes grenoblois ou ucl-grenoble@communisteslibertaires.org
Les formations sécurité militante continuent à #Tours (DM), d'autres sujets en préparation (envoyez les votres en DM).
Weekend de formation, le 20 et 21 mai à Grenoble.
Samedi :
- antifascisme 10h : comprendre le fascisme, son lien avec le capitalisme et comment le combattre
- lutte LGBTI 13h30 : formation sur les luttes LGBTI et l'apport du matérialisme dans la compréhension de celles-ci
- transphobie 16h : comprendre l'offensive de l'extrême-droite sur les personnes trans devenues un de leurs principaux champs de lutte
Dimanche :
- histoire du syndicalisme 9h30 : étudier l'histoire du syndicalisme pour comprendre son état aujourd'hui
- où se syndiquer ? 13h : ateliers pour comprendre où se syndiquer et quels mandats prendre en fonction de notre secteur syndical
- syndicalisme révolutionnaire 14h : découvrir les différents modèles syndicaux, comprendre l'intervention des communistes libertaires dans l'activité syndicale et le syndicalisme révolutionnaire comme théorie mais surtout comme pratique
Repas et garderie sur place
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Mégabassines : Témoignages des libertaires à Sainte-Soline 11/05
Dans le week-end du 24 au 26 mars, des militant·es UCL des quatre coins de la France se sont rendu·es dans les Deux-Sèvres pour lutter contre l’accaparement de l’eau. Entre la violence de la répression policière et l’euphorie du rassemblement, les militant·es reviennent sur leurs vécus lors de cette mobilisation historique.
Plusieurs membres de l’UCL ont répondu à l’appel des Soulèvements de la Terre et de Bassines non merci pour participer au week-end de défense de l’eau organisé autour de Melle du 24 au 26 mars 2023. Pour les plus déterminé·es, le week-end a commencé dès le vendredi, avec une conférence de presse à Lusignan et l’accueil d’un convoi de tracteurs. La journée s’est terminée avec l’installation du campement près de Sainte-Soline. D’autres camarades ont pu assister aux premières conférences organisées le vendredi à Melle, avant de se rendre (non sans peine) au campement. Après une nuit mouvementée sous la tempête, les militant·es ont rejoint les différents cortèges de la manifestation. Dans la foule de la mobilisation, plus de 30 000 personnes selon les organisateurs, il a été difficile pour les libertaires de se retrouver, et les drapeaux rouge et noir sont restés essaimés tout au long des cortèges.
Une répression violente et inouïe
La plupart des camarades présent·es, quelles que soient leurs positions dans les cortèges, ont dû faire face aux violences policières. Les un·es ont été assailli·es par les tirs de gaz lacrymogènes des gendarmes mobiles et le canon à eau alors qu’ils et elles s’approchaient de la bassine ; les autres, alors qu’ils et elles faisaient une farandole pour s’approcher, ont également dû subir des tirs de gaz lacrymogènes et de grenades. Tous et toutes partagent le constat des violences subies et le choc du nombre de blessé·es croisé·es après les assauts policiers. Plusieurs camarades restent traumatisé·es pendant les jours et semaines suivant la mobilisation. Avec un peu de recul, et au regard des conséquences humaines très graves, la plupart des camarades présent·es sur place remettent en question la stratégie adoptée et l’objectif (surtout symbolique) d’entrer sur la bassine.
Toutefois, l’ampleur inédite de la mobilisation et l’internationalisation de la défense de l’eau donnent espoir aux militant·es pour le succès de cette lutte. La manifestation de mars dernier aura au moins permis de rendre visible les questions du partage et de la préservation de l’eau. Les critiques émises à l’encontre des choix stratégiques précédents ne sont que le début d’une réflexion commune vers de nouveaux modes d’action : le mouvement est loin de s’arrêter ! Et parce qu’on n’arrête pas l’eau en mouvement avec des cordons de police ou des décrets, la répression policière et la menace de dissolution des Soulèvements de la Terre n’ont fait que renforcer la détermination des militant·es et les liens qui se sont créés entre les différentes organisations soutenant la lutte.
No bassaran !
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* Jackdaw - ACG's paper: tinyurl.com/2a26huw9
* Freedom - anarchist journal: tinyurl.com/5d9pte6w
* Rebel City - London's anarchist paper: tinyurl.com/3bm2bdsw
#anarchist #anarchists #anarchism
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L’Union Communiste Libertaire d’Indre-et-Loire condamne les attaques de l’extrême droite catholique contre la Libre Pensée, en particulier contre sa librairie parisienne régulièrement dégradée (vitrine cassée…) au point de fermer plusieurs mois pour raisons de sécurité. La perte de chiffre d’affaire occasionnée limite d’autant l’expression de la Libre Pensée pourtant plus que jamais d’actualité comme le montre les 4 exemples locaux suivants :
1°) le « Clos Saint-Gabriel » imaginé par Monasphère sur un terrain appartenant à la communauté de l’Emmanuel est un signe parmi d’autres de la « croisade immobilière » (Le Monde, 13/02/2022) intense visant les campagnes désertées qui enthousiaste tant le journaliste US ultra conservateur Rod Dreher (Le Figaro Vox 21/01/2022) et l’extrême droite néofasciste.
Ce projet communautariste (« la promotion du projet s’est faite exclusivement dans les hebdomadaires chrétiens » Le Point 14/01/2022) depuis abandonné face au rejet des Bouchardais·es et au refus de permis de construire par la mairie était un exemple explicite de séparatisme (gated communities) avec des relents douteux : « [...] ni de créer des lieux coupés des territoires qui nous entourent comme un kibboutz » indiquait le promoteur à La Croix (19/01/2022) sans parler de leur proximité avec « Courage » (sic), « apostolat catholique [...] qui promeut les thérapies de conversion » (FR3, 04/04/2022), pratique pourtant interdite depuis le 31 janvier 2022.
2°) le projet de la Fraternité Saccerdotale Saint-Pie-X (FSPPX) de regrouper ses « œuvres » (établissements hors contrats, prieuré, etc.) au château du domaine de la Choisille (22 ha) dénoncé par le Collectif Chanceaux Laïcité qui s’appuyant sur La Nouvelle République, édition de l’Indre du 27/09/2022 met en avant un rapport de l’Inspection Académique de mars 2022 concernant le même type d’établissement, regroupant des élèves de la primaire au lycée avec internat : « [...] un accès aux médias et à l’information extrêmement réduit, voire inexistant [...] », un enseignement de l’histoire qui « [...] omet certains faits historiques comme l’expression des libertés et des droits aux XIXe et XXe siècles ou le génocide des juifs, en abordant peu les grandes ruptures et les événements fondateurs de notre société et de ses valeurs ».
Au delà du seul séparatisme, si ce lieu venait à exister, toute l’extrême droite locale bénéficierait ainsi d’un nouveau lieu extrêmement fonctionnel permettant de s’organiser à l’abri des regards ce qui pose également le problème du financement public de l’enseignement catholique soit au moins 2 millions par an pour l’Indre-et-Loire, provenant des collectivités territoriales de tutelle. Ainsi l’UCL37 porte la revendication de l’abrogation immédiate et sans condition du Concordat et de la loi Debré.
3°) en lien direct avec les menaces subies par la Libre Pensée qui combat les statues installées sur l’espace public postérieurement au 1er janvier 1906, le val de Loire est l’objet d’un prosélytisme forcené de l’association SOS Calvaires (fondée en 1987 dans le Maine-et-Loire) qui vise officiellement à relever des calvaires et plus largement à « remettre la croix au centre du village » (Le Figaro 29/10/2022). Cette association comptant plus de 45 antennes départementales (Streetpress 23/11/2022) et un budget conséquent (plusieurs salarié·es, plusieurs voyages en Irlande et jusqu’au Pôle Nord grâce notamment à quelques subventions municipales et surtout plusieurs financement participatifs par an de plusieurs dizaines de milliers d’€ chacun) a ainsi combattu le déboulonnage de plusieurs statues illégales (Les Sables d’Olonne, Nantes, etc.).
4°) les importantes dégradations subies par le Centre LGBTI de Touraine en 2023 (5è dégradation dans la nuit du 13 au 14 mai) sont très semblables à celles endurées par la Libre Pensée, occasionnant d’importantes dépenses, obérant son fonctionnement quotidien indispensable à de nombreux et nombreuses usagèr·es alors que les néofascistes de Des Tours et des Lys peuvent organiser tranquillement - entre deux retweets du GUD - des conférences avec le dominicain Jean-Dominique ancien de la … Fraternité Saccerdotale Saint-Pie-X (FSPPX) jusqu’en 2012 ou encore Christian Bouchet...
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Construisons une riposte radicale et unitaire au #Neofascisme !
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Mercredi 10 mai le groupe de la Ruhr de #DiePlattform a distribué des tracts aux élèves du lycée technique & de l'Université de #Dortmund pour les inviter à leur série d'animations en mai/juin !
Titré Des crises sans issue ? le texte complet est sur leur blog ruhr.dieplattform.org/2023/04/…
**Warum gibst du dich zufrieden mit dieser Welt?“ – Veranstaltungsreihe im Mai & Juni**
Im Mai und Juni laden wir als Plattform Ruhr unter dem Motto „Warum gibst du dich zufrieden mit dieser Welt?“ zu einer Reihe von Veranstaltungen in verschiedenen Städten der Region ein, bei denen wir uns vorstellen und ihr uns kennenlernen könnt, um mit uns aktiv zu werden. Im folgenden die Einladung.
Eine Inflation, die dafür sorgt, dass wir am Ende des Monats kaum noch was in der Tasche haben. Mieten, die ohnehin seit Jahren immer weiter steigen. Miese Löhne und Chef:innen, die uns schikanieren. Zunehmende soziale Vereinzelung. Rassistische Gewalt. Sexistische Unterdrückung. Eine immer näher kommende Klimakatastrophe. Und noch dazu Kriege überall auf dem Globus. Es steht nicht gut um unsere Welt.
Aber so wie es ist, muss und darf es nicht bleiben. Auch wenn es heute düster aussieht: Eine bessere Welt ist möglich. Eine freie Welt, in der wir alle gleichberechtigt und friedlich zusammenleben; in der sich niemand Sorgen machen muss, ob er morgen noch genug Geld für Essen und Miete hat; in der sich alle nach ihren Vorstellungen frei entfalten können; in der wir im Einklang mit der Umwelt leben statt sie zu zerstören.
Doch diese bessere Welt wird nicht vom Himmel fallen. Gegen sie stehen Jahrhunderte alte gesellschaftliche Strukturen, die dafür sorgen, dass auch heute noch Krise und Gewalt unseren Alltag prägen: Der Kapitalismus beutet uns Menschen und den Planeten aus. Rassismus und Patriarchat bedeuten alltägliche und institutionalisierte Unterdrückung für die Mehrheit der Gesellschaft. Und der Staat hält mit seiner Gewalt diese Verhältnisse aufrecht. Wir müssen dieses System überwinden, daran führt kein Weg vorbei!
Deshalb müssen wir Unzufriedenen uns zusammentun und gemeinsam dafür kämpfen! Um das zu tun, haben wir uns als Arbeiter:innen, Auszubildende und Studierende in der Plattform zusammengeschlossen. Wir sind eine anarchistische Organisation, die in ganz Deutschland innerhalb verschiedener fortschrittlicher Kämpfe – z.B. Gewerkschaften, Antirassismus, Feminismus, Klimabewegung – aktiv ist, um sie voranzutreiben und eine echte Macht gegen das herrschende System aufzubauen.
Im Ruhrgebiet suchen wir derzeit neue Mitstreiter:innen. Wenn Du dich für unsere Organisation und unsere Arbeit interessierst, uns kennenlernen und mit uns aktiv werden möchtest, dann schau doch bei einer der folgenden Veranstaltungen in den nächsten Wochen vorbei:
12.05. Diskussion in Dortmund zu Kämpfen in Frankreich mit Live-Schalte zu Genossen vor Ort; 18 Uhr im Taranta Babu (Humboldtstr. 44)
13.05. Kennenlerntreffen in Bochum; 19 Uhr im Botopia (Griesenbruchstr. 9)
26.05. Kennenlerntreffen in Dortmund; 19 Uhr im Taranta Babu (Humboldtstr. 44)
07.06. Kennenlerntreffen in Witten; 19 Uhr im Trotz Allem (Wideystr. 44)
Termin folgt: Kennenlerntreffen in Essen
Termin folgt: Wanderung von Wetter nach Witten
Wir freuen uns auf dich !
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Après la manif du C9M (Callac et St Brévin) ne laissons pas l'AF tenir son colloque : #RiposteAntifasciste ! Manif unitaire pour un #ParisAntifa !
RDV 14h rue des Fonds Verts, Paris 12è
LA PLACE DE L'ACTION FRANCAISE C'EST À LA POUBELLE ! PAS DANS LE 12e !
Le 13 mai prochain, les fascistes d'Action française veulent tenir un colloque à l'espace Charenton sur la France en danger
En cause selon eux : la démocratie, les migrants et les idées progressistes.
Créé en pleine affaire Dreyfus, ce mouvement réactionnaire est royaliste, antisémite, raciste et collaborationniste Son existence est un danger physique et politique : renforcé depuis la Manifpour tous, ce groupe violent s'implante, recrute et ouvre des locaux dans beaucoup de villes. Un groupe qui n'hésite pas à agresser les personnes racisées et LGBTQI+ et à attaquer les focs et lycées occupés, nos cortèges, voire à infiltrer certaines manifestations de masse. Nostalgique de Pétain, l'AF a été toujours été l'ennemie des mouvements sociaux. Ce qu'elle veut vraiment, c'est un capitalisme ethniquernent pur, blanc et catholique, débarassé des syndicats.
Contre ces diversions nationalistes, ethniques, racistes et virilistes qui stigmatisent des boucs émissaires pour mieux protéger les possédants et les oppresseurs, ln seule réponse qui unit les exploité·es et les opprimé·es est de construire une alternative de rupture avec ce système d'exploitation. C'est cette rupture qu'on trouvait en germe dam les mobilisations ultra-massives contre le réforme des retraies et que nous continuerons à foire vivre dons le 2e et ailleurs.
Pour ces raisons, nous ne pouvons accepter qu'un tel événement ait lieu dons notre arrondissement. Nous demandons à ce que l'espace Charenton se saisisse du sujet et nous multiplierons les actions d'ici-là.
RASSEMBLEMENT LE SAMEDI 13 MAI À 14H RUE DES FONDS VERTS
PAS DE FACHOS DANS NOS QUARTIERS! PAS DE QUARTIERS POUR LES FACHOS !
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Comprendre les transitions de genre : Transition sociale, le grand plongeon
Après avoir exploré les éléments les plus « palpables » des transitions de genre : accès aux soins, traitements, procédure administrative, voici le quatrième et dernier article de la série. Il concerne une étape redoutée, et souvent lourde de conséquences : les coming-out.
La volonté de sortir du placard et la peur des réactions lors d’un coming-out est une expérience partagée par toutes les personnes LGBT. Pour les personnes trans, cela revêt en plus une importance particulière : c’est à cette occasion que l’on demande à sa famille, ami·es ou collègues, de nous considérer du genre qui est le nôtre. C’est souvent le début de la transition… ne serait-ce que de leur point de vue.
En effet, beaucoup de personnes trans retardent autant que possible cette étape, et entament souvent d’autres démarches de transition en secret avant de faire leur annonce auprès de certains de leurs cercles sociaux. A raison : en France, seuls 47 % des gens déclarent qu’ils recevraient bien le coming-out trans d’un ou d’une membre de leur famille [1].
Le rejet d’un coming-out peut être dévastateur : perte d’amis et donc isolement social, violences morales, violences physiques, harcèlement (notamment à l’école). C’est l’une des raisons majeures des taux de dépression et de suicide démesurés des personnes trans. Les personnes mineures (ou dépendantes de leurs parents pour d’autres raisons) se voient très souvent refuser l’accès au soin, quand elles ne sont pas tout bonnement victimes de thérapies de conversion : un ensemble de méthodes, allant de la manipulation jusqu’au viol et à la torture, pour tenter de « forcer » quelqu’un à ne plus être trans. Des pratiques activement encouragées par des soi-disant « groupes de parents » s’organisant en ligne, bien qu’elles soient explicitement illégales depuis l’été dernier.
Plus compliqué qu’une simple annonce
La transition sociale, ce n’est pas juste un coming-out. C’est tout un processus, aux coming-out multiples, mais qui passe aussi par une modification de sa façon de se présenter. Apparence, façon de parler, façon de marcher, posture, comportement… Le genre est perçu par la société dans les détails les plus subtils. C’est souvent la transition sociale seule, même sans procédure médicale, qui permet d’être vu·e de son genre choisi dans l’espace public (ce que l’on appelle le passing).
Lorsque cette transition est incomplète ou insuffisante, ou lorsque notre présentation de genre ne tombe pas nettement dans les cases « homme » ou « femme », on se retrouve à être visiblement trans dans l’espace public, ce qui fait courir un risque d’agression et de harcèlement. La question des toilettes publiques en est un exemple frappant : sous prétexte de la prétendue dangerosité des personnes trans, on les force à utiliser les toilettes de leur sexe assigné à la naissance… là où elles sont le plus susceptibles d’être agressées.
Chloé (UCL Grenoble)
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2 camarades de l'#UnionCommunisteLibertaire feront le point en live sur la situation actuelle des luttes et répondront à vos questions.
Rdv au Taranta Babu à #Dortmund à 18h.
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Lire : Patrick Chastenet, « Les racines libertaires de l’écologie »
Prendre racines libertaires, pour une réflexion plurielle sur l’avenir de l’homme et de la nature , deux invites fort sympathiques à l’opposé des discours politiques actuels qui nous abreuvent d’une terminologie empruntée à l’écologisme pour mieux nous adapter à des enjeux désormais inévitables. La résilience en est la dernière émanation d’un verdissement du capitalisme, pour mieux digérer la moisissure.
Par une citation, l’auteur annonce dès le début la couleur : « Continuer de raisonner uniquement en termes de croissance verte, de développement durable ou même de transition écologique conduit à une impasse. » L’auteur nous invite à des voyages entre écologisme et anarchisme, en compagnie de cinq auteurs parmi les plus importants : Reclus, Ellul, Charbonneau, Illich et Bookchin. Que de parcours où les liens entre anarchisme et écologisme se nouent et se dénouent au fil des évolutions de ces penseurs et du monde environnant. Autant de sollicitations à explorer ces racines libertaires qui irriguent l’écologie politique.
Ce livre est riche de réflexions et de problématiques que nous partageons toutes et tous : concept de progrès, questionnements sur le système technicien, la mondialisation, la décroissance. Constats multiples et divers sur l’urgence de la question écologique ; tant de sujets qui appellent à poursuivre l’oeuvre de défrichement théorique de ces précurseurs.
Bookchin invite à « ancrer l’écologie dans l’anticapitalisme libertaire ». Il faut que l’esprit libertaire souffle de nouveau sur un écologisme, bien souvent englué dans les calculs politiciens. Pour Bookchin, « Les solutions seront à la mesure du problème, ou alors la nature prendra sur l’humanité une terrible vengeance. » La jeunesse a raison de manifester son impatience comme le rappelle l’auteur. Nous avons perdu trop de temps.
Dominique Sureau (UCL Angers)
Patrick Chastenet, Les Racines libertaires de l’écologie politique, éditions de l’Échappée , 320 pages, 20 euros.
Lire : Patrick Chastenet, « Les racines libertaires de l'écologie » – UCL - Union communiste libertaire
Prendre racines libertaires, pour une réflexion plurielle sur l'avenir de l'homme et de la nature , deux invites fort sympathiques à l'opposé des discours politiques actuels qui nous abreuvent d'une…UCL - Union communiste libertaire
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Existransinter : A bas la transphobie et le racisme d’État
Pendant que les attaques contre les personnes trans [2] et intersexes [3] s’amplifient, le gouvernement n’entend rien, il préfère nourrir - à grand coup de réformes antisociales et racistes - un terreau plus que fertile à la transphobie, au racisme, à l’extrême droite et à ses idées. Ce samedi 13 mai à Paris les organisations trans et intersexes appellent à la riposte et à la convergence à l’occasion de l’Existransinter, rendez-vous à 14h place de la République à Paris !
Agressions au travail, dans la rue et dans les foyers, marginalisation, contraintes au chômage et à des parcours de transitions longs et psychiatrisants [1] : la violence transphobe reste bien ancrée dans notre société, de même pour les violences contre les personnes intersexes dont la principale reste les mutilation à la naissance. Loin d’être des phénomènes isolées ces violences sont l’expression d’oppressions crasses, alimentées par l’extrême droite qui fait de l’exclusion des personnes trans son cheval de bataille, au côté de la panique du soi-disant « grand remplacement » et de la discrimination toujours plus forte envers les personnes musulmanes ou considérées comme telles. Mais aussi par le gouvernement Macron, qui bien loin d’agir et de céder aux revendications formulées par les associations de santé et de solidarité LGBTI préfère alimenter la haine en faisant la part-belle aux influenceurs et influenceuses réactionnaires, souvent pseudo « féministes », dans leur lobbying anti-trans. Mais ce gouvernement est aussi plus directement acteur de l’oppression, en refusant l’interdiction des mutilations des enfants intersexes malgré de multiples condamnations de la communauté internationale. Ou encore en promulguant sa réforme des retraites, qui parmi l’ensemble des travailleurs et travailleuses touchera d’autant plus les plus précaires, dont les personnes trans… même schéma pour la réforme de l’assurance chômage. Reprenant en parallèle de sa casse sociale tout les thèmes de l’extrême droite, le gouvernement Macron en profite pour faire passer la loi Darmanin « asile et immigration » qui accentue la chasse aux travailleurs et travailleuses sans papiers et aux immigré-es, parmi lesquel-les un certain nombre sont LGBTI. Ayant fuit leur pays face aux persécutions ils et elles se retrouvent en France face à la violence de l’État raciste.
Rien de nouveau donc, pendant que l’État et les patrons s’en prennent aux droits de l’immense majorité des travailleuses et des travailleurs, ils attaquent et marginalisent encore plus les minorités sexuelles, de genre, « nationales » ou « ethniques ».
La situation pour les personnes trans n’est pas meilleure à l’international. Les États-Unis s’illustrent particulièrement par la violence de l’offensive anti-trans qui s’accélère dans de nombreux états, qui votent tour à tour des lois plus transphobes les unes que les autres : criminalisation des parents qui aident leurs enfants à transitionner, interdiction de parler de genre et d’orientation sexuelle à l’école, limitation des accès aux traitements hormonaux pour les majeur·es, interdiction des parcours de transition et détransitions forcées pour les mineur·es… Autant de mesures qui visent, par tous les moyens, purement et simplement à empêcher l’existence des personnes trans.
Face à cela, les opprimé·es relèvent la tête et organisent la riposte. En France, la marche de cette année aura lieu sous le mot d’ordre « contre la loi Darmanin ». Convergence nécessaire à l’heure où les puissants tentent de nous isoler, l’Union Communiste Libertaire appelle à rejoindre massivement l’ExistransInter. Seule la mobilisation imposera des thématiques sociales, d’accès à des transitions libres et gratuites, de fin des mutilations, la liberté de circulation… Nous n’obtiendrons que ce que nous prendrons alors contre l’inaction et les attaques de ce gouvernement : prenons la rue le 13 mai 14h place de la République à Paris !
Union communiste libertaire, le 8 mai 2023
Existransinter : A bas la transphobie et le racisme d'État – UCL - Union communiste libertaire
Pendant que les attaques contre les personnes trans et intersexes s'amplifient, le gouvernement n'entend rien, il préfère nourrir - à grand coup de réformes antisociales et racistes - un terreau plus…UCL - Union communiste libertaire
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Journée de lutte : Un 8 mars historique
La vague qui a inondé les rues du pays ce 8 mars 2023 est sans précédent et marque une étape historique dans la construction d’une journée à la hauteur de ce pour quoi nous nous battons.
Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte particulier, en plein mouvement social contre la réforme des retraites et l’impact de la réforme sur les femmes a été au centre des argumentaires. Une lecture féministe qui était marginale il y a quelques années est devenue majoritaire, aujourd’hui. Nous savons que nous devons cette avancée aux féministes dans leurs syndicats et au mouvement féministe spécifique qui en développant son organisation rend incontournable ses revendications.
Le contexte de mobilisation sociale a pu servir à massifier le 8 mars. Cependant, nous constatons que dans les villes où le 8 mars n’a été pensé que comme une date contre la réforme des retraites ou bien seulement comme un 8 mars sans lien avec le mouvement social actuel, les mobilisations étaient plus faibles. C’est dans les villes où des cadres unitaires regroupant les syndicats, les organisations féministes et politiques ont permis de réels liens entre le mouvement ouvrier et féministe que les mobilisations ont dépassé toute attente. A Toulouse par exemple, 25 000 personnes ont manifesté cette année contre environ 4 500 l’année dernière. Les revendications portaient sur la retraite, les salaires, les droits reproductifs et la lutte contre les violences patriarcales.
Dans certaines villes, deux manifestations étaient organisées sur la même date, une appelée par les syndicats et l’autre par les organisations féministes. C’était le cas à Nantes où la manifestation syndicale a rassemblé 1 500 personnes et celle à l’appel des collectifs 2 500. Ces configurations ont tendance à diviser nos forces, ne créent pas la masse dans la rue et surtout, n’incitent pas à la grève.
Les manifestations en soirée ne suffisent pas à expliquer les taux de grèves encore trop faibles cette année. Alors que la période Covid a montré que les secteurs féminisés sont essentiels, que les femmes ont compris que lorsqu’elles s’arrêtent, tout s’arrête, nous avons encore beaucoup de travail devant nous pour développer la grève du 8 mars.
C’est par l’alliance entre les syndicalistes féministes et les militantes organisées dans le mouvement féministe que nous vaincront. Tout au long de l’année, nous devons continuer à développer ces liens pour que nos luttes se renforcent !
Lila (UCL Saint-Denis)
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Nos camarades de #Bruxelles ont du talent !
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Anarchist Stickers Archive
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