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Loi Darmanin, la voix de son maître RN
La loi « Asile et Immigration », dite « loi Darmanin », a été votée. Le gouvernement veut faire croire que ce texte ne doit rien au RN. C’est faux. Le RN l’a votée mais, surtout, le RN l’a inspirée. Le quinquennat de Macron signe la victoire de l’extrême droite : la validation institutionnelle et législative de ses fantasmes xénophobes, en total décalage avec la réalité de l’immigration.
Quel que soit l’avenir de cette loi, qu’elle soit promulguée en l’état ou que ses dispositions les plus xénophobes et antidémocratiques soient écartées par le Conseil constitutionnel, un pas est franchi. Jordan Bardella et Marine Le Pen le reconnaissent avec un plaisir non contenu : l’adoption de ce texte est une « victoire idéologique » : fin du droit du sol automatique, rétablissement du délit de séjour irrégulier, privation de prestations sociales, automatisation des OQTF, instauration de quotas migratoires fixés par le Parlement, durcissement des conditions d’accueil, d’hébergement, d’études de l’ensemble des étrangers. François Hollande faisait scandale en l’évoquant en 2015, la déchéance de nationalité est désormais légale, pour tout-e français-e binational-e coupable d’un meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Ce texte marque une étape grave dans la fascisation de la vie politique française. Il signe la mort des derniers lambeaux de la droite « républicaine » , définitivement sous la coupe du Rassemblement National. Il est le symbole d’un gouvernement libéral qui a cédé aux exigences de l’extrême droite pour se maintenir au pouvoir. Il démontre l’inefficacité de la seule voie parlementaire et d’un prétendu « arc républicain » pour défendre les intérêts de notre classe via une gauche parlementaire minoritaire, incapable de faire contrepoids à cette marche qui parait inexorable vers un pouvoir fascisant. Et ce n’est que le début, afin d’avoir un accord la première ministre n’a pas hésité à marchander l’AME, qu’elle prévoit de réformer en janvier.
Pire, les institutions républicaines ont prouvé aujourd’hui qu’elles pouvaient servir de marchepied pour l’extrême droite afin de renforcer ses idées, qu’elle soit ou non au gouvernement. L’extrême droite ne se lisse pas avec l’exercice du pouvoir et la « normalisation », elle est au contraire un poison qui contamine son environnement.
Face à cette immonde loi Darmanin, notre seule possibilité est de mener une intense mobilisation antiraciste et antifasciste, unitaire, populaire et solidaire, à tout les niveaux et sur le temps long. Aux côtés des collectifs de sans-papiers, des syndicats, des organisations antifascistes, au sein de la campagne Antiracisme et Solidarité, nous devrons lutter sans relâche contre la fascisation en marche et son racisme décomplexé. Pour protéger celles et ceux que nous fréquentons quotidiennement sur nos lieux de travail et de vie des effets futurs de cette lois, il va être nécessaire de construire des réseaux de résistances et de solidarités concrètes.
Les extrêmes droites, de rue ou institutionnelles sont à combattre partout, tout le temps. Aujourd’hui, plus que tout, la solidarité est notre arme contre le racisme et le fascisme.
Union Communiste Libertaire, 20 décembre 2023.
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Syndicalisme féministe, où en est-on ?
Après une année d’intenses mobilisations syndicales, que peut-on dire de la place des femmes dans les organisations de travailleurs et travailleuses ? Point d’étape pour une stratégie du syndicalisme libertaire féministe.
A la fin du XIXe siècle, Louise Michel tenait un historique « des grèves de femmes et travaux féminins » avec la revue d’action L’Internationale des femmes. La militante œuvrait pour le soutien des syndicats de femmes et soulevait des fonds pour elles. Avec de nombreuses femmes libertaires, elles ont défendu le principe des organisations de travailleuses et la nécessité de l’action sur le lieu de travail.
Si la manche contre la réforme des retraites est perdue pour le moment, une leçon de la mobilisation ce sont les fenêtres qui s’ouvrent pour le syndicalisme féministe. Mise en avant des travailleuses et de leurs revendications, mise en lumière de leurs problématiques, identification de leurs spécificités, élargissement de l’axe de la grève féministe, hausse du nombre de syndiquées : une partie de la bataille des idées sur l’analyse du prolétariat féminin est gagnée.
Où les femmes luttent-elles le plus ?
Une majorité de femmes passe le plus clair de sa vie éveillée au travail, c’est donc un lieu essentiel pour agir. Près de 50% d’entre elles se concentrent dans dix métiers réunis par les bas salaires, la précarité et la brutalité patronale (aides-soignantes, aides à domicile, vendeuses, infirmière, agentes de nettoyage,…).
Dans de nombreux métiers féminisés, le salaire est encore une aumône. Les 500 000 aides-à- domicile perçoivent 900 euros en moyenne et 132 000 AESH touchent en moyenne 860 euros. Dans l’actualité féministe, les luttes des femmes les plus tenaces se retrouvent sur leur lieu de travail. Cette combativité est ce qu’on observe dans les mobilisations des infirmières, des aides à domicile, des sages femmes, des travailleuses du nettoyage, des travailleuses de certaines entreprises (ouvrières de Vertbaudet …), des travailleuses de l’éducation (AESH)… « Nul n’est sauvée que par lui-même ; notre place (de femme) dans l’humanité ne doit pas être mendiée, elle doit être prise. » (Louise Michel)
L’union fait la force, notre organisation la multiplie
L’action des femmes dans les syndicats de lutte est méconnue autant que leurs luttes. Pourtant, les organisations syndicales sont les premières organisations de classe et de masse de femmes. La CGT réunie à ce jour plus de 200 000 militantes, Solidaires 40 000 travailleuses et la FSU compte plus de 100 000 adhérentes.
Initialement, les organisations révolutionnaires ont construit leur priorité sur des critères masculins, mettant au second plan les problèmes des spécifiques des travailleuses voire pire les considérant comme des anomalies dans le répertoire syndical et ignorant l’ampleur de la domination patriarcale, en particulier sur le lieu de travail. S’en suit une minorisation du mouvement de la libération des femmes dans les principaux mouvements révolutionnaires du monde.
Les militantes féministes libertaires ont été les plus conscientes de l’importance des luttes du travail pour les femmes. L’auto-organisation ouvrière est l’une des deux origines du courant féminisme libertaire. Elle est aujourd’hui une orientation essentielle.
Louise (UCL Saint-Denis)
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Contre l’élection de Miss France 2024 à Dijon
Des organisations féministes, syndicales et associatives dénoncent l’élection de Miss France 2024, dont la cérémonie aura lieu au Zénith de Dijon ce samedi 16 décembre.
Ce samedi 16 décembre 2023 a lieu l’élection de Miss France 2024 au Zénith de Dijon. La tenue de cet événement à Dijon provoque l’indignation de nombreuses organisations : il véhicule une vision réductrice non représentative de la diversité du corps des femmes et leur hypersexualisation.
Nous dénonçons les critères portant sur le physique, l’origine ou l’âge : ils participent à une normalisation institutionnalisée des corps féminins. Le corps est instrumentalisé comme objet de loisir et de spectacle à des fins commerciales et publicitaires. Ce concours n’est plus en phase avec les aspirations à la diversité de représentations des corps féminins en 2023-2024. De plus, il est une forme d’appel à la critique violente des corps conformes ou non à ces critères. L’assouplissement effectué il y a peu de ces critères de sélection à l’entrée du concours, n’est qu’une opération de « féminisme washing ». En effet, on ne constate toujours pas d’amélioration dans l’élargissement de représentation des corps féminins. Le concours reste misogyne et aucun autre visant la mise en avant des corps, n’a pourtant autant d’audience.
Nous appelons donc au boycott de cet évènement et à nous rejoindre dans la lutte pour la libération des corps, et contre les violences faites à leur encontre.
Signataires : Assemblée Générale de la Grève Féministe, Collectif 25 Novembre, Les robes Orange et Noire, Gang Reine, Les Orageuses, FSU21, CGT21, Solidaires 21, SUD éducation 21 et 71, Extinction Rebellion Dijon, ATTAC 21, LDH21, UCL Dijon
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BDS pour stopper l’apartheid israélien
L’Union communiste libertaire est partie prenante de la campagne mondiale Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) pour exiger la fin du colonialisme et de l’apartheid orchestrés par l’État d’Israël. Initiée en 2005 par les associations palestiniennes, sur le modèle de la campagne de pression sur l’État sud-africain dans les années 1980, c’est la stratégie la plus efficace à laquelle puissent participer les travailleuses, les travailleurs et les sociétés civiles partout dans le monde.
Le Comité national palestinien BDS (BNC), la plus grande coalition de la société palestinienne qui dirige le mouvement mondial de Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), salue les militants, les organisations et les institutions du monde entier qui ont exprimé une solidarité significative avec notre lutte urgente pour arrêter le développement du génocide de Gaza commis par Israël en intensifiant les campagnes de boycott et de désinvestissement. Les boycotts généralisés des sociétés israéliennes et multinationales complices peuvent être efficaces s’ils sont menés de manière stratégique.
Mettre fin à toute complicité de l’État, des entreprises et des institutions avec le régime génocidaire israélien est plus urgent que jamais. Nos vies et nos moyens de subsistance en dépendent littéralement.
Boycotts ciblés et boycotts non ciblés
Les personnes de conscience du monde entier sont à juste titre bouleversées, enragées et se sentent parfois impuissantes. Beaucoup se sentent obligés de boycotter tous les produits et services des entreprises liées d’une manière ou d’une autre à Israël. La prolifération de vastes « listes de boycott » sur les réseaux sociaux en est un exemple. La question est de savoir comment rendre les boycotts efficaces et avoir un impact réel en tenant les entreprises responsables de leur complicité dans les souffrances des Palestiniens ?
Le mouvement BDS utilise la méthode historiquement réussie de boycotts ciblés inspirée par le mouvement anti-apartheid sud-africain, le mouvement américain pour les droits civiques, la lutte anticoloniale indienne, entre autres dans le monde entier.
Nous devons nous concentrer stratégiquement sur un nombre relativement restreint d’entreprises et de produits soigneusement sélectionnés pour un impact maximal. Des entreprises qui jouent un rôle clair et direct dans les crimes israéliens et où il existe un réel potentiel de victoire, comme ce fut le cas, entre autres, de G4S, Veolia, Orange, Ben & Jerry’s et Pillsbury. Contraindre d’énormes entreprises complices, par le biais de campagnes de boycott et de désinvestissement stratégiques et adaptées au contexte, à mettre fin à leur complicité dans l’apartheid israélien et les crimes de guerre contre les Palestiniens envoie un message très puissant à des centaines d’autres entreprises complices : « votre heure viendra, alors sortez ». avant qu’il ne soit trop tard ! »
La plupart des listes d’une longueur prohibitive qui deviennent virales sur les réseaux sociaux font exactement le contraire de cette approche stratégique et percutante. Ils comprennent des centaines d’entreprises, dont beaucoup ne disposent pas de preuves crédibles de leur lien avec le régime israélien d’oppression des Palestiniens, ce qui les rend inefficaces.
Cela étant dit, tous les efforts spontanés pacifiques, y compris le boycott et le désinvestissement, pour tenir toutes les entreprises (et institutions) véritablement complices pour responsables de leur soutien aux graves violations des droits des Palestiniens par Israël sont justifiées et nécessaires. Il est parfaitement légitime, par exemple, de boycotter les entreprises dont la branche ou la franchise israélienne a soutenu le génocide israélien en cours à Gaza, dont nous mentionnons certaines ci-dessous dans la section sur les cibles du boycott spontané local.
En outre, une entreprise ou un produit peut parfaitement être une cible de boycott dans un contexte ou une ville donné, mais pas dans une autre. Cette sensibilité au contexte est un principe clé de notre mouvement. Quoi qu’il en soit, nous avons tous des capacités humaines limitées, nous ferions donc mieux de les utiliser de la manière la plus efficace possible pour obtenir des résultats significatifs et durables qui peuvent véritablement contribuer à la libération palestinienne. Nous appelons donc nos sympathisants à renforcer nos campagnes ciblées et à boycotter les entreprises complices nommées sur notre site Internet afin de maximiser notre impact collectif.
Principales cibles actuelles du boycott du mouvement BDS mondial
Nous avons divisé ces objectifs en quatre sections :
- Cibles du boycott des consommateurs. Le mouvement BDS appelle au boycott total de ces marques soigneusement sélectionnées en raison de leur complicité avérée dans l’apartheid israélien.
- Objectifs de désinvestissement. Le mouvement BDS fait pression sur les gouvernements, les institutions et les fonds d’investissement pour qu’ils excluent et désinvestissent autant d’entreprises complices que possible, en particulier les fabricants d’armes, les banques et les sociétés répertoriées dans la base de données des Nations Unies sur les entreprises impliquées dans l’entreprise de colonisation illégale d’Israël, ainsi que les bases de données WhoProfits et AFSC Investigate des entreprises permettant l’occupation. Nous présentons ci-dessous quelques-uns des objectifs contre lesquels nous faisons campagne.
- Objectif de pression (mais pas de boycott). Le mouvement BDS appelle activement à des campagnes de pression contre ces marques et services en raison de leur complicité dans l’apartheid israélien. Nous n’avons pas, pour des raisons stratégiques, appelé au boycott de ces marques et services, mais nous appelons stratégiquement nos partisans et les institutions à exercer d’autres formes de pression sur eux jusqu’à ce qu’ils mettent fin à leur complicité dans l’apartheid israélien.
- Cibles du boycott spontané. Le mouvement BDS n’a pas lancé ces campagnes de boycott spontanés mais les soutient en raison du fait que ces marques soutiennent ouvertement le génocide israélien contre les Palestiniens.
Cibles du boycott des consommateurs :
Siemens (Allemagne) est le principal entrepreneur de l’interconnexion Euro-Asie, un câble électrique sous-marin Israël-UE prévu pour relier les colonies illégales israéliennes dans le territoire palestinien occupé à l’Europe. Les appareils électriques de marque Siemens sont vendus dans le monde entier.
PUMA (Allemagne) sponsorise la Fédération israélienne de football, qui régit les équipes des colonies illégales israéliennes situées sur les terres palestiniennes occupées.
Carrefour (France) est un facilitateur du génocide. Carrefour-Israël a soutenu les soldats israéliens participant au génocide des Palestiniens à Gaza en leur offrant des colis personnels. En 2022, elle a noué un partenariat avec la société israélienne Electra Consumer Products et sa filiale Yenot Bitan, toutes deux impliquées dans de graves violations contre le peuple palestinien.
AXA. Lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, le géant de l’assurance AXA (France) a pris des mesures ciblées à son encontre. Pourtant, alors qu’Israël, un régime de colonialisme de peuplement et d’apartheid vieux de 75 ans, mène une guerre génocidaire contre Gaza, AXA continue d’investir dans les banques israéliennes pour financer des crimes de guerre et le vol de terres et de ressources naturelles palestiniennes.
Hewlett Packard (États-Unis) fournit des services aux bureaux des dirigeants du génocide, du Premier ministre israélien Netanyahu et du ministre des Finances Smotrich.
SodaStream est activement complice de la politique israélienne de déplacement des citoyens indigènes bédouins-palestiniens d’Israël dans le Naqab (Negev) et a une longue histoire de discrimination raciale contre les travailleurs palestiniens.
Ahava Cosmetics a son site de production, son centre d’accueil et son magasin principal dans une colonie israélienne illégale dans le territoire palestinien occupé.
RE/MAX (US) commercialise et vend des propriétés dans des colonies israéliennes illégales construites sur des terres palestiniennes volées, permettant ainsi la colonisation par Israël de la Cisjordanie occupée.
Produits israéliens dans vos supermarchés. Les fruits, légumes et vins étiquetés à tort comme « Produit d’Israël » incluent souvent des produits de colonies illégales sur des terres palestiniennes volées. Les entreprises israéliennes ne font pas de distinction entre les deux, et les consommateurs ne devraient pas non plus le faire. Boycottez les produits israéliens dans votre supermarché et exigez leur retrait des rayons.
Objectifs de désinvestissement
Elbit Systems est la plus grande entreprise d’armement d’Israël pendant l’apartheid. Il « teste sur le terrain » ses armes sur les Palestiniens, y compris dans le cadre de la guerre génocidaire en cours contre les Palestiniens à Gaza. En plus de construire des drones tueurs, Elbit fabrique des technologies de surveillance pour le mur de l’apartheid en Israël, les points de contrôle et la clôture de Gaza, permettant ainsi l’apartheid. Les États-Unis et l’UE utilisent la technologie d’Elbit pour militariser leurs frontières, violant ainsi les droits des réfugiés et des peuples autochtones.
Les machines HD Hyundai/Volvo/CAT/JCB. Les machines de HD Hyundai (Corée du Sud), Volvo (Suède/Chine), CAT (États-Unis) et JCB (Royaume-Uni) ont été utilisées par Israël dans le cadre du nettoyage ethnique et du déplacement forcé de Palestiniens à travers le la destruction de leurs maisons, fermes et entreprises, ainsi que la construction de colonies illégales sur des terres qui leur ont été volées, un crime de guerre au regard du droit international.
Barclays Bank (Royaume-Uni) détient plus d’un milliard de livres sterling d’actions et fournit plus de 3 milliards de livres sterling de prêts et de garanties à neuf sociétés dont les armes, composants et technologies militaires ont été utilisés dans la violence armée d’Israël contre les Palestiniens.
L’entreprise de transport basque CAF construit et entretient le Tramway de Jérusalem (JLR), une ligne de tramway qui dessert les colonies illégales israéliennes à Jérusalem. Les FAC profitent des crimes de guerre commis par Israël sur les terres palestiniennes volées.
Chevron, multinationale américaine des combustibles fossiles, est la principale société internationale qui extrait du gaz revendiqué par l’apartheid israélien en Méditerranée orientale. Chevron génère des milliards de revenus, renforçant le trésor de guerre et le système d’apartheid d’Israël, et exacerbant la crise climatique.
HikVision. Amnesty International a documenté des caméras de vidéosurveillance haute résolution fabriquées par la société chinoise Hikvision, installées dans des zones résidentielles et montées sur des infrastructures militaires israéliennes pour la surveillance des Palestiniens. Certains de ces modèles, selon le marketing de Hikvision, peuvent se connecter à un logiciel de reconnaissance faciale externe.
TKH Security. Amnesty International a identifié des caméras fabriquées par la société néerlandaise TKH Security et utilisées par Israël pour surveiller les Palestiniens. TKH fournit à la police israélienne une technologie de surveillance utilisée pour consolider l’apartheid.
Objectifs de pression (non-boycott)
Google et Amazon (États-Unis). Alors que l’armée israélienne bombardait des maisons , des cliniques et des écoles à Gaza et menaçait de chasser les familles palestiniennes de leurs maisons à Jérusalem occupée en mai 2021, les dirigeants d’Amazon Web Services et de Google Cloud ont signé un contrat de 1,22 milliard de dollars pour fournir une technologie cloud au gouvernement et à l’armée israélienne. En soutenant l’apartheid israélien avec des technologies vitales, Amazon et Google sont directement impliqués dans l’ensemble de leur système d’oppression, y compris dans le génocide en cours à Gaza. Rejoignez la campagne #NoTechForApartheid. Si les campagnes visant ces entreprises n’ont pas appelé au boycott, d’autres formes de pression ont été adoptées pour les contraindre à mettre fin à leur complicité.
Airbnb/Booking/Expedia. Airbnb (États-Unis), Booking.com (Pays-Bas) et Expedia (États-Unis) proposent tous des locations dans des colonies israéliennes illégales construites sur des terres palestiniennes volées. Si les campagnes visant ces entreprises n’ont pas appelé au boycott, d’autres formes de pression ont été adoptées pour les contraindre à mettre fin à leur complicité.
Disney. Les studios Marvel (États-Unis), propriété de Disney, font la promotion dans le prochain film Captain America d’un « super-héros » qui personnifie l’apartheid israélien. Les deux sociétés sont donc complices du « racisme anti-palestinien, de la propagande israélienne et de la glorification de la violence coloniale contre les peuples autochtones », comme l’ont déclaré les organisations culturelles palestiniennes.
Cibles spontanées et populaires de boycott
McDonald’s (États-Unis), Burger King (États-Unis), Papa John’s (États-Unis), Pizza Hut (États-Unis), WIX (Israël), etc. sont désormais ciblées dans certains pays par des campagnes spontanées et populaire de boycott (qui n’ont pas été initiées par le mouvement BDS) parce que ces entreprises, ou leurs succursales ou franchises en Israël, ont ouvertement soutenu l’apartheid israélien et/ou ont fourni de généreux dons en nature à l’armée israélienne dans le cadre de l’offensive israélienne actuelle contre 2,3 millions de Palestiniens dans les territoires occupés et palestiniens et la bande de Gaza assiégée – décrite par d’éminents spécialistes internationaux du droit international comme un « génocide en cours ». Si ces campagnes populaire ne sont pas déjà actives dans votre région, nous vous suggérons de concentrer vos énergies sur nos campagnes stratégiques ci-dessus.
N’oubliez pas que toutes les banques israéliennes et pratiquement toutes les entreprises israéliennes sont complices, dans une certaine mesure, du système d’occupation et d’apartheid israélien, et que des centaines d’entreprises et de banques internationales sont également profondément complices. Nous concentrons nos boycotts sur un petit nombre d’entreprises et de produits pour un impact maximal.
Ressources supplémentaires : Pour en savoir plus sur les entreprises complices des violations par Israël des droits humains des Palestiniens, visitez Who Profits, Investigate et la base de données des Nations unies sur les entreprises impliquées dans l’entreprise de colonisation illégale d’Israël.
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1983 : Marches pour l’égalité et contre le racisme
La marche de 1983 « pour l’égalité et contre le racisme » constitue l’acte de naissance publique de ce qu’on appellera la « deuxième génération » d’enfants d’immigré·es. Les tentatives de récupération et / ou de casse de ces luttes imposeront la nécessité de construction de leur autonomie, enjeu toujours actuel.
Les marches des années 1980 ne surgissent pas dans un désert : à une première génération de militant·es né·es dans les luttes pour l’indépendance de leur pays, a succédé celle des travailleurs et travailleuses immigré·es qui fera son apparition lors de Mai 68, déclenchant la grande grève à Renault. La mémoire de leur participation sera invisibilisée au point qu’on parlera du « mai 68 des immigrés » pour la marche de 83, les dissociant de fait du récit commun.
Dans les années 1970, dans la foulée des premiers comités Palestine [1] se créé le MTA (mouvement des travailleurs arabes) qui déclenchera une grève générale contre les crimes racistes en 1973 (il sera accusé à l’époque de diviser les travailleurs) ainsi que les luttes des foyers Sonacotra en 1976. On relèvera également les révoltes des enfants de Harkis pour sortir des camps où on les a parqué·es et invisibilisé·es durant 20 ans, les luttes des populations antillaises contre le BUMIDOM (Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer), qui sera supprimé en 1981, accompagnées de victoires syndicales (obtention des congés bonifiés).
Si ces luttes sont encore celles des parents, les enfants né·es en France commencent aussi à s’organiser. Quand Abdelkader Lareiche est tué le 16 février 1980 à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), une mobilisation des jeunes s’organise et aboutit à une grève des loyers. À coup d’initiatives notamment artistiques, des réseaux et circulations de Marseille à Paris se créent, ainsi que le journal Sans frontière. Ces jeunes s’aperçoivent que l’aspect le plus marquant qui les réunit est la question des crimes racistes et la confrontation avec la police. Après le « rodéo des Minguettes » les tensions perdurent dans la ville de Vaulx-en-Velin. Le 23 mars 1983 une descente de police aux Minguettes (ZUP créée en 1963 à cheval entre les communes de Vénissieux et de Saint-Fons, dans la banlieue sud de Lyon) tourne en affrontements. 11 jeunes lancent une grève de la faim et créent l’association « SOS avenir Minguettes », exigeant la rénovation du quartier.
La marche de 1983
En juillet, Toumi Jiajia, président de l’association se fait tirer dessus à bout portant alors qu’il essaie de dégager un jeune des crocs d’un chien policier. Il s’en sort miraculeusement. La préfecture et les médias allèguent la légitime défense du policier ! « D’agressé je suis devenue agresseur » répondra Toumi « le policer a tiré comme ça froidement sans sommation, et moi j’en ai marre des mensonges officiels » [2]. Avec l’appui de la paroisse du père Vincent Delorme, de réseaux protestants, de la Cimade et du journal Sans frontière ils en viennent à l’idée d’une marche non violente inspirée de celles de Gandhi et Luther King.
La marche part de la cité de La Cayolle à Marseille le 15 octobre 1983 après un hommage aux victimes du 17 octobre 1961. Elle prendra une dimension œcuménique. Certains marcheurs auront un discours plus radical mais de l’intérieur, dans un souci de « se côtoyer sans s’exclure », plus porteur que les appels au boycott de la marche considérée comme paternaliste par les plus radicaux ou par des antireligieux. De fait « il y aura plusieurs marches dans la dynamique de la marche » [3]. Plusieurs groupes accueillent les marcheurs à leurs étapes pour organiser des « forums justice ».
D’abord modeste, après l’arrivée à Lyon la marche s’amplifie, et l’on dénombre plus de 100.000 personnes à l’arrivée à Paris. Suite à l’alliance à Dreux de la droite et de l’extrême droite ainsi que l’effroi de la défenestration du jeune Habib Grizmi par trois militaires dans le train Bordeaux-Vintimille, le PS ralliera la marche et Mitterrand accueilli les marcheurs à l’Élysée. Parmi les victoires obtenues on notera la carte de séjour de 10 ans.
SOS racisme et la récupération
Mais le PS ne voit pas d’un bon œil ce sursaut antiraciste : la période est aussi celle des grandes grèves de l’automobile à PSA contre les licenciements, notamment celle de Talbot-Poissy où le syndicat patron, la CSL, aura organisé les ouvriers qualifiés blancs à casser la grève des ouvriers spécialisés immigrés, les agressant violemment au cri de « au four, à la Seine ». En raison de la revendication d’une salle de prière, Mauroy parlera alors de « grèves sainte chiite » [4] dont les revendications ne « font pas partie des réalités française », marquant l’acte de naissance de l’islamophobie contemporaine. L’état, actant de fait le « tournant néolibéral », sort de sa neutralité dans ce conflit social pour appuyer la restructuration à coup d’accusations culturalistes.
Les marcheurs et marcheuses de 1983 feront la jonction avec les travailleurs de Talbot, mais ils et elles ne seront pas suivi·es par le mouvement antiraciste traditionnel, prenant ainsi acte d’une volonté de la gauche de diviser les générations. Cela conduira à la nécessité de l’autonomie qui s’exprime lors de la seconde marche appelé « Convergence 84 ». Arrivé·es à Paris en mobylette, les marcheurs et marcheuses et les manfestant·es se voient distribuer des petite mains jaunes « touche pas à mon pote ». SOS racisme est créé pour déradicaliser le mouvement. Avec le concours de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire), séduite par la construction d’un front anti-Lepen, le PS et Mitterrand propulseront médiatiquement SOS racisme, ce qui sera justement dénoncé comme une honteuse récupération.
La première marche sera rebaptisée « marche des beurs », ethnicisée et ses acteurs et actrices objectifié·es. On parlera durant ces années de « mode beur ». Pourtant les acteurs et actrices des marches de 1983 ont toujours refusé la communautarisation de leurs luttes, tandis que celle de 1984 réunissait enfants de nord africain·es, subsaharien·es, antillais·es et portugais·es...
Malik et Abdel « plus jamais ça »
Les luttes continuent, la « Coordination national de famille des victimes » se créée le 21 mars 1984. 14 familles se sont données rendez-vous devant le Ministère de la Justice place Vendôme à Paris, pour obtenir un rendez-vous avec le garde des Sceaux Robert Badinter. Quelques 200 personnes les accompagnent, un appel est lancé avec le concours de Dominique Grange pour que les familles soit reçues. Elles ne le seront jamais. Les mères entament des rondes elles se rebaptiseront les « folles de la place Vendômes » [5] et initieront d’autres rassemblement sur la place. Lors du deuxième, le 27 octobre 1984, elles insisteront sur le caractère sécuritaire de la majorité des cas, dénonçant l’idéologie des « circonstances atténuantes » qui l’accompagne. Elles se retireront découragées, les années suivantes.
[6]Avec le retour de la droite en 1986 et les lois Pasqua, les mouvements nés des marches tentent de se redynamiser après s’être divisés lors de la troisième marche « Divergence 85 ». Avec l’expulsion des 101 maliens de Rosny-sous-Bois le 18 octobre 1986, des grèves de la faims et des comités de soutien s’organisent. L’affaire cristallisera l’indignation de la jeunesse : les revendications d’oppositions au projet de loi Pasqua convergeront avec le mouvement étudiant contre la loi Devaquet et son projet d’université élitiste.
Une gauche qui méprise, une droite qui cogne
Le meurtre de Malik Oussekine dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, en marge de l’évacuation par les CRS de la Sorbonne occupée, marquera l’opinion. Le 10 décembre 1986, 1 million de personnes manifestent dans plusieurs villes au nom de « plus jamais ça », les brigades de voltigeurs motorisés (les ancêtres de la BRAV-M) sont dissoutes. Le meurtre d’Abdel à La Courneuve, le même jour que Malik, moins médiatisé, déclenche également une mobilisation populaire. Mais le comité se sentira boycotté par les étudiant·es.
Lors de la manif du 10 décembre, « ils devront jouer des coudes pour s’imposer à la tête de la manif avec leur banderoles "Abdel, Malik, plus jamais ça" » [7]. Prenant toutefois des contacts avec d’autres comités de familles, les amis d’Abdel s’opposeront aussi à la tentative de mainmise de SOS racisme et d’Harlem Désir sur les mobilisations. Le Comité Justice pour Abdel et les autres est créé, le meurtrier sera condamné à 7 ans de prison.
Un bilan au goût amer
Malgré des victoires certaines avec le recul des crimes racistes, les crimes sécuritaires ne cessent pas. Après les faux espoirs de la réélection de Mitterrand, la période de « beur-mania » prendre vite fin avec la première affaire du voile de 1989 à Creil : succède à la figure positive et sexualisée de la « beurette » intégrable la figure de la femme voilée intégriste inassimilable. S’en suivra la guerre du Golfe de 1991 et les déferlements racistes qui l’accompagnent, divisant les mouvements de l’immigration entre ceux voulant s’opposer à la guerre et ceux se taisant par clientélisme. Les années 1980, début de l’offensive néolibérale, connaîtront les licenciements massifs en banlieues, et le redéploiement de l’impérialisme français : répression des indépendantistes Kanaks, coup d’état contre Thomas Sankara, intervention au Liban , etc.
Durant toute la décennie,les immigré·es postcoloniaux et leur enfants français·es auront été un grain de sable dans la machine bien huilée de la classe dominante. Cette dernière tentant, au gré des rapports de forces, de les intégrer à leur agenda politique ou, au contraire, à les réprimer, tandis que s’imposait une nouvelle force politique, le Front national. Gauche et droite l’ont instrumentalisé, en faisant un épouvantail, tout en intégrant ses obsessions et ses éléments de langage [8]. Hier, l’articulation entre autonomie et alliance avec la gauche pour créer un rapport de force s’est imposée, elle cherche toujours ses contours aujourd’hui.
Nicolas Pasadena (commission antiraciste de l’UCL)
[1] « 1970, naissance des premiers comités Palestine en France », Alternative libertaire, n°303, mars 2020.
[2] Quotidien de Paris, 27 juillet 1983.
[3] Mogniss H. Abdallah, Rengainez, on arrive ! Chroniques des luttes contre les crimes racistes ou sécuritaires, contre la Hagra policière et judiciaire des années 1970 à nos jours, édition Libertalia, 2012.
[4] On est trois ans après la révolution iranienne, la France arme l’Irak contre l’Iran et combat les milices chiites au Liban, on est également deux mois après l’attentat du Drakkar à Beyrouth tuant 58 militaires français.
[5] Encouragées par une représentante du mouvement de solidarité avec les mères des disparu·es en Argentine appelé les « folles de la place de mai » (en fait l’Asociación Madres de Plaza de Mayo) dont le combat entamé en 1976 a marqué l’opinion internationale.
[6] Mogniss H. Abdallah, « Les mères de la place Vendôme (1982-1986) », Plein droit, 2007/1, n° 72.
[7] Mogniss H. Abdallah, Rengainez, on arrive ! Chroniques des luttes contre les crimes racistes ou sécuritaires, contre la Hagra policière et judiciaire des années 1970 à nos jours, éditions Libertalia, 2012.
[8] On se souvient encore de Laurent Fabius, alors Premier ministre, qui en 1984 ose dire que en 1984 que Jean-Marie Le Pen « pose de bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses », c’est le début de la « lepénisation des esprits ».
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