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Palestine : Pour un réengagement communiste libertaire dans la campagne BDS
Ce texte adopté lors de le Coordination fédérale de mars 2023 a pour objet de relancer la dynamique et de coordonner l’implication de l’UCL dans la campagne BDS France (Boycott Désinvestissement Sanctions).
Lors de la rencontre nationale des 14-15 janvier 2023, la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) France, dirigée contre l’apartheid et le colonialisme en Palestine, a décidé davantage de visibilité de son action et une campagne spécifique contre l’enseigne Carrefour, qui soutient les colonies israéliennes illégales en Palestine occupée. Les organisations signataires de l’appel BDS, dont l’UCL, sont appelées à y prendre part.
L’UCL soutient la lutte du peuple palestinien [1] pour sa liberté face à la guerre coloniale que lui mène l’État d’Israël. Celle-ci entre dans une nouvelle période avec l’arrivée au pouvoir à Tel-Aviv d’une coalition droite et extrême droite, les provocations qui s’en sont suivies, les attentats individuels désespérés contre des colonies israéliennes, les bombardements militaires en représailles, la faillite de l’Autorité palestinienne et l’apparition de jeunes groupes de résistance (comme le bataillon de Naplouse) indépendants du Hamas comme du Fatah…
Malgré la répression des années Sarkozy-Hollande (avec la circulaire Alliot-Marie du 12 février 2010 pénalisant le boycott), malgré des divisions tactiques [2], la campagne BDS-France a continué : boycott de Puma, Axa, actions sur le tour de France 2020 (avec l’UCL) [3], contre la participation d’Israël à l’Eurovision…
Rappel sur BDS : cette campagne internationale a été lancée en 2004 par l’ensemble de la société civile palestinienne (c’est-à-dire vivant en Israël, en exil ou dans les Territoires occupés). Sur le modèle de la campagne de boycott de l’Afrique du Sud dans les années 1980, il s’agit d’exiger, par des moyens pacifiques, l’application du droit international : la fin de l’occupation, de la colonisation, la destruction du mur de séparation, la fin du blocus de Gaza, l’égalité des droits et le droit au retour des réfugié·es (ou à une juste réparation).
En France, BDS a débuté en juin 2009, avec des campagnes contre Agrexco [4], contre Orange (victorieuse), contre Veolia (qui construisait le tramway de Jérusalem et contribuait a détruire les quartiers arabes etc.).
Actuelle campagne : Carrefour, via son accord de franchise avec la société israélienne Electra Consumer Products et sa filiale Yenot Bitan, entreprises actives au sein des colonies illégales, se retrouve, au regard du droit international, en situation de complicité de crime de guerre, d’occupation, de colonialisme de peuplement et d’apartheid. Visée pour l’export, elle l’est désormais également pour l’import. En Afrique, dans plusieurs pays arabes et en Asie, où Carrefour est très présent, des campagnes sont également en train de se monter.
L’UCL est membre de la campagne BDS, ainsi que de nombreuses organisations antiracistes ou syndicales (CNT, Solidaires, certaines sections CGT) où les communistes libertaires s’activent. Afin d’y participer, plusieurs actions simples :
- de façon générale : relayer les mots d’ordre BDS sur nos réseaux sociaux et moyens de communication ;
- au niveau fédéral : coller en dernière page du journal un petit logo BDS et, en page d’accueil du site web, un visuel renvoyant à une rubrique compilant des infos et des articles sur la campagne, inviter nos partenaires du réseau Anarkismo à faire de même ;
- au niveau local : les groupes locaux peuvent mener des actions et les « labelliser » BDS (comme en 2020 pour le Tour de France) ; ils peuvent aussi s’associer aux comités BDS locaux ou en susciter avec d’autres organisations signataires.
Un rendez-vous annuel : une semaine internationale – l’Israeli Apartheid Week – est organisée chaque année en mars (en 2023, du 13 au 27 mars). Ces dernières années, elle a surtout existé sur les facs, avec des projections, des débats… Elle se clôt par la Journée de la terre, chaque 30 mars, qui commémore la résistance paysanne aux expropriations, et notamment la grève générale palestinienne du 30 mars 1976 (6 grévistes assassinés).
Une équipe d’animation : une équipe est en cours de constitution (...) en vue d’être mandatée pour :
- mettre en musique l’action BDS de l’UCL, dans le cadre de nos orientations fédérales sur la question palestinienne ;
- organiser des formations internes sur la question palestinienne, dont la compréhension politique est en recul en France – y compris dans le mouvement social – depuis les années 2010.
Il faut que l’engagement anticolonialiste et la vigilance antiraciste de l’UCL soient impeccables, pour repousser autant les tentatives d’intrusion et d’instrumentalisation antisémites que les calomnies (« antisémites », « islamo-gauchistes ») dont les sionistes sont coutumiers, mais dont peut aussi user l’État français pour stigmatiser l’extrême gauche, la minorité musulmane et les quartiers populaires.
Union communiste libertaire, mars 2023
PRECISIONS SUR LE TERME SIONISME
Le terme sionisme utilisé ici renvoie à sa définition donnée dans la motion « Contre le colonialisme en Palestine, pour une Palestine libre et démocratique » adoptée en Juin 2020 :
« La classe dirigeante israélienne, et l’essentiel de la classe politique, sont profondément imprégnées d’une idéologie nationaliste et colonialiste, le sionisme. Cette idéologie est née dans un contexte de développement de l’antisémitisme et du nationalisme en Europe.
À la différence des courants assimilationnistes ou révolutionnaires, les courants sionistes considéraient l’antisémitisme comme inéluctable tant que les juifs et juives resteraient partout minoritaires et ont eu pour objectif historique de constituer une majorité nationale juive en Palestine, ce qui est passé par l’expulsion des Palestiniennes et Palestiniens tout au long du processus colonial, et par une politique d’épuration ethnique.
Dans cette continuité, la classe dirigeante israélienne actuelle a pour objectif de maintenir un État sur des bases ethno-nationalistes dans lequel la majorité nationale reste juive. Une partie de cette classe dirigeante a même pour projet politique l’exclusion totale des minorités arabes et druzes : la loi de 2018 sur « l’État-nation du peuple juif » est la conséquence inéluctable de la politique menée avec constance depuis 1948. »
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à tout à l'heure ! #SolidarityForever
L'#UnionCommunisteLibertaire 37 apporte son plein soutien au delà des divergences de méthodes/mots d'ordre : arrêté·es brutalement, réprimé·es par des lourdes peines, ne les laissons pas seul·es face au Moloch et aux molosses de la répression !
#DerniereRenovation
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Pour s'abonner boutique.unioncommunistelibert…
Pour soutenir dons.presseetpluralisme.fr/alt…
Rappel si vous vous reconnaissez dans notre Manifeste unioncommunistelibertaire.org/?-Manifeste-union-communiste-libertaire- vous pouvez envoyer des propositions d'articles...
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Pour soutenir : paypal.me/leravachol ou LeRavachol@lilo.org
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#UnionCommunisteLibertaire #Anarchisme #Communisme #SyndicalismeRevolutionnaire #Anticapitalisme #Autogestion #Antipatriarcat #Antiracisme #Antifasciste
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Lire Dessaint : « 1886, l’affaire Jules Watrin »
« J’ai ce qu’il faut dans ma boutique, J’ai le tonnerre et les éclairs, Pour watriner toute la clique, Des affameurs de l’univers. » (Chanson anarchiste.) Pascal Dessaint réalise avec ce livre la gageure d’une narration historique, alerte et fougueuse, d’un moment fort de l’histoire du mouvement ouvrier. Son écriture évoque un scénario cinématographique avec des plans courts, des retours en arrière, des histoires en parallèle.
Le propos, par-delà les faits dramatiques, est d’essayer de comprendre la mécanique humaine de ce mouvement de foule qui conduisit à la défenestration d’un sous-directeur. La dramaturgie de l’acte est toute entière dans ces silences qui précèdent l’inévitable confrontation. Suite à de nouvelles baisses de salaires, la révolte gronde : la grève. La colère jusqu’alors contenue, explose à l’encontre de Watrin, qui se rétribuait sur les réductions de salaires.
À Decazeville (Aveyron), pour le Cri du peuple, il n’est plus question de lutte des classes, mais d’un « fait de guerre… de guerre sociale. » Pour le journal, il « est impossible de penser à autre chose qu’aux souffrances aux injures et aux provocations dont une pareille mort n’est que le couronnement… » Decazeville, ville minière, ville de confrontation, entre un prolétariat exploité et une bourgeoisie industrielle rapineuse. Decazeville, lieu de concentration de tant de haines contenues, lieu du souvenir de cette fusillade d’Aubin quelques années avant, à quelques kilomètres de là, 14 morts et 22 blessés, dont trois ne survivront pas. Mille huit cent quatre-vingt six, la troupe était de nouveau là, 1 500 soldats.
Bien vite, le patronat rejeta toute la responsabilité sur le maire qui n’avait pas su prendre les mesures qui s’imposaient pour les protéger. Les suites : les arrestations se succèdent, suivies de peines à la réclusion, aux travaux forcés, licenciements abusifs, baisse de salaires. Entre roman et étude historique, un livre comme on aimerait en lire plus, un livre qui rappelle la difficile condition ouvrière et la grandeur de la lutte sociale.
Dominique Sureau (UCL Angers)
Pascal Dessaint, 1886, l’affaire Jules Watrin, éditions Payot, Rivages, 350 pages, 21 euros.
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Weekend pour Clément Méric : Hommage, résistance et détermination
Début juin avait lieu dans plusieurs villes une série de manifestations en hommage à Clément Méric, assassiné par des skinheads néonazis le 5 juin 2013.
Depuis la mort de notre camarade, la tenue d’une manifestation annuelle est de rigueur à Paris. Cette année, les initiateurs de la mobilisation ont voulu naturellement marquer les esprits à l’occasion des dix ans des événements. Ainsi, se sont étalés sur plusieurs jours : la présentation du livre Clément Méric , une vie des luttes, deux soirées de concerts (avec notamment le rappeur Médine, aujourd’hui soutien affirmé du combat antifasciste, ou encore le groupe Agnostic Front, emblématique de la scène Punk-Hardcore new-yorkaise), un meeting international antifasciste la journée du 3 juin, une manifestation le 4, et un rassemblement d’hommage le 5.
En réponse à l’énergie déployé, l’affluence a été au rendez-vous sur l’ensemble du week-end. Plusieurs milliers de personnes se sont pressés pour les concerts, la foule a été telle que La Parole Errante, le lieu du samedi soir, a dû fermer ses portes dès 18h30 ! Durant ces événements festifs, slogans, hommages et revendications antifa ont retenti vivement !
Une mobilisation conséquente
Plus restreinte a été l’audience du meeting, ou se sont tout de même relayé plusieurs centaines d’antifascistes venu écouter les interventions de personnalités issus des luttes sociales, écologistes, internationales. Cette dernière dimension a été particulièrement présente durant le week-end. De nombreuses délégations européennes avaient fait le déplacement, apportant leurs expériences de luttes.
Le dimanche matin une grande manifestation traversant l’Est parisien a mobilisé jusqu’à 5 000 personnes dans une ambiance dynamique. Si ce nombre est largement supérieur aux mobilisations des dernières années pour Clément, il est décevant au vu du caractère national et international de l’événement. On relèvera aussi l’absence d’apparition d’une partie du mouvement antifasciste et de la gauche politique (Jeune Garde, LO, PCF, etc.), ce qui ne peut être que dommageable quand le sujet est la commémoration d’un jeune militant syndicaliste assassiné par l’extrême droite.
Enfin, pour clore ce week-end, un rassemblement d’hommage s’est tenu le lundi 5 en début de soirée, sur les lieux de l’assassinat de Clément. Plus de 200 personnes étaient présentes, dans une ambiance digne et solennelle. L’UCL a répondu présente à toutes ces dates, en tenant une table à la Parole Errante et par une présence significative aux deux manifestations du 4 et du 5.
A l’issue de ce week-end, on ressort plus convaincu que jamais que face à l’évidente menace de l’extrême droite dans la rue comme dans les urnes, le camp antifasciste a besoin d’unité et de renforcer ses liens en France comme ailleurs. De ce point de vue, l’organisation de ce week-end a été pertinente. Reste à savoir comment se concrétiseront les désirs d’unité et d’alliance qui ont jalonnés les interventions et la coloration des mobilisations de juin.
Hugues (UCL Fougères)
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De nos camarades d'Angleterre
anarchistcommunism.org/2023/08…
There may be trouble ahead… 08/11
A conference entitled Troublemakers at Work seemed like an obvious place for anarchist communist workplace militants to be. So, some of us went. This is what we found.
The conference, which took place in Manchester on the last weekend in July, was called by a number of activist groups focused either on struggle in the workplace or helping to organise unions. The former included Strike Map and Notes from Below whilst amongst the latter, Organise Now!, which operates as a kind of clearing house for people looking for a union. Co-sponsoring the event were the great and the good of the British left, from Trotskyist groups through to trades councils and a number of individual union branches, mostly Unite and the National Education Union, via various campaigns and auxiliary labour movement organisations.
Organisers put the numbers at 180 including a small number joining by Zoom and the atmosphere was generally energised with a various Leninist tendencies being mostly on their best behaviour. Certainly, there was a sense that this was a coming together of grassroots union activists plus
The Conference was organised into a series of sessions, the first being Building the Rank and File Today, which featured trade unionists who had recently been involved in industrial action speaking from the top table before the assembled were divided into sectors; health and social care; education; transport etc. to discuss the situation in their sector. ACG members took part in the education and health and social care ‘breakouts’. In the former, UCU and NEU members talked about the strengths and weaknesses of their own struggles and the place of the rank and file in them. These sector meetings felt informal and fluid.
The Nurses’ union, the RCN were the dominant presence in the health and social care group, grouped around the NHS Workers Say No! campaign. Some mention was made of the autonomous action the Greek healthworkers’ assemblies but the meeting ended without much of a conclusion.
Ever Fallen in Love with…
ACG members then attended the Fallen Out of Love with your Union? Session. Now, we’ve never been in love with our trade union, so we were just hoping to meet other workers who are angry or disillusioned with their unions and might want to think about alternatives. What we heard from the main speaker was a call for a return to the tactic of the mid-1920s British Communist Party – the National Minority Movement, which attempted to organise militant workers and officials for revolutionary class struggle and endorsed Industrial Unionism – one industry, one union. That the National Minority Movement was the brainchild of an increasingly Stalinised Communist Party and entirely unable/unwilling to challenge the TUC’s leadership of the 1926 General Strike…calling for All Power to the General Council i.e. the bureaucrats at the top of the unions, was not mentioned.
Credence was put in the vague notion of a ‘Combine’ to facilitate pressuring Full Time Officers. Exactly how a combine would be constituted and engage with the union proper was not explained. As much credence was given to electing “real” rank & file members to union positions – even though it was acknowledged that many “good” members becoming officials become enculturated into the union way of operating, casting off their previous commitment to their members and integrated into the lower levels of the machine.
This highlighted a stark contradiction of many attendees at this event: an acknowledgement that TUs are often an obstacle to representing members’ interests but little in the way of an alternative as to how grassroots networks and/or groupings should react to this. Other aspects covered in the subsequent discussion was the role of Labour undermining unions in general and what is perceived as militancy in particular; the funding of Labour of by the TUs; Labour’s lack of appetite to address ‘Tory’ anti-union laws. Again, much huffing but no puffing in the form of concrete suggestions to challenge any of this.
The general feeling of this session was that working within existing union structures was the only way to do things: “with the officials if they are on our side, and without them if they are not”. This was actually the slogan of the pre-WW1 syndicalist Miners’ Next Step. Similarly, there was promotion of the idea that we must find a way to “use the bureaucracy”. There was opposition to splits in the unions and breakaways (Trotskyists have always opposed alternative unions) and a belief that the trade unions must be “captured” by the rank and file – again, an approach that failed dismally when the Trotskyist movement was much, much stronger in the 70s and 80s.
We attended two of the Post Lunch Sessions.
The Solidarity, the Law and Co-ordinating action
This session was addressed by a CWU activist and an eco-activist who is oriented towards class struggle and was involved in trying to link up industrial action with climate activism, with some success. In the mix were an assortment of older union activists, the proper old lefties who have been around since the 80s and whose rhetoric hasn’t changed much and who seem to live in a lefty trade union bubble, younger middle class activist types and some very disgruntled working class rank and file union members. The activist types spoke a lot, in what was a very small room with multiple conversations ensuing. The disgruntled Unite members were criticising two things: the failure of the union to give any meaningful political training to members and also the narrow focus of most members on strike who don’t see beyond the struggle for wages and wouldn’t appreciate the ‘intervention’ of activists from other campaigns. They were also very realistic about the democracy in their union.
The discussion had actually started with the abject failure of Enough is Enough, the campaign launched by a number of trade unions, campaign groups and Labour MP that gained almost aero traction. There was also a strong anti-Labour Party vibe and nobody who spoke in this session seemed to have any belief that the Labour Party could be expected to do anything but continue the work of the Tories. Which was a positive.
Some people in the workshop complained that, in the recent strike wave, the unions had failed to meaningfully co-ordinate the industrial action across the various unions. Nobody was saying that the unions, being sectional organisations, were uninterested in co-ordinating action or that they were intentionally working against linking up the fights. There wasn’t an explanation of why co-ordinations of the strikes hadn’t happened. Overall, the conversations in the room were rather rambling and unfocused although there seemed to be some consensus that when the new Minimum Service employment laws came into practice and the first workers were arrested for refusing to work, that the union movement would respond with a mass movement in the streets and the workplaces. This seems like wishful thinking as the likelihood of there being a union mobilisation seems very distant given the weakness of the rank and file and the likelihood that the union bosses will not want to go beyond ‘legal challenges’. Whether a grassroots rank and file movement can be developed to lead such a mobilisation ‘from below’ remains a moot point.
In the parallel NHS Workers Say No session a number of questions were put to the group:
1. What are the Main Challenges to building a Rank & File network?
2. How can a R&F Network be Built?
3. How should R&F networks engage with the TUs?
Health Trade Unions were identified as the main block to organising Rank and File workers – or indeed Rank and File workers organising themselves. The lack of accountability of officers and their negative engagement with branches and branch officers was repeatedly highlighted. Additionally, geography, partnership agreements and outsourcing were also identified as problematic to organising by fracturing/atomising the workforce. Whilst there was general agreement in accepting the limited means of pushing back against TUs or that workers have a stark choice between striking or accepting current working conditions: these notions were challenged and examples provided (e.g. working to rule/ contracted hours, etc., forming different unions as per IWGB, etc) which were well received by some.
The final, ’Plenary’, session was interesting. In a sense it was more of the same except for the speaker from the RMT speaker, Clayton Clive, a Branch Secretary. He began by saying that he had become less conservative as he got older, rather he had become increasingly anarchist. Subsequently, he recommended that we keep an eye on even the ‘left’ leaders, that the best leaders were “dead leaders” and that the working class had the capacity and must lead itself and not rely on leaders. This got some claps from the floor (ours included), but not many. And when the discussion on the floor opened, he was attacked at tedious length by a Workers Power Trotskyist. Other than this, the day ended with a certain, fuzzy, unfocused ‘unity’.
So, overall, what was there to take away from this gathering of would-be Troublemakers? Well, the gathering brought people together from the rank and file and the lowest ranks of the union movement (Branch level), many of whom had recently been involved in actual struggles, including the recent strike wave to share experiences, whilst few drew useful lessons. Amongst those attracted it included some militants from groups like Notes from Below (who were actually involved in the organisation of the event) and individual anarchists and anarcho-syndicalists, Wobblies and the Angry Workers -whose own report of proceedings is worth reading www.angryworkers.org/2023/08/08/notes-from-the-troublemakers-conference-in-the-uk-the-problem-with-the-rank-and-file/
It was, generally, conducted in an open and non-sectarian manner. The mood of the conference was that current TUs and Labour in particular cannot be trusted to support R&F members and there was an expressed view that this must change. However, there was little analysis, beyond the usual leftist mantra that the trade unions played a contradictory role, with some of the speakers defending the standard Trotskyist analysis of the trade unions: as organisations ripe to be transformed from below, through activism, into authentic workers’ organisations/”fighting unions”. This didn’t come as a surprise; this current dominates the left. There was some bemoaning of the demise of the influence of Trades Councils. Our own experience is that Trades Councils are often talking shops for low level trade union officials and have no real relationship with rank and file workers.
It mostly reflected a sort of division between the older Leninists who have been in the trade unions for decades and younger activists who are perhaps a little more critical of the unions and who favour building broad alliances with social movements (particularly the eco movement) and want to support direct action. They seemed to be a minority and there was a sense that the dominant voice in the hall was a more traditional one, even if this perspective was not universally shared.#
It was notable that the majority of those present worked in unionised workplaces and industries: generally, Education, Healthcare, Transport, and Manufacturing. There were some new initiatives such as the Amazon workers in Coventry, the Pan African Workers Association, and the Migrant Agricultural Workers initiative. But they seemed to be the exception and there wasn’t a sense of the syndicalist/industrial unionist movement being present – as unions the likes of the Industrial Workers of the World or the United Voices of the World were not involved. Nor was there even much greenfield organising or much discussion of the fact that outside the sectors represented (and even within some of them such as social care and hospitalities) unions barely exist.
Nor was there any indication of what means would be employed to change the status quo beyond keep organising at grassroots level and electing more Rank and File candidates: it seemed naïve to believe that TUs will not attempt to hijack these movements or use their power –in either case – to neutralise them.
Likewise, whilst there was a broad realisation that the strike wave of the last year was receding and that significant victories were few and far between, there wasn’t much in the way of discussion of a way out of the impasse, of how the struggles could be extended and generalised, or of just what will be required for workers to start to manage their own struggles. Perhaps those conversations were for a future time?
What is clear is that there is a need for workers to come together, outside the trade union structures, and to start to build struggle organisations of the base and that, in part, conferences like this, for all their limitations, may be part of what brings those workers together.
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Quelle activité anarchiste à #Auckland ? Vous saurez tout en lisant la 122è newsletter bimensuelle (et en vous y abonnant) de nos camarades de #TamakiMakaurauAnarchists : mailchi.mp/fb47fcf6e61a/auckla…
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Face à la multiplication des menaces d'#ExtremeDroite, il est impératif de ne pas rester isolé et donc de s'organiser, le plus unitairement possible.
Sur #Amiens, un militant pour les droits des sans-papiers se retrouve être menacé de mort par l'extrême droite.
De nombreuses familles, souvent monoparentales, sont menacées d'être expulsées des hébergements d'urgence par la préfecture de la Somme. Et nombre d'entre elles reçoivent une OQTF (obligation de quitter le territoire français). L'UCL Amiens apporte tout son soutien au camarade menacé, ainsi qu'aux familles menacées d'être expulsées. La décision de la préfecture est honteuse et inhumaine, nous réclamons qu'elle revienne d'urgence sur sa décision, qu'elle reloge les familles déjà expulsées et qu'elle accorde un permis de séjour aux familles concernées.
Nous étions évidemment présent-es au rassemblement ce jeudi 10 août contre ces explusions ! Et nous continuerons de nous mobiliser !
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Le #Convoideleau passe bientôt en #Touraine !
#Nobassaran #BassinesNonMerci #BNM #BiensCommuns #PlusJamaisCa
Article Nouvelle République du Centre Ouest
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Un super programme, des camarades de toute l'Europe, un cadre magnifique, #AutodefenseSanitaire...
Vous n'y êtes pas ? ça sera pour 2024, suffit d'être abonné·e à #AlternativeLibertaire pour s'inscrire boutique.unioncommunistelibert…
#UCL #Udt #UnionCommunisteLibertaire #UniversitedEte
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Alors qu'une partie des annonceurs envisagent le #BoycottJDD, pensez à vous abonner à #AlternativeLibertaire, mensuel anticapitaliste pour 20/30€ par an boutique.unioncommunistelibert… Vous vous reconnaissez dans notre manifeste et actions ? Envoyez vos propos d'article/traduction, dessin/photo, etc. à journal@communisteslibertaires + contacts@communisteslibertaires.org
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Lire Finn : « Par la poudre et par la plume, histoire politique de l’IRA »
Daniel Finn est le rédacteur en chef adjoint de la New Left Review, et chroniqueur régulier pour le site de gauche radicale Jacobin. Il nous propose dans ce livre, une histoire politique de l’organisation paramilitaire : l’armée républicaine irlandaise, l’IRA.
Dans ce livre, s’appuyant sur de nombreuses archives et témoignages, il se livre à un traitement rigoureux de ses sources, tout en maintenant une distanciation avec le sujet, qui fut aussi celui de sa thèse universitaire. Par la poudre et par la plume est donc un travail très documenté, qui aide à mieux appréhender cette période faite de tensions multiples entre l’Irlande et le Royaume-Uni, mais aussi entre les différentes composantes républicaines irlandaises.
L’histoire de l’IRA est une histoire tumultueuse, faite de répressions, de manipulations politiques et de ruptures multiples. C’est l’histoire singulière d’une organisation exsangue au début des années 1960, suite à la guérilla déclenchée en 1956 pour restaurer l’unité de l’Irlande, d’une organisation meurtrie par des divergences internes profondes qui, après les marches pour les droits civiques à partir d’août 1968, retrouva une pleine vitalité.
L’auteur plonge dans les racines historiques de l’IRA, les conflits internes à cette organisation, la complexité des imbrications entre l’activité politique et la guérilla, entre la tradition républicaine et le socialisme (bien souvent estompé dans les comptes-rendus journalistiques), avec toujours, en toile de fond, la politique colonialiste anglaise. Il croise témoignages et analyses pour essayer d’éclairer ces décennies sombres, faites de mort·es et de blessé·es, ce bien étrange théâtre d’une guerre larvée et continue, sur des décennies, une guerre sans batailles, ni sièges, ni bombardements. En introduction, il mesure l’intensité de ces affrontements aux pertes apparemment assez peu élevées, mais, qui rapportées à la population, représente la moitié des victimes britanniques de la Seconde Guerre mondiale. L’IRA vit passer dans ses rangs au moins dix mille personnes, ce qui représente une proportion très élevée de la population adulte masculine d’Irlande du Nord après 1969.
Avec ce livre, nous parcourons l’histoire du républicanisme irlandais, et interrogeons les rapports entre la lutte pour l’indépendance et la lutte pour le socialisme. Les ouvriers protestants sont-ils des frères prolétaires ou servent-ils les intérêts des colons ? Questions toujours d’actualité et pertinentes qui agitent bien des luttes actuelles.
Un livre important, agrémenté d’un glossaire et d’une chronologie qui court de 1791 à 2022, loin de l’affectif et du sensationnalisme. Un ouvrage très documenté et synthétique, pour se faire une idée plus précise de ce conflit de ces enjeux complexes et se défaire d’idées imprécises, voire inexactes. À parcourir, à lire et relire.
Dominique Sureau (UCL Angers)
Daniel Finn, Par la poudre et par la plume, histoire politique de l’IRA, Agone, mai 2023, 440 pages, 24 euros.
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est très active!
#Anarchismus #KlassenKampf #ArbeiterWiderstand #Antifa #Feminismus
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Communistes libertaires allemands : Huitième congrès de Die Plattform
Nous publions ici la déclaration finale de notre « organisation sœur » outre-Rhin et partenaire au sein du réseau Anarkismo, Die Plattform. Des organisations communistes libertaires tendent à s’implanter durablement dans plusieurs pays et nous ne pouvons que nous en féliciter.
Les 20 et 21 mai 2023, le huitième congrès de la fédération de la plate-forme anarcho-communiste s’est tenu à Cologne. Après la création du groupe local l’année dernière, c’était la première fois que la métropole rhénane accueillait un congrès.
Le thème principal de ces deux journées de congrès bien remplies, auxquelles les membres et les délégué·es de tous les groupes locaux avaient fait le déplacement, était l’élaboration de notre base programmatique. En tant qu’anarchistes plateformistes, nous sommes convaincu·es que seule une compréhension commune de l’ordre social dominant et un accord fondamental sur la manière de le surmonter peuvent constituer une base stable pour une organisation révolutionnaire. Pourtant, pour diverses raisons, nous n’avons pas réussi jusqu’à présent à élaborer un tel programme.
Au cours de longues et intenses discussions, nous nous sommes donc mis d’accord sur l’objectif, la structure et la forme du processus pour une nouvelle tentative d’élaboration d’un programme qui puisse répondre à nos exigences. Le programme récemment publié par notre organisation sœur américaine, la Black Rose Anarchist Federation, a été une grande source d’inspiration pour nous.
Les autres sujets abordés lors du congrès ont été la révision de notre processus d’adhésion actuel et de certains autres détails de notre structure organisationnelle, la guerre en Ukraine et la réflexion sur nos structures fédératives. D’autres sujets urgents, comme le développement de notre pratique dans les luttes sociales, n’ont malheureusement pas pu être abordés en raison du temps limité du week-end et devront donc être repris dans les mois à venir.
Nous sommes particulièrement heureux des grands pas que nous avons faits dans le développement de nos processus de discussion grâce à ce congrès. La coordination entre les groupes locaux et les délégué·es a bien mieux fonctionné lors de ce congrès que lors des précédents et a continué à se développer de manière positive au cours du congrès. La culture de la discussion est restée respectueuse et objective, même là où des divergences sont apparues.
Les soirées se sont déroulées dans une ambiance conviviale autour d’un feu de camp et de discussions détendues entre nous. Beaucoup de nouveaux membres ont eu l’occasion de rencontrer pour la première fois leurs camarades d’autres régions du pays et beaucoup de camarades « de longue date » se sont réjouis de se revoir enfin. Pour nous, les contacts et les amitiés que nous entretenons entre nous ne sont pas secondaires.
Tout comme le programme que nous voulons élaborer, ils sont le fondement de notre organisation et de notre pratique. Ils nous motivent à mettre nos idées en pratique, car nous voyons que dans d’autres villes, des camarades travaillent à la même vision d’une organisation anarchiste forte et suprarégionale. Les nombreux messages de bienvenue qui nous sont parvenus de différentes parties du monde de la part d’organisations amies de notre courant et qui ont été prononcés le matin des deux jours du congrès ont également été motivants. (...)
Dans l’ensemble, nous avons donc passé un week-end éprouvant. Un week-end auquel nous allons maintenant réfléchir ensemble afin de rendre nos processus de discussion encore plus efficaces et transparents lors du prochain congrès. Et bien qu’il y ait encore de la marge de progression à bien des égards, ce week-end nous a donné l’espoir de pouvoir continuer à construire une organisation anarchiste stable et active à long terme.
Une organisation qui nous donne la base pour développer encore plus dans les mois et années à venir le travail pour l’auto-organisation des opprimés et la construction du contre-pouvoir par le bas. Si tu veux faire partie de ce chemin, faire partie d’une fédération anarchiste interrégionale de lutte de classe, alors rejoins-nous ! Sur le chemin caillouteux qui mène vers l’avant, nous pouvons plus qu’utiliser chaque personne qui veut y avancer avec nous en se posant des questions.
Vive la fédération anarcho-communiste ! Vive la plate-forme ! Ensemble, avançons vers le communisme libertaire !
Communistes libertaires allemands : Huitième congrès de Die Plattform – UCL - Union communiste libertaire
Nous publions ici la déclaration finale de notre « organisation sœur » outre-Rhin et partenaire au sein du réseau Anarkismo, Die Plattform. Des organisations communistes libertaires tendent à…UCL - Union communiste libertaire
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Militant·es écologistes : vague d’arrestations et de répression inédite
Vagues d’arrestations, gardes à vue de quatre jours, peines de prison… la répression contre les écolos se durcit depuis plusieurs semaines. De nouvelles étapes sont franchies dans la dérive sécuritaire.
Symbole de la répression nouvelle qui s’abat sur les militantes et militants écologistes, deux personnes ont été déférées en comparution immédiate le 23 juin pour leur participation à la manifestation contre la mégabassine de Sainte-Soline du 25 mars, et ont toutes les deux été incarcérées.
L’un, poursuivi pour avoir jeté des cailloux sur les gendarmes, écope de dix mois de prison ferme. L’autre, poursuivi pour un tag ACAB et le recel d’un gilet de gendarmerie volé dans l’un des véhicules brûlés lors de la manifestation, a demandé un délai pour sa défense. Mais le juge a estimé utile de le maintenir en détention provisoire en attendant son procès le 27 juillet. Il y a un « risque de récidive », paraît-il. Récidive de faire un tag ACAB ? On tremble...
Un enfermement qui n’est que la partie émergée de l’iceberg répressif. Au mois de juin, deux vagues d’arrestations ont touché les milieux écolos. En tout, une trentaine de personnes ont été interpellé·es les 5 et 20 juin, notamment dans le cadre de l’enquête sur une action de désarmement contre une usine Lafarge à Bouc-Bel-Air en décembre 2022.
Arrêté pour un tag ACAB !
Signe des temps faisant des écolos des ennemi·es de l’État, l’enquête est menée par la sous-direction antiterroriste. C’est ainsi que les militant·es arrêté·es ont vu des hommes cagoulés et surarmés, parfois du RAID, défoncer leurs portes à six heures du matin et les pointer avec des fusils d’assaut avant de les embarquer jusqu’au quatrième sous-sol de la DGSI et les y enfermer pour les interroger pendant quatre jours.
Après l’accusation d’éco-terrorisme lancée par Darmanin, ce sont bien les moyens de l’antiterrorisme qui sont désormais utilisés par l’État contre les militant·es écolos.
Dans ces conditions, peu importe que la procédure finisse par se dégonfler toute seule sur le plan judiciaire, comme celle pour « association de malfaiteurs » contre les militantes et militants antinucléaires de Bure, qui ont obtenu une relaxe quasi générale en appel en janvier. Car la procédure est en elle-même une punition : arrestations traumatisantes, épuisement des forces militantes dans des procédures longues et coûteuses, contrôles judiciaires empêchant de se voir et déstructurant les collectifs…
Mais il se pourrait qu’en s’en prenant aux Soulèvements de la Terre, l’État n’ait pas choisi le meilleur ennemi. Depuis la première menace de dissolution, cent quatre-vingts comités locaux se sont créés, et les rassemblements de soutien se multiplient.
Alors que la catastrophe écologique est de plus en plus visible, que l’action criminelle du gouvernement est de plus en plus criante, les militant·es de l’écologie politique sont de moins en moins enclin·es à se contenter d’un militantisme de salon (ou de jardinage). On ne dissout pas un soulèvement.
Agrippine (UCL Nantes)
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